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23/05/2018

Chantons sous la pluie.

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Hier, nous étions tranquillement assis en terrasse d'un café au métro Duroc.
O
ui, je sais ce n'est pas notre coin mais nous avons des souvenirs d'anniversaires fêtés dans un restaurant que nous aimions.
« Les délices de Setchuan ».
R
estaurant disparu depuis de nombreuses années.
Nous étions là, tranquilles, lorsque le ciel nous est tombé sur la tête.
Du tonnerre, de la pluie, de la grêle.
Le Goût pressé et mouillé a sauté dans le premier bus.
J'ai suivi…
Le bus n'allait pas chez nous mais nous étions au sec.
Nous sommes arrivés Porte de Champerret, il pleuvait toujoursC'était violent et il nous a bien fallu descendre car nous étions arrivés au terminus…
Nous avons "couru", nous sommes arrivés « trempés à tordre » à l'arrêt du PC qui allait nous lâcher à la Porte Montmartre pour reprendre un autre bus.
Pas un chat, même mouillé, dans les rues.
Des embouteillages tels que le bus faisait du sur place.
Nous étions ravis car nous avions l’espoir que la pluie cesserait avant que nous descendions du bus.
Jusqu'au bout nous avons espéré arriver après la fin de l'orage.
Peine perdue ! Une fois bouchonnés, changés, les fenêtres refermées sur un tapis mouillé qui en garde des traces, un pâle soleil nous a
 fait de l'œil.

10:35 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : pluie, orage

22/05/2018

Conte du mardi.

proust,littérature,paris promenade

"Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois à peine ma bougie éteinte"...
J'ai arrêté à la page 38.
Je ne "relis" pas Proust, je ne le lis pas.
J'en ai lu un au lycée, celui que j'ai dû lire en sautant des pages : "Un amour de Swan".

Je me souviens plus de l'odeur des asperges qui cuisent que de la fameuse madeleine.
Je suis allée visiter la maison de Tante Léonie où Proust a passé peu de temps à cause de ses violentes crises d'asthme.

Hier, je suis allée rue des Abbesses chercher mon pain chez le "Grenier à pain".
Je suis une Parisienne donc forcément snob ou bobo, peut être même les deux.

C'est drôle cette image qui colle à la peau des Parisiens.
On les voit tous sur le même modèle.
Venez donc faire un tour à Paris. D'une rue à l'autre la population change.
Dans mon quartier, vers le bas, l'accent parisien règne encore en maitre tandis que vers le haut c'est plutôt la chevelure blanche genre "sénateur américain".
Mais tous comptent. Il semblerait que pour tous le moindre €uro est important.

Je suis de gauche forcément puisque je suis parisienne !
C'est raté ! Je ne suis plus rien car la politique m'ennuie, elle m'a trop déçue.

J'aime les librairies et les musées. Je me promène dans ma ville et je ne m'en lasse pas.

Après, je ne le dis pas ma vie est loin d'être aussi lisse que ça, j'ai beau être une Parisienne, je ne suis pas une caricature...

21/05/2018

Le voyageur immobile.

lakevio.jpg

Il est six heures du soir, l'été. Il fait chaud même le linge est immobile, pas un souffle de vent, même les cigales sont silencieuses.
Je regarde ce tableau. Il ne me parle pas. Il faut dire que j'ai Giono dans la tête.
Manosque que je ne connais pas, Giono dont je n'ai jamais aimé les livres.
"Regain", "Que ma joie demeure", je n'ai que le souvenir de lectures ennuyeuses.

Un "écrivain paysan", le voilà le problème !
Je suis un pur produit de Paris ! Presque une caricature !
Lorsque par hasard je pars, je change de ville...

Samedi, nous avons déjeuné à la brasserie du Printemps avec une amie, avant d'aller à la recherche de coussins pendant que le Goût allait récupérer un livre commandé à la FNAC.

Comment voulez vous que ce tableau me parle ?
Je le regarde, j'ai trop chaud, je rêve de Trouville.
Vous me voyez à Manosque en train de relire Giono ?
Je ne changerai plus, je ne peux pas écrire de texte sur ce tableau...

17/05/2018

La recherche.

Hier je suis partie avec le Goût à Beaubourg.
La vérité vraie, c'est que je voulais d'abord aller au Forum des Halles, que je déteste pour y trouver des chaussures.
C'est le seul endroit où je trouve, non des "Montres molles" mais des "ballerines molles".

Le Goût, profitant de mon ignorance toute relative du quartier car les enfants y ont vécu, a décidé de me traîner avenue de Clichy pour prendre le 74.
On a attendu le bus.
"Il n'est jamais venu laï laï laï laï".
L'attente prévue de huit minutes à notre arrivée.
Trente longues minutes écoulées, il nous aurait fallu patienter encore quinze longues minutes pour voir peut-être le 74.

Alors nous sommes entrés dans un magasin de chaussures bas de gamme.
C'est dans ce genre de magasin qu'on trouve des ballerines molles en plastique pleine peau.
Hélas, trois fois hélas, je n'ai pas trouvé mon bonheur, j'ai reculé devant la ballerine motif serpent en...(matière inconnue).

Ma vie est passionnante, je sais.

ballerines molles, forum des Halles

15/05/2018

Voyage, voyage...

déménagements,hôpital,le goût

Hier j'ai accompagné le Goût à l'hôpital à l'autre bout de Paris.
Sous la pluie...

Notre dernier déménagement a laissé des traces sur le corps de rêve de l'homme qui partage ma vie depuis si longtemps.
Nous avons passé deux heures dans cette Fondation crée en 1906 pour venir en aide aux nécessiteux de l'Est Parisien.

Deux heures, c'est peu dans un hôpital.
En deux heures, le Goût a vu un chirurgien, fait une prise de sang, obtenu un rendez vous avec l'anesthésiste et a déjà une date d'opération fixée au 5 juin.
En principe il ne restera que la journée à l'hôpital.
Il n'en sortira que si je vais le chercher.
Fini les charges lourdes !
Terminé le port des cartons !
Fin du remontage des meubles !
On doit devenir sédentaire !
Où payer beaucoup plus cher pour déménager...

En sortant, nous nous sommes restaurés, puis nous sommes allés boire le café chez une amie qui habite le coin.
C'était bien malgré la visite à l'hôpital.