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04/11/2015

Hier, je suis allée à Paris

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Hier, je suis allée à Paris.
J'avais des envies de "saucisse au couteau" mais je n'ai pas eu le courage d'aller rue Rambuteau, là où elle est délicieuse et peu salée.

J'avais également besoin d'un cadeau d'anniversaire.

On a d'abord bu un café chez Illy car on a nos habitudes.
Ensuite, puisque je n'avais pas envie d'aller dans le Marais, on est parti chez Lafayette Gourmet.
Ça faisait des mois que nous n'y avions pas mis les pieds.
Je pense que ça a été la dernière fois hier.
C'est bizarre cette façon de transformer un truc qui fonctionne en "attrape touriste".

Déjà, lorsqu'on arrive, ça sent la friture, des pâtes, des sushis, des tapas, ça fume de partout.
Sans doute de quoi réconforter le touriste affamé qui va aller lâcher son bel argent en face.
Mais de saucisse au couteau, point.
Nous sommes partis lorsqu'on a vu des produits "Reflets de France".
Aller chez la Lafayette Gourmet pour trouver les produits Carrouf en plus cher, ce n'est pas la peine.

Puis nous sommes allées au rayon librairie des Galeries Lafayette.
Il n'en reste qu'un mini rayon, surtout des livres sur Paris et de la papeterie avec des morceaux du Tour Eiffel dedans.
Les vendeurs sont chinois ou arabes, car la clientèle attendue est chinoise ou arabe.
A chaque étage, un malheureux vous salue et n'a rien d'autre à faire.
Je n'ai rien trouvé à 0,54 €.
Oui, 0,54  €, c'est le somptueux montant de l'augmentation de ma retraite...

Alors, j'ai quitté les lieux et je suis allée acheter mon cadeau d'anniversaire à la FNAC.
Elle vend encore des livres, elle...

02/11/2015

Le livre se vend mal, l'homme politique aussi.

Vous souvenez vous de l'époque où tous les hommes qui passaient à la télé avaient une chemise bleue.

Un chargé de communication avait dû dire à ces messieurs que le bleu faisait ressortir leurs yeux.
Je ne vois pas d'autre explication.

Aujourd'hui, alors que le livre va mal, l'homme politique aussi.
Il
cause à la télé devant des livres mais attention !
Pas devant une bibliothèque bien rangée, non.
Devant la bibliothèque de tout le monde, des livres rangés vaguement, des poches, des brochés, quelques Pleïades mais pas beaucoup, il faut ressembler à celui qu'on veut séduire.

Je ne suis pas séduite, j'aime les livres, pour le reste, je n'écoute pas.

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03/09/2015

la liste de mes envies.

Je vais éviter d'aller à Paris aujourd'hui.
Vous me connaissez,  j'aime la campagne, la solitude, la verdure.
Mais cinq jours maximum.
Ensuite, j'ai besoin de bruit et de fureur.
Pas le bruit de voisinage que je déteste.
Mon rêve un endroit sans bruit à deux pas de Paris.

On me presse de tous côtés pour que je déménage.
Rumeur, fondée, de procès contre le promoteur.
De vente de l'immeuble à la découpe dans quelques années, si ce dernier tient toujours debout.
Mon âge, qu'on me jette à la face sans ménagement.
Tu es jeune, tu ne trouves pas à te loger.
Tu es beaucoup moins jeune, non plus.
Entre les deux c'est trop cher...

Je ne peux pas acheter.
J'ai acheté des librairies, personne n'en sort à la tête d'un patrimoine...

Il faut que je vous donne les réponses à ma note d'hier.
Même le titre était un roman, c'était involontaire, j'en ignorais l'existence.
Ce sont le Goût et une lectrice qui me l'ont dit.

Pour le reste, on trouve, par ordre d'apparition :

- On n'a pas tous les jours du caviar : Johannes Mario Simmel.

- Une journée particulière : AD Julliand.

- Un bonheur insoutenable : Ira Levin.

- Les Misérables : Victor Hugo.

- Une histoire sans fin : Michel Ende.

- Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates :Mary-Ann Shaffer et Annie Barrows

- Madame de.  :  Louise de Vilmorin.

- Le lendemain, elle était souriante : Simone Signoret.

- La nostalgie n'est plus ce qu'elle était : Simone Signoret.

- Tel-Aviv Suspect : Liad Shoham.

- 24 heures dans la vie d'une femme : Stefan Zweig

- Amok : Stefan Zweig.

La gagnante est Sophie, elle avait déjà toute ma considération, je l'embrasse.

31/07/2015

Les gens heureux lisent et boivent du café.

 

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Petit livre, vite lu, vite oublié comme le deuil qui est le sujet du livre.
Pour oublier, la narratrice part en Irlande en laissant tout derrière elle.
Son café littéraire, sa vie.
Encore un bouquin où l'argent n'a aucune importance.
Son chagrin lui pèse alors elle part pleurer ses morts au bord de la mer.
En Irlande.
C'est "so romantic"...

Sinon, j'ai vu les filles, Petite Sœur commence à m'apprécier.
C'est bien.
Il aura fallu deux ans.
Les deux ans qu'elle a aujourd'hui.

Demain, nous fêterons l'anniversaire des trois.
Femme, fille et petite-fille nées le même mois.

Sinon rien, à part le commentaire débile de la nana qui me traite de vieille conne ainsi que mes lectrices.
Je peux écrire au nom de toutes qu'on s'en moque ?
Si mon écriture et mon amour de ma ville ne lui plaisent pas, qu'elle passe son chemin.

Sinon on dirait Louis XVI qui, le jour de la prise de la Bastille, a écrit dans son journal intime "14 juillet 1789 : Rien."

16/06/2015

Saviez vous que j'étais une gaffeuse ?

Je suis une gaffeuse.
Moins en vieillissant.
Quoique...

Je vous ai parlé d'un film avec Fabrice Luchini, film que j'ai regardé à la télé et que j'ai bien aimé.

Revenons à Luchini et à son air un peu égaré.

Un jour de mai j'étais avec le Goût, devant une librairie qui a disparu, la librairie Del Duca.
Je regardais les livres.
Je regarde toujours les livres.

J'aperçois Fabrice Luchini qui faisait la même chose que moi.
Il fouillait dans les bacs, parlait tout seul.
Il était vraiment étrange.

Le Goût regardait les livres, lui aussi, je le croyais à côté de moi.
Je ne lève pas les yeux et je murmure : "Minou, regarde, c'est Luchini, il est fou".

Silence étrange, je lève la tête et me trouve face à face avec l'acteur que je venais de traiter de fou.

J'ai continué à regarder les livres et Luchini a continué  à me regarder.

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