Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/09/2020

Un diner presque parfait.

Hier nous avons passé la journée dehors avec des amis.
Presque toujours les mêmes amis.
Des amis qui ne râlent pas de porter un masque même lorsqu'il fait chaud.

Nous avons déjeuné dans un petit restaurant Thaï.
Toujours le même lui aussi.
Nous y avons nos habitudes.
C'est léger, assez bon et comme les portions sont petites, on ne risque pas la somnolence post-prandiale...

Puis nous avons parcouru Paris.
Il faisait lourd et nous avons décidé d'aller au square des Batignolles.
C'était sympa, les pelouses étaient squattées par de jeunes parents et des enfants qui couraient à quatre pattes.
À les voir, je n'ai eu aucun regret de la période où Merveille faisait la même chose.
Aujourd'hui je l'aime ado et ergoteuse.

Le temps a passé très vite au point que nous avons dû acheter rapidement de quoi dîner tandis que nos amis devaient rentrer.

Ce fut un repas entièrement raté !
De l'entrée au dessert !
Les petits poulpes achetés chez un traiteur italien étaient caoutchouteux à souhait.
Les petits supions impossible à couper sans un rasoir dit "coupe-chou".
La petite pizza aux oignons portait bien son nom.
Même mon "Laguiole" n'arrivait pas à la couper !
La seule chose de positive fut le nom de la pizza : elle débordait effectivement d'oignons.
J'ai compté trois olives et c'est tout...

Je rêvais d'un mille-feuilles de chez "Pain-Pain" mais nous n'étions pas rue des Abbesses alors le Goût a acheté un mille-feuilles dans une boulangerie connue.
Je suis presque sûre que ce mille-feuilles sortait d'une usine...

Étrangement, ce repas calamiteux nous a fait passer une excellente soirée.
Ce prolongement d'une journée agréable nous a égayés.

amis,promenade,paris

17/09/2020

La vie mode d'emploi.

dentiste,grève,chaleur

Nous avions rendez-vous chez le dentiste aujourd'hui.
J'ai gardé mes habitudes chez mon ancien dentiste, celui qui officie à dix minutes de train de Saint-Lazare.

Évidemment aujourd'hui, c'est grève, enfin une « grévette », juste deux lignes impactées à Saint Lazare.
Il se trouve que ce sont justement celles que nous aurions dû prendre pour nous rendre dans notre ancien coin...

J'attendais un rendez-vous depuis le début du déconfinement.
Il est finalement repoussé au 8 octobre.

Vous me direz, ce n'est pas grave.
Je vais essayer de conserver les deux couronnes qui ne demandent qu'à fuir...

Sinon rien...
La chaleur de ce mois de septembre ne me donne même pas l'envie de traîner dans un
« Paris sur masque ».
Je regarde la série "The Crown".
Après tout le monde évidemment.
Je la savoure et ne regarde qu'un épisode par jour.
On ne sait jamais, je sens revenir un « confinement "spécial vieux" » ainsi qu'une ponction sur nos retraites...

 

14/09/2020

Amours, délices et orgues

devoir de Lakevio du Goût_470.jpg

Mais que diable vient-elle d’apprendre ?
Cette toile qu’on pourrait croire de Hopper si cette impression de joie ne venait assurer qu’il ne pouvait avoir peinte vous inspire-t-elle ?
Si oui, il faudrait que vous y glissiez les mots :
- Amour.
- Sandwich.
- Lèvres.
- Téléphone.
- Besoin.
- Tournevis.
- Caleçon.
- Seins.
- Gare.
- Cheveux.
- Toilettes.

Ils venaient de se retrouver après une longue séparation.
Il était parti pour dix-huit jours.
Dix-huit jours !
Une éternité lorsqu'on se connaît depuis quelques mois.
À peine le temps de souffler lorsqu'on se connaît depuis plusieurs années.

Il avait pensé à lui ramener des fleurs.
Le baiser était chaleureux, sans arrière-pensée.
Elle ne pensait pas à la machine à laver en panne.
Elle ne pensait même pas à lui parler de tournevis.

Il n'était pas encore sorti de la gare qu'il pensait déjà à la suite.
L'odeur de ses cheveux et de son parfum lui avait donné des idées.

Il avait faim d'elle et faim tout court.
Dans l'immédiat un sandwich ferait l'affaire.
Après l'amour, après la douceur de ses lèvres, le contour de ses seins, il chercherait son caleçon et son téléphone, un passage aux toilettes.
Eh oui ! Même dans les histoires d'amour, sauf dans "Belle du seigneur", on passe aux toilettes.
On ne l'écrit pas forcément, c'est tout.

Maintenant, il avait besoin de dormir.
Après l'amour les hommes ont sommeil.
Les femmes non.
Alors elle pensait à la machine à laver.
Il devait absolument la réparer...

13/09/2020

Ne lisez pas cette note si vous êtes "politiquement correct".

Hier, nous sommes allés chez les enfants fêter l'anniversaire de l'Ours.
JJF souffre toujours et ne marche toujours pas.
Rien de nouveau chez elle depuis quatre ans et demi.
Seul l'état de ses épaules empire à cause des cannes...

P'tite Sœur m'a demandé de l'accompagner faire de la trottinette devant le groupe scolaire et Merveille a décidé de nous suivre avec le chien.
Puis, P'tite Sœur a voulu une glace.
Or, dans certaines banlieues, en dehors du centre ville, on ne trouve rien le samedi après-midi alors les filles m'ont emmenée jusqu'à ce très grand parc que je déteste mais où il y a un marchand de glaces.

Mes enfants habitent une "banlieue rouge" à côté de Paris.
Avant, cette banlieue était rouge parce que communiste.
Aujourd'hui, elle est rouge à cause du taux du Covid-19 et il faut donc sortir masqué, même dans les parcs.

Lorsque nous sommes arrivées dans ce parc, juste à côté du glacier, 90 % des personnes présentes ne portaient pas de masque.
Il faisait beau, le parc faisait le plein alors on y fêtait des anniversaires sans aucun respect des gestes barrières...

La quasi totalité des personnes sans masque étaient des Français d'origine maghrébine.
Des Français comme vous et moi.
C'est au moins la troisième génération née ici alors je ne connais pas les raisons de ce refus.
Tout comme ces ados sans masque qui ont essayé de nous coincer pour nous souffler au visage, je pense à une forme de provocation.

J'ai essayé avec les petites de rester à l'écart et la glace à peine achetée, je suis repartie avec les filles vers un endroit désert.

L'Ours m'a annoncé hier soir qu'on comptait encore plus dix mille nouveaux cas.
Je ne peut pas dire que j'ai été surprise...
Ce n'est pas politiquement correct mais c'est simplement ce que j'ai vu.

10/09/2020

Parfois je n'aime plus Paris.

paris,masque,civisme

Non, je ne vais pas encore déménager !
Juste je fatigue.
À chaque déménagement, je m'allège, en partie par choix, en partie parce que les déménageurs "oublient" toujours des colis.
C'est à l'usage qu'on s'aperçoit des pertes.

J'aime aller dans un musée lorsque j'ai envie.
Je n'ai pas envie de réserver un créneau pour parcourir des salles au pas de charge.
J'aime aller — pas souvent — au cinéma le matin pour être pratiquement seule dans la salle avec le Goût.

Je n'aime pas Paris sur masque et ses incohérences.
Passer masquée devant trois cafés, frôler la foule des gens en terrasse qui eux ne portent pas de masque.

D'ailleurs aujourd'hui, je vais faire comme eux.
Je vais aller chez le médecin pour mon renouvellement d'ordonnance.
Je vais partir masquée.
Je vais discuter avec un homme masqué pendant vingt minutes.
Puis, en sortant, je vais me précipiter dans un café, rien que pour pouvoir retirer ce fichu masque.

En arrivant, je retirerai ce "truc" mouillé, puant, et je vais le jeter.
Pas par terre comme beaucoup mais dans une poubelle.
Ce qui m'agace le plus ?
Porter un masque parce que c'est la loi et croiser tant de gens le nez au vent, les jeunes, les nounous, les vieux ventripotents et surtout les accros au téléphone, c'est à dire la majorité des gens.