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14/05/2018

Triangle amoureux.

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Voilà...

Il a fallu que je crève alors que j'ai rendez vous avec Arthur, Jean avec sa tête de premier de la classe à traversé, sans regarder, pour me venir en aide.

Sauf que Jean est un crane d'œuf, un premier de la classe, un bosseur.

D'ailleurs, il suffit de le voir, maladroit, appliqué, espérant un regard, un signe de moi pour me demander de réviser avec lui.

Je n'ai pas envie de réviser, je veux vivre sans contrainte, être avec Arthur sans mentir à mes parents, je veux m'enfuir avec Arthur, vivre avec lui dans une mansarde à Paris.

Jean a fini de réparer la roue, il traine, il cherche à retenir Camille, il veut lui parler, il voudrait lui confier qu'il aime Arthur, qu'il est capable de tout pour lui prouver son amour, s'enfuir avec lui, vivre dans une mansarde à Paris avec lui.

Il espère que Camille lui confirmera qu'Arthur est gay.

12/05/2018

La vie mode d'emploi

Enfant je refusais de baisser les yeux donc ce n'est pas l'aigri de Saint Pardoux l'Ortigier ou du village à côté qui va m'empêcher d'écrire.

J'ai reçu tous vos petits mots et je vous remercie mais je ne vais finalement pas changer de blog.
Des malades j'en ai connu beaucoup sur les blogs.
Un moment, j'ai même fait l'objet d'une légende ou je n'apparais pas à mon avantage...

Nous avons vu les enfants et visité leur nouvelle maison.
C'est grand. Les filles ont déjà installé leur salle de jeux au sous-sol.
Je n'ai pas eu le droit de prendre une rose en partant.
Pas de miracle pour le pied de JJF.
Je crains fort que la rééducation ne prenne du temps.
Jeudi, nous sommes allés dans un restaurant chinois avec deux amis.
Un vrai restaurant chinois où la patronne comprend bien le français mais ne le parle pas.
On dirait moi avec l'hébreu, je comprends mais je suis muette...

Nous avons ri, marché, bu du café.
J'ai même dû subir un frotteur dans le bus !
Oui, à mon âge ! Je n'ai donc pas l'air si décati...
J'ai quand même fini par l'apostropher.
Puis en apostropher un autre, un dragueur lourd, dans un magasin de sport.
C'est bien la preuve que le sport est dangereux et que même les grand'mères ne sont à l'abri de rien...
Hier, nous sommes allés du côté de l'Opéra changer des bricoles au Goût, qui se voit portant du XL alors qu'il est "épais comme un casse-croûte de chômeur".

Nous sommes allés boire un café, vous savez là où les touristes viennent se reposer avant de reprendre leur car.
Nous y allons surtout pour le "Illy crema".
Honnêtement, je dirais qu'hier, une bonne moitié du car avait choisi de consommer au lieu d'entrer, d'aller aux toilettes et s'asseoir en attendant l'appel du guide.


Paris, amis, enfants, bonheur

11/05/2018

A mon anonyme.

A mon anonyme, pas si anonyme que ça, celui qui s'appelle Christophe, celui qui a fait fermer le blog de Bleck.

A celui qui utilise le réseau Tor, qui anonymise son IP, car même une idiote comme moi arrive à trouver quelques petits trucs.

Je ne vais pas engager une bataille judiciaire pour un blog.
Normalement, c'est une récréation pas une prise de tête.

Je vais donc laisser ce blog de côte mais ne crie pas victoire camarade.
Je n'abandonne pas, ce n'est pas mon genre.

J'ai un blog de secours, perdu dans les limbes du Web, inconnu de toi et de tes camarades caïds de cour de récré, le genre qui se cache pour cracher sur les autres.

A ceux qui en feront la demande par mail, je donnerai le lien.
Je le donnerai même a des anonymes.
Et même à Moune qui n'est pas d'accord avec moi mais ne me pourrit pas la vie.

Mais toi, Christophe et éventuellement tes petits camarades, vous irez vous faire voir sur un autre blog.

Vous devez avoir une vie bien misérable pour trouver du plaisir à emmerder une grand'mère qui raconte des petites choses sans importance.

09/05/2018

Moi, je fabrique des marionnettes.

Les cons ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.

Faites vous plaisir ! Pourrissez mon blog !
Demain, je ne suis pas là.

pantins, blog, futilité

07/05/2018

On dirait le sud

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Voilà...
C'est un jour de novembre, la pluie tombe, il fait presque froid.
Assise devant la table, les épaules recouvertes d'un châle, au crépuscule de sa vie Louise regarde des photos.
Elle est seule dans cet appartement. Il n'y a personne pour l'aider à mettre un nom sur les visages, sur un lieu, sur des paysages.

Allez savoir pourquoi elle s'attarde longuement sur cette carte postale égarée parmi les photos.
Elle sourit, elle se dit : "On dirait le sud".
C'est un sourire heureux, un souvenir joyeux, elle cherche dans sa mémoire défaillante.

Puis ça lui revient. Elle se revoit jeune, en Croatie, prenant un petit bateau avec son mari et une amie, ils allaient d'île en île.
Elle ne sait plus quand exactement, elle est si fatiguée.
Elle referme la boîte, s'installe dans son fauteuil et s'endort.
Elle rêve...