30/09/2019
Coquillages et crustacés...
La plage est vide, plus de corps étalés et luisants d'ambre solaire.
Le soleil descend, le vent se lève.
Que font ces deux petites filles seules qui se tiennent par la main ?
Mais où sont donc les parents ?
Voilà ! Refaire l'histoire du Petit Poucet à l'économie avec deux enfants !
Bon, c'est petit et même pas digne d'un réalisateur de série B.
Elles sont mignonnes ces deux petites blondes...
Voyons... Un prédateur qui rôde...
Mais non, pas même un mauvais policier avec un "happy-end" et tout le monde en pleurs.
Jules, le directeur du journal vient de me donner ma chance !
Écrire une nouvelle en partant de cette photo.
Le lectorat ? La "ménagère de plus de cinquante ans".
En gros, il me faut écrire pour les mamies.
Je le sais bien que ces deux petites filles sont parties aux Roches Noires pour ramasser des coques pour leur grand mère.
Mais elles ne savent pas qu'on les cherche.
La troisième sœur, la grande, va tout expliquer aux parents affolés.
Elles seront embrassées, remerciées, tout finira bien.
Ça va faire vendre du papier, ça...
09:32 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : lakevio-le goût, la mer, petites filles
27/09/2019
Jour de pluie à New York.
Lorsqu'un film de Woody Allen sort, même si son pays ne le diffuse pas, j'y cours.
"Jour de pluie à New-York" ne m'a pas déçue.
Ce n'est pas un grand cru, d'accord, mais...
Le jeune Gatsby est magnifique.
Oui je sais, c'est facile...
Manhattan est superbe et me donne envie de retourner là-bas.
Woody Allen vieillit.
Alors ses films sont de plus en plus beaux.
Il est comme un peintre qui triche avec la couleur parce que ses yeux le trahissent.
Il use de filtres et il fait des films à l'image mordorée.
Sinon ses héros sont beaux, riches et l'amour y est volatil.
Le seul véritable amour profond de ce film est celui que Woody Allen voue à New-York.
09:30 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : cinéma, pluie, new york, manhattan
25/09/2019
Quelques faits sans importance ou avec.
Je n'écris plus tous les jours.
L'envie m'en manque.
Puis je me vois mal raconter que la dernière fois que je suis allée chez le médecin, j'ai oublié de lui donner ma carte VITALE.
Tout bénef' pour la Sécu...
C'est la rentrée, JJF a encore changé de classe, enfin d'hôpital.
Après la Pitié-Salpêtrière, Garches, Versailles, Avicenne et quelques autres, elle va maintenant aux Invalides.
J'ai oublié le nom exact de l'hôpital militaire.
Ils y sont donc allés lundi mais, avant de rencontrer le médecin, elle et l'Ours ont pu boire un café en regardant le dôme.
À défaut de remarcher sans béquille, elle est suivie attentivement.
Sans résultat probant mais suivie..
Cette histoire d'Invalides m'a fait penser au musée Rodin.
Qui m'a rappelé notre visite au Musée Bourdelle.
Comme celui du musée Rodin ou celui du musée de la Vie Romantique, le jardin est charmant mais je sais que je n'y retournerai pas.
De toutes ces promenades, il me revient qu'il m'arrive de voir des choses étranges.
Il y a quelque temps, en passant chez "Lafayette Gourmet", j'ai vu des touristes qui adorent prendre les photos les plus surprenantes.
Je me rappelle même avoir vu une jeune femme qui avait encore sa valise au pied, photographier les choux-fleurs...
Étonnant non ?
Mais bon, les jours filent, il pleut et je suis ravie.
J'avais l'impression de vivre à Tel-Aviv mais sans la mer.
Ouvrir la fenêtre et voir le ciel bleu, ça finit par être démoralisant.
Tandis que "le bruit doux de la pluie par terre et sur les toits".
Vous connaissez la suite...
10:02 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : hôpital, musée, lafayette gourmet
23/09/2019
La femme de dos.
Racontez-nous lundi un conte qui commencera par cette phrase du grand Albert :
« Solennels parmi les couples sans amour, ils dansaient, d’eux seuls préoccupés, goûtaient l’un à l’autre, soigneux, profonds, perdus. »
Conte qui se conclura par ces mots du familier Verlaine :
« Son nom? Je me souviens qu’il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la vie exila. »
Solennels parmi les couples sans amour, ils dansaient, d’eux seuls préoccupés, goûtaient l’un à l’autre, soigneux, profonds, perdus.
Ils dansaient pour la dernière fois.
Ils allaient se séparer et ils le savaient.
Je me projetais déjà dans ma nouvelle vie.
Une vie sans corvée, d'adolescente, une vie que je n'avais pas vécue car j'avais remplacé ma mère et élevé mes deux sœurs et mon petit frère.
Je ne voulais pas d'enfant.
J'en avais déjà élevé trois et trouvais cela suffisant.
Largement suffisant...
Je regarde le tableau qui représente exactement ce que je veux vivre.
C'est drôle comme les responsabilités exercées trop tôt peuvent rendre immature...
Lui, imbécile aveugle, pense qu'en perdant sa compagne il perd plus que l'amour.
Il voit à peine au delà de la perte d'une intendante.
De moi qui lui prépare ses bagages lors de ses fréquents déplacements.
De la cuisinière experte qui l'attend au milieu de la nuit.
Qui allait lui cirer ses chaussures maintenant ?
Nous dansons...
Nos corps s'accordent...
L'habitude ?
J'ai pensé à un ancien flirt.
J'allais essayer de le retrouver.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la vie exila.
09:57 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : jeu, lakevio-le goût, portrait
19/09/2019
La vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille.
Hier, nous sommes partis fêter l'anniversaire de l'Ours.
Anniversaire que nous aurions du fêter samedi mais qui fut repoussé car ils étaient tous malades.
Nous sommes montés jusqu'à la place pour prendre le bus.
Depuis des semaines l'affichage est en panne, ça doit être normal...
Arrivés à Saint-Lazare, le Goût, qui prétend ne pas voir clair, a aperçu de loin un train qui allait dans la banlieue des enfants.
Une proche banlieue de Paris mais pas celle des Balkany.
Le train a démarré dès que nous nous sommes assis.
L'écran indiquait comme prochain arrêt une ville du Val d'Oise dont nous ignorions même l'existence...
Le Francilien étant habitué aux facéties des transports, une voisine de siège nous a dit "c'est une erreur d'affichage...".
Trois secondes plus tard, l'écran nous a affirmé que le prochain arrêt serait "Paris-Saint Lazare" avec le même aplomb alors que nous atteignions notre station de destination.
Et on veut encore supprimer des agents...
Nous sommes arrivés à bon port et avons découvert un nouveau membre de la famille, une petite chienne adorable.
Les filles avaient récupéré mais pas leur mère, JJF respirait par cœur car l'asthme s'était invité à cet anniversaire.
La chienne allait bien, elle...
La Ventoline ne fonctionnant pas, j'ai suggéré les urgences car en banlieue on manque encore plus de médecins qu'à Paris et leur généraliste est parisienne.
JJF n'a jamais voulu alors nous sommes rentrés inquiets.
L'Ours doit nous donner des nouvelles ce matin...
09:40 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : anniversaire, train, chien