02/07/2018
Des roses blanches ? Tu rêves !
Adieu Berthe...
Tu n'espérais quand même pas que j'allais t'offrir des roses !
Des blanches en plus !
Je sais, je me suis fait avoir sur toute la ligne au début, ton prénom désuet, ton côté jeune fille de bonne famille.
J'ai été fou amoureux de toi au premier regard, tu as baissé les yeux modestement et je n'ai pas vu ton air triomphant.
Tu acceptais que je vienne t'attendre à ton travail.
Si j'avais connu la nature de ton travail, tes fréquentations, le voyou qui vivait avec toi et te dictait ta conduite, ça se serait arrêté dès le début.
J'ai voulu faire de toi ma femme. Non mais quel idiot !
Je t'offrais des bijoux, je voulais te faire rencontrer mes parents, tu trouvais toujours un prétexte pour repousser cette rencontre.
Je ne raconterais pas ici mes souffrances lorsque j'ai découvert la vérité.
Tu ne feras plus souffrir personne.
Je t'ai frappé avec rage. J'ai jubilé de voir ton corps à terre, inanimé.
J'ai jeté ton corps dans un ravin puis j'ai fait croire au village que tu avais suivi un colporteur.
Ton visage a été dévoré le premier, tu es désormais en bonne compagnie ave Capucine.
Elle aussi croyait pouvoir me berner.
L'idiote...
07:27 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : rose, jeu, lakevio, berthe
18/06/2018
Breakfast at Tiffany's
Devoir de Lakevio - Commencez impérativement votre texte par la phrase suivante : "Que peut-elle bien faire encore au-dehors, dans ce noir ?" Emprunt à Jean et sa divine Ondine.
- Terminez impérativement votre texte par la phrase suivante : "Elle farda ses joues et ses lèvres, avec minutie; puis, ayant gagné la rue, marcha au hasard." Emprunt à François et sa Thérèse D.
- Entre les deux, casez ce que vous voulez !
Que peut-elle bien faire encore au-dehors, dans ce noir ?
Elle cherche son chat.
Encore une fête où elle a trop bu.
Encore un appartement qu'elle ne connaissait pas.
Encore des jeunes gens charmants et cet ennui constant.
Elle a volé une petite cuillère pour sa collection, c'est maigre comme butin.
C'est assez sot comme comportement...
Je la regarde passer, elle ne sait pas que je pense à Truman Capote, cet écrivain de génie qui a noyé sa vie dans l'alcool, celui qui l'a crée fantasque, à son image.
Je me fais mon film, non, je me fais le film d'un autre, il pleut, Holly court, elle va le retrouver son chat...
Je ne peux même pas faire preuve d'imagination.
J'ai trop lu ce Truman Capote.
Et même relu.
C'est fichu, je n'ai plus qu'à fermer la fenêtre, oublier cette fille, sortir un livre au hasard, elle peut faire ce qu'elle veut, elle ne sera jamais Audrey Hepburn, d'ailleurs, il ne pleut même pas.
Pourtant je revois ce moment du film, celui où elle farda ses joues et ses lèvres, avec minutie puis, ayant gagné la rue, marcha au hasard.
09:30 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : devoir, lakevio, cinéma
04/06/2018
RATP.
éclat
farcis
musaraigne
saison
s'époumonait
retentit
machiniste
poubelle
document
distingué
Voilà...
Le métro arrive enfin. Il a l'air bondé.
Une grève, une de plus, par solidarité, un machiniste a été agressé.
Si les transports se mettent en grève à chaque agression, on peut reconvertir toutes les stations de métro en refuge pour migrants.
On peut même le faire sans un drame, sans un cri.
Ceux qui ne prennent jamais le métro seront contents de ne plus voir de tentes sur le bord du Canal Saint Martin, plus de poubelle débordante.
Et puis la marche, c'est bon pour la santé !
On pourra s'empiffrer de petits farcis sans prendre un gramme !
J'ai enfin réussi à pénétrer dans la rame. J'ai même trouvé une place.
Bon, j'ai fait semblant de ne pas voir cette femme enceinte...
Je vais pouvoir relire ce document, j'espère être distingué et dire adieu à ce poste sans éclat.
Le métro freine, fait quelques mètres et s'arrête.
Punaise ! Qu'il fait chaud ! Un cri retentit, un rat, non une musaraigne, on se demande ce qu'elle fiche là cette bestiole, on a plus l'habitude de voir des rats bien nourris traverser les voies.
Ma dernière copine s'époumonait lorsqu'elle voyait une souris traverser l'appartement.
Elle a fini par me quitter, pas uniquement à cause des souris, je n'étais pas fiable, pas propre.
Je commence à avoir trop chaud, me sentir à peu mal.
L'odeur des gens, le malaise monte, je me fredonne du M'sieur Eddy, c'était "ma dernière séance".
Je ne reprendrai plus le métro en cette saison...
09:34 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : lakevio, jeu, métro, grève
14/05/2018
Triangle amoureux.
Voilà...
Il a fallu que je crève alors que j'ai rendez vous avec Arthur, Jean avec sa tête de premier de la classe à traversé, sans regarder, pour me venir en aide.
Sauf que Jean est un crane d'œuf, un premier de la classe, un bosseur.
D'ailleurs, il suffit de le voir, maladroit, appliqué, espérant un regard, un signe de moi pour me demander de réviser avec lui.
Je n'ai pas envie de réviser, je veux vivre sans contrainte, être avec Arthur sans mentir à mes parents, je veux m'enfuir avec Arthur, vivre avec lui dans une mansarde à Paris.
Jean a fini de réparer la roue, il traine, il cherche à retenir Camille, il veut lui parler, il voudrait lui confier qu'il aime Arthur, qu'il est capable de tout pour lui prouver son amour, s'enfuir avec lui, vivre dans une mansarde à Paris avec lui.
Il espère que Camille lui confirmera qu'Arthur est gay.
07:20 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : jeu, lakevio, amour, délice et bicyclette
05/03/2018
Petit bleu.
En lieu et place du devoir "La lettre"...
ENVOYEZ UN TELEGRAMME - STOP
Vous pouvez l'écrire seul ou l'inclure dans une histoire. A vous de décider.
Tu me regardes de loin, sûr de toi, sûr de ton emprise sur moi, sûr de ta fortune.
Tu ne sais même pas que je ne t'aime pas, que je me moque de ta fortune, que ce mariage me fut imposé par ma famille.
Tu crois que j'envoie un télégramme à Eugénie-les-Bains, à mon hôtel préféré, que j'ai besoin de prendre les eaux, de me reposer pour concevoir ta progéniture.
Mon pauvre ami !
Tu ne sais même pas que les femmes ont recours à des artifices pour ne pas avoir d'enfant !
Le destinataire de ce télégramme, vous allez le découvrir à votre retour, c'est vous !
Ce "petit bleu" vous cueillera comme un uppercut !
Léon -STOP -
Je vous quitte- STOP -
Vous êtes un barbon ennuyeux - STOP -
J'embarque pour le Nouveau Monde - STOP -
Vous ne me retrouverez jamais - STOP -
Effectivement, Léon ne la retrouva pas.
On ne retrouva même pas ses restes.
Fallait pas embarquer sur le Titanic...
09:50 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : jeu, lakevio, petit bleu, rupture