12/05/2018
La vie mode d'emploi
Enfant je refusais de baisser les yeux donc ce n'est pas l'aigri de Saint Pardoux l'Ortigier ou du village à côté qui va m'empêcher d'écrire.
J'ai reçu tous vos petits mots et je vous remercie mais je ne vais finalement pas changer de blog.
Des malades j'en ai connu beaucoup sur les blogs.
Un moment, j'ai même fait l'objet d'une légende ou je n'apparais pas à mon avantage...
Nous avons vu les enfants et visité leur nouvelle maison.
C'est grand. Les filles ont déjà installé leur salle de jeux au sous-sol.
Je n'ai pas eu le droit de prendre une rose en partant.
Pas de miracle pour le pied de JJF.
Je crains fort que la rééducation ne prenne du temps.
Jeudi, nous sommes allés dans un restaurant chinois avec deux amis.
Un vrai restaurant chinois où la patronne comprend bien le français mais ne le parle pas.
On dirait moi avec l'hébreu, je comprends mais je suis muette...
Nous avons ri, marché, bu du café.
J'ai même dû subir un frotteur dans le bus !
Oui, à mon âge ! Je n'ai donc pas l'air si décati...
J'ai quand même fini par l'apostropher.
Puis en apostropher un autre, un dragueur lourd, dans un magasin de sport.
C'est bien la preuve que le sport est dangereux et que même les grand'mères ne sont à l'abri de rien...
Hier, nous sommes allés du côté de l'Opéra changer des bricoles au Goût, qui se voit portant du XL alors qu'il est "épais comme un casse-croûte de chômeur".
Nous sommes allés boire un café, vous savez là où les touristes viennent se reposer avant de reprendre leur car.
Nous y allons surtout pour le "Illy crema".
Honnêtement, je dirais qu'hier, une bonne moitié du car avait choisi de consommer au lieu d'entrer, d'aller aux toilettes et s'asseoir en attendant l'appel du guide.
09:16 | Lien permanent | Commentaires (36) | Tags : paris, amis, enfants, bonheur
04/02/2017
Tous en scène.
Hier, nous sommes allés chercher les filles à l'école.
J'ai attendu Merveille.
Le Goût est parti chercher P'tite Sœur à la maternelle.
J'ai pensé à lui dire "et surtout n'oublie pas son cartable !"
Merveille sort de l'école pâlichonne de faim et de mauvaise humeur.
On a donc commencé par la disputer avant de lui donner des gâteaux à grignoter.
Moins pâle, elle est redevenue souriante.
Le temps était triste, derrière les fenêtres du McDo on a regardé dehors et on s'est demandé ce qu'on allait faire des petites.
Le Goût a suggéré de les vendre.
J'ai emmené Merveille voir ce qu'on donnait au cinéma à côté.
Merveille voulait voir "Tous en scène".
On s'est demandé comment ça allait se passer avec la petite qui n'était jamais allée au cinéma.
On a tenté la chose.
On était un peu inquiet, le film était long, près de deux heures.
Les trois enfants ont été enthousiasmés.
Oui, il fallait voir le Goût, Merveille et P'tite Sœur se trémousser, danser, rire et chanter.
J'avais prévu de sortir en cas de pleurs, rien, elle a été ravie, elle a chanté, bougé en rythme sur mes genoux.
"Tous en scène" est un dessin animé très sympa, drôle, une comédie musicale qui met en scène des animaux.
On y voit une souris malhonnête, une jeune éléphante timide, un gorille dont le père est un gangster.
En sortant, "on a fait quatre heures" au McDo.
Oui, je sais, c'est mal.
La petite a inauguré la tape sur les fesses car elle a tenté "je me roule par terre pour avoir un jouet".
Hélas pour elle, je déteste ça, le chantage et les enfants capricieux.
Heureusement, elle a une heureuse nature et a arrêté de bouder rapidement.
Merveille a une patience d'ange avec sa sœur qui ne la laisse pas souffler un instant.
Ça ne paraît pas comme ça, à lire, mais ça a été une très chouette journée.
La semaine prochaine, elles auront chacune leur journée.
Ça nous fera deux rudes journées au lieu d'une...
10:04 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : les filles, cinéma, bonheur
19/11/2015
Manuel de survie à l'usage des grand'mères
Vous commencez par aller chez le dentiste à pied en chantonnant "Gare aux barbus".
Une adaptation libre de "Le Gorille" de Brassens.
Vous ne croisez pas un bus.
Vous en concluez que les barbus n'aiment pas être traités de barbus.
Penser à demander à l'Ours de raser sa barbe de trois jours.
Arriver chez le dentiste.
S'apercevoir qu'il ne sait pas pourquoi ses clients annulent.
Il est traumatisé le pauvre.
Il faut le consoler.
Pour vous remercier, il appuie là où ça fait mal.
Monter chercher les filles.
Avec le grand-père, emmener les filles au square.
Voir la petite faire du toboggan.
Expliquer à la grande qu'elle est trop protectrice avec sa sœur.
Lui demander de vivre sa vie et laisser sa petite sœur vivre la sienne.
Passer au Monoprix.
Le monstre est dans sa poussette, pile à la hauteur des calendriers de l'avent K.
Ressortir avec un calendrier K. alors que vous êtes contre ces cochonneries à l'huile de palme.
Entendre Merveille nous donner des conseils pour s'occuper de sa sœur.
C'est bien la fille de son père.
Lui rétorquer qu'on n'a abîmé ni son père, ni elle.
Les barbus sont encore des barbus mécontents.
Alors rentrer à pied...
Bien dormir.
Se moquer de l'état d'urgence.
Se dire que tous les gouvernements ont toujours eu envie de restreindre nos libertés.
Se dire qu'avec une augmentation de retraite de 52 cents, on n'aura pas besoin d'eux pour se restreindre.
09:36 | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : dentiste, petites filles, bonheur
26/01/2015
Il suffit de peu de chose.
Nous n'avions pas vu nos Merveilles depuis quinze jours.
Nous avions fêté l'anniversaire du Goût.
Les petites profitaient de leur mère et c'est rare.
Dans ces cas là, nous nous faisons donc discrets.
Puis, le Goût a été malade.
Ce n'était pas le moment de refiler une gastro à une JJF qui sort de la grippe, alors nous avons attendu.
Hier, nous avons été invités.
C'est l'Ours qui cuisine, "curry vert de poulet".
La toute petite s'était invitée sur les genoux de son grand père, elle a même refusé de me dire bonjour.
La grande m'a chanté une chanson sur l'hiver.
C'est dramatique d'écrire ça mais Merveille chante faux comme sa grand mère et son père.
C'était bien.
C'est toujours bien...
10:23 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : merveilles, repas, bonheur