Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/06/2018

Littérature.

En ces périodes de politiquement correct où frôler la main d'une honnête femme peut vous conduire à l'ostracisme, je ne vais pas donner le titre du bouquin qui me sert à m'endormir le soir.

Je lis tout, j'adore Agatha Raisin, des petits livres lus en deux jours et immédiatement oubliés, Jane Austen, Barbara Pym et bien d'autres.

Je n'ai jamais voulu être directeur de conscience.
Je n'ai jamais voulu être une libraire "élitiste".
Je n'ai donné mon avis que sollicitée.
Tout le monde, moi la première, ne peut pas lire les œuvres de Teilhard de Chardin.

Mais hier soir, j'ai lu deux phrases de mon bouquin au Goût :

"Pour l'instant, tu déambules, sereine dans la galerie commerçante aux allures d'atrium antique. Après dix jours de pluie le ciel a retrouvé une belle teinte bleu turquin."

Nous avons bien ri.
Le Goût m'a dit "tu paries que sous peu on aura droit aux "jambes gainées de nylon" ? "

Avouez que vous avez peur !
Pourtant cet écrivain est plus vendu que Modiano.
Serait-ce le nouveau Guy Des Cars ?
Si vous t
rouvez l'auteur, vous ne gagnerez rien sauf ma considération...

26/06/2018

L'aventure, c'est l'aventure.

Merci à Célestine pour le rappel de ce moment.
Je ne suis pas une aventurière, plus exactement je suis une aventurière qui aime son confort.
Pas "l'aventurière sac-à-dos", pas non plus ""l'aventurière Hilton".
Je n'aime pas la chaleur mais j'aime le désert.
Celui du Néguev et celui de Pétra, les déserts où je respire bien, où la chaleur est sèche.

Je comprends Ben Gourion qui a fini sa vie dans le Néguev avec ses livres.

Nous habitions Tel-Aviv (la colline du printemps). C'est l'Amérique au Moyen-Orient.
Le Goût travaillait beaucoup alors je m'ennuyais. Je prenais donc l'avion pour aller "respirer" l'air de Paris.
Je voulais mettre des pulls, avoir froid...

Mais revenons à Pétra.
Un week-end de "Shavouot", oui là bas, les jours fériés ne s'appellent pas pareil, c'est l'équivalent de la Pentecôte ici, nous sommes partis à Pétra.

Un peu tard dans la saison alors il faisait très chaud. Nous avons attendu à la frontière israélo-jordanienne pendant des heures.
On nous a échangé moyennant finances, comme des otages, un visa quand tu es un Américain coûte plus cher qu'un visa quand tu es Français.
Compter le "dinar pour Français" à un franc et les "dinar pour Américain" à un dollar...

Nous avons vu Aqaba, juste le temps de se dégourdir les jambes et hop dans un mini-bus direction Pétra.

Arrivée à l'hôtel avec piscine glacée et paysage magnifique.
J'ai eu l'impression de me retrouver dans un film hollywoodien où la production aurait fait des économies.
C'était un palace un peu décati, avec des serveurs partout, il ne manquait qu'Hercule Poirot pour se croire dans un roman d'Agatha Christie.
Pétra, c'est superbe, c'est encombré comme l'Opéra à dix-huit heures.
Vous y êtes surveillés comme le lait sur le feu.
Vous ne sortez pas du site même pour déjeuner.
La suite à montré qu'on ne doit pas manger de salade à Pétra...

israël pétra,souvenirs

 

25/06/2018

Festin d'ogre

lakevio.jpg

Cette fois-ci, la "lettre oubliée" doit être prise au pied de la lettre si j'ose dire !

Il s'agit du caractère et non du feuillet !

Pouvez-vous écrire une courte histoire sans utiliser la lettre A ?...


Menu.
Le Chef vous propose :

Le choix de six ou douze huîtres.
Le gigot bien doré et goûteux et ses petits pois du jour.
Le Reblochon crémeux ou un simple crottin de chèvre.
Les chouquettes remplies de crème fouettée.
Ce déjeuner se termine sur une note fruitée.
Un petit verre de digestif le clôt sur une vieille bénédictine.

Un festin de roi pour des ogres plutôt fines gueules.



 

22/06/2018

Prends garde à la douceur des choses.

Hier, nous sommes allés déjeuner avec une amie.
Rapidement, trop rapidement hélas car elle devait retourner travailler.
Non, il n'y a pas que des gens inutiles ou qui se contentent de coûter à la collectivité...
Je dis ça parce qu'on nous le répète chaque jour.
Ceux qui nous le jettent à la figure oublient que nous sommes la génération qui a le plus cotisé.
Pire ils oublient que nous les avons élevés.
Très mal apparemment...
Au moment de partir, j'ai voulu comme chaque fois, mettre la petite chaîne avec un cœur que m'a offerte le Goût pour un anniversaire.
Je l'ai cherchée vainement alors j'ai mis mon rang de perles pour retrouver cette amie.
Dans la bagarre, j'en ai oublié d'éteindre ma machine à laver.
Chose que je n'ai jamais oubliée depuis le jour où lorsque je suis revenue du travail, ma machine avait inondé l'appartement, celui du dessous et jusqu'au parking du sous-sol.
Le mot "parquet flottant" avait pris tout son sens...

Quand nous sommes revenus, l'eau était restée à sa place, la machine éteinte et, miracle, j'ai retrouvé ma chaîne.

Puis cette nuit, endormie avec mon livre et la lumière allumée comme souvent, nous avons été réveillés par les pompiers en bas de chez nous.
Nous les avons entendus dans l'escalier.
Ils sont allés au quatrième.
Personne n'a bronché, personne sur les paliers.
Cet immeuble reste imperturbable ou presque vide.
A moins que tout le monde ait le sommeil profond que donne la bonne conscience...
La promenade dans Paris était comme d'habitude agréable.

Ce blog devient un exercice d'écriture.
Comment ne parler de rien et essayer d'intéresser son lectorat ?

petit coeur, déjeuner, amitié

20/06/2018

Marcher le nez au vent.

Il n'est pas toujours nécessaire de prendre l'avion, le train ou le bateau pour changer de ville, il suffit de se promener le nez au vent.

Changer de trottoir nous fait changer de ville.
Se retrouver dans un souk moyen-oriental à quelques stations de bus de chez soi nous fait changer de monde.

Le "marché de l'Olive" est une parenthèse.
A l'opposé des touristes de Montmartre.
Sans que ses habitants soient vraiment du quartier...
C'est un quartier étrange, un coin de Paris cosmopolite.
On n'y rencontre pas d'écrivains, d'acteurs mais on y trouve les derniers Parisiens.
Les vrais, ceux d'avant, ceux qui feraient peur au touriste américain...

Bon, les fumeurs de cracks sont visibles et abîmés et je n'irai pas traîner la nuit dans ce coin où pourtant j'ai vécu quelque temps avant d'aller m'embourgeoiser -mais pauvrement- dans le Marais.

C'est un de ces endroits de Paris où on peut discuter sur le trottoir avec quelqu'un qu'on n'a jamais vu et qu'on ne reverra sans doute jamais.

Cela dit, les légumes y sont beaux et comme nous ne nous nourrissons pas exclusivement de gâteau aux pommes caramélisées, c'est bien aussi.

Le Goût n'a pas résisté au "pata negra", vous avez le saucisson ibérique fourni par des cochons qui ne mangent que des glands.

Paris, marché de l'Olive, promenade

Paris, marché de l'Olive, promenade