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10/01/2018

Jours calmes

Nous avons trouvé nos marques.
Les commerçants commencent à nous connaître.
Nous avions pris l'habitude de monter.
Nous prenons l'habitude de descendre.
Nous descendons vers le côté XVIIème.
Le XVIIème vivant, celui qui a l'accent parisien même lorsqu'il est né ailleurs.

Ensuite, heureux, nous retournons trouver le calme tout juste troublé par la sortie des enfants du collège.
C'est chouette d'habiter à côté d'une école.
Les enfants, c'est la vie.

Lundi, nous nous sommes retrouvés dans notre ancien quartier pour un tour au Monoprix.
Il a fait peau neuve.
Nous avons bu un café dans "notre café", qui a changé de propriétaire.
Il est devenu bruyant, mettre de la musique partout, ça fatigue.

La petite n'a pas fait sa rentrée, elle est encore malade.
Elle suit le même chemin que sa sœur qui a passé ses deux premières années de maternelle sous antibiotiques.

Ce matin, comme presque tous les jours, il pleut un crachin breton sur Paris.
Tornade me dirait, "c'est vivifiant ! ".
Ce n'est pas le terme que j'utiliserais...

Voila, c'est tout.
Il n'est pas facile d'écrire les petits bonheurs.
Ils sont difficiles à exprimer mais je préfère pédaler dans la guimauve que revivre certains moments...

Paris, quarties r d'hiver, pluie

08/01/2018

Le sens du devoir...

lakevio.jpg

Elle rentrait tranquillement.
E
lle n'avait pas résisté aux tulipes.
Elle a entendu le téléphone sonner et s'est précipitée.

Elle a abandonné son sac, ses gants et a couru, le téléphone lui laissait entendre que la personne allait raccrocher.
Elle a abandonné l'idée d'allumer une cigarette et s'est promise, une fois de plus d'arrêter...

- Agatha Carter ?

- Elle-même, je vous écoute.

- Je suis Arthur Rimbaut, avec un "t", des éditions de l'Eléphant Bleu.
Nous envisageons de publier votre roman, il a des accents de sincérité qui vont plaire aux lecteurs.

- Je vous remercie, je dois réfléchir, j'ai envoyé ce manuscrit sur un coup de tête, je ne sais pas si j'ai envie de le voir publié, je vous rappelle.

Agatha allume machinalement une cigarette.
Elle se voit assise écrivant rageusement sa colère, sa frustration et racontant les manies, la mesquinerie, la maladresse de son mari.
Puis racontant sa rencontre avec un autre homme, ses escapades, le plaisir, l'envie de partir avec cet homme, ses hésitations, le départ de son amant.

Elle a peur, si son roman est publié, que son mari ne découvre tout...

L'envie de voir son nom sur une couverture de livre est la plus forte.
Elle se voit signant dans des salons prestigieux, son livre en tête des meilleures ventes.

Elle rappelle et signe.

Aujourd'hui, elle est mariée avec Paul un écrivain rencontré chez une libraire parisienne...

07/01/2018

Je me force.

Déjà il pleut.
J'ai une pile de repassage qui m'attend et rien que cette pile peut gâcher un dimanche pluvieux.
Aucun film ne me tente.
Le Goût a bien supporté de prendre une année de plus.
Il faut dire que depuis qu'on lui a retiré un rein, il prend la vie comme elle vient et dans l'ensemble, il est heureux.

Comme tous mes blogs amis ferment les uns derrière les autres, je me dois de faire de la résistance.
Je dois continuer cet exercice, de moins en moins matinal, pour faire fonctionner mes quelques neurones.

Je n'ai même pas envie de râler contre notre Président même si mon pouvoir d'achat a encore pris une claque...

Je veux juste vous lire.
Je veux juste voir Eugénie grandir.
Je veux juste continuer à regarder les découvertes de Lakevio.
Je veux juste voir les jardins de Tanette et de Colette.

J'ai déjà perdu des blogueurs définitivement.
Non, ils ne reviendront plus car la mort a un côté définitif...
Alors vous ! Oui vous, les vivants ! Je vous demande de faire un effort, de faire comme moi, écrire des petites choses sans importance.

pluie,dimanche,repassage

 

05/01/2018

Trois ..six..neuf

Hier matin, avant de m'apercevoir que je ne voyais plus clair à cause de la fièvre, je voulais vous parler de Colette.

Pas la Colette des Claudine mais celle qui déménage, qui est casanière et vagabonde.
Non, ce n'est pas antinomique, je le sais, je suis comme ça.

Je me délectais à lire ses séances de déménagement où, à cinq heures du soir, le nouvel appartement ressemblait à un chantier où s'amoncelaient les paniers, où boitaient les meubles éprouvés par la nouvelle migration.

Elle parle aussi des pertes, des objets mis au rebut, des découvertes.
Elle parle des tares du nouvel appartement.

Inutile de vous dire que ça me parle.
D'autant plus que la propriétaire d'une librairie où j'ai travaillé m'avait dit, "vous avez la coiffure de Colette, pour le talent..."

Autrement, je n'ai pas la grippe, je n'ai pratiquement plus de fièvre, j'attends lundi et je vais voir mon généraliste dans le Marais.

On a annulé l'anniversaire du Goût, je ne veux pas filer un virus aux filles.

Colette, déménagements, Paris

02/01/2018

Voici venu le temps.

Voici venu le moment de vous souhaiter la bonne année.

Je ne sais pas donner dans le sirupeux.
Je n'ai pas les doigts collants de miel.

2018, comme toutes les années, vous réservera du bon et du mauvais.

Je vous souhaite du très bon et peu d'emmer...ts.
On sait qu'on ne peut pas échapper à son destin.
Je vous jure  ! Je n'ai pas regardé Sissi à la télé en cette fin d'année.
Je n'ai pas revu non plus "Mamz'elle Scawlett".

En 2018 comme en 2017, je résisterai au politiquement correct, au sentimentalisme et aux bons sentiments.

Je n'aime pas le sucre, ni dans le café, ni ailleurs.

En revanche ceux qui sont malades, tenez bon, les fauchés, essayez de vous offrir quelques menus plaisirs, certains sont gratuits.
Les aigris, je ne peux rien pour vous.

Je ne vais pas jouer Pagnol.

- Bonne année, bonne santé et le paradis à la fin de l'année !

Je vous souhaite de faire votre paradis sur cette terre qui est parfois si jolie.

2018, voeux, politiquement correct