Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/03/2019

Je réfléchis.

Il est loin le temps où j'écrivais facilement...
A ma décharge nous habitions un quartier animé.
"Quartier animé", c'est une façon gentille d'écrire que les bars, les "relous" et la restauratrice de l'immeuble amenaient une certaine animation au quotidien, de jour comme de nuit.

Ici, pas de voisine folle qui se jette par la fenêtre avec le "Da Vinci Code" à la main.
Il est possible que la lecture de ce truc explique à elle seule son geste...
Je vous rassure, elle n'en est pas morte mais internée.
Elle était connue des services de santé pour avoir envoyé des bouteilles de verre sur les enfants de l'école maternelle voisine.

Habitant au premier étage, on avait entendu la chute puis la douce voix d'un pandore m'avait demandé si j'avais une idée de qui était la femme couchée en bas.
J'avais proposé "la folle du quatrième".
Le pandore nous avait ensuite enjoint de dormir.
Comme si c'était possible...

Facile à dire, difficile à faire.
Les pompiers grimpaient les escaliers quatre à quatre avec leurs lourdes bottes, les policiers discutaient à voix haute, la lectrice gisait sous la fenêtre de la chambre.

Ici, il y a juste un chatte vagabonde, grasse comme une loche, qui prend l'ascenseur pour ne pas user ses pattes.
Essayez donc d'écrire un truc passionnant sur un immeuble quasiment toujours vide avec des enfants blonds très très bien élevés.
N'allez pas croire que je regrette l'animation de mon ancien quartier, je regrette juste la matière pour écrire chaque jour.
Je suis en train de terminer avec peine "L'a-t-elle empoisonné ?"
J'arrive à la fin, je ne le sais toujours pas.
Maintenant j'attends.
Va-t-elle être pendue ?

 Soleil, promenade, lecture

 

27/03/2019

Thé hier.

thé,clavier,sans le a,le goût

Le Goût est assez maladroit.
Il casse les verres, les plats.
Surtout il renverse beaucoup.
Sauf son whisky, enfin une fois il a quand même cassé une bouteille quasiment pleine de "single malt" sur le carrelage...

Donc, le Goût boit du thé, deux litres de thé par jour.
C'est une prescription médicale, pas le thé mais boire deux litres de liquide par jour.
Il avait commencé par la grenadine, j'ai dû lui expliquer qu'il n'avait plus qu'un rein et qu'il valait mieux éviter de devenir diabétique.

Revenons à notre théière.
Elle est posée sur sa table, son mug à côté, son clavier et quelques trucs, un livre, les tickets de CB, un carnet, des crayons.

Le Goût a renversé son thé sur son clavier, qui n'a pas aimé.
Son clavier lui avait supprimé les majuscules, les "a" et je ne sais plus quoi.

Un Goût sans ordinateur, c'est un poisson sans bicyclette, alors hier, on est parti à pied à la Madeleine, dans un magasin connu pour essayer de fourguer le plus de trucs possibles à ses clients, même des nouveaux contrats d'électricité.

Le Goût a un nouveau clavier, avec les majuscules, les "a" et toutes les autres lettres.
Je l'entends taper.
Le thé n'est pas encore sur la table.

Parions qu'il va faire attention quelques jours...

25/03/2019

Le téléphone pleure...

eu,lakevio,téléphone

 

Luce appelle Francis.

Nous ne connaissons que les réponses de Francis.

A vous d'imaginer  et d'intercaler ce que raconte Luce,

connue pour être très bavarde en toutes occasions,

et surtout au téléphone.

 

- Bonjour, c'est Luce, je  ne te dérange pas ? Je vais être concise pour une fois. Au fait, tu sais que Paul... Non je te raconterai ça une autre fois.

- Oui

- Tu sais que mon histoire avec Arthur ne me convient plus ? Il est tellement silencieux, je m'ennuie avec lui. Lorsque je lui raconte -avec humour, tu me connais-, mes histoires de bureau, il monte se coucher, tu trouves ça normal ?

- Non

- Alors, que je n'avais pas envie de me retrouver seule, même si Arthur n'est pas l'homme idéal, j'ai retenu dans un bon restaurant pour essayer de lui faire comprendre ma personnalité complexe. Il a refusé ! Tu veux bien venir me tenir compagnie ?

- Mais comme tu veux.

- Tu es vraiment un chic type.

-Ah bon.

- C'est dommage, on n'est jamais sorti ensemble, on pourrait tester notre entente, tu es tellement à l'écoute...

- Mais non.

- Tu as sans doute raison, faut pas gâcher cette belle amitié. Je peux te téléphoner à chaque fois que je me fais larguer.

- Pas cette fois...

- Pourquoi, je sais, c'est cette garce de Juliette, elle trouve que je te prends pour un coursier, un déménageur, que je me sers de toi, tu la crois ?

- Pourquoi pas.

- Non, pas toi ! Tu es mon roc, mon meilleur ami, le seul qui connaît mes faiblesses, mon manque de confiance en moi, tu le sais ?

- Ah non

- Il n'est pas question que je lâche Arthur. Si tu me lâches je suis fichue ! Vous êtes vraiment tous pareils.

- En effet

- Mais tu ne m'écoutes pas, je viens d'ouvrir mon cœur et toi, tu ne m'aides pas du tout !

- Peut être

- Je crois que je vais aller voir Pauline, les femmes savent mieux écouter.

- Fais pour le mieux.

- Tu viendrais pas boire un café avec moi, j'ai besoin d'aide.

- Oui

- Tu me promets que tu ne défendras pas Arthur ?

- D'accord.

- Tu le sais que tu es mon meilleur ami, c'est mieux qu'un amant. D'ailleurs je n'en garde aucun.

- C'est ça.

- Je me prépare et j'arrive.

- A tout à l'heure.

23/03/2019

Le Goût a dit : "Force toi" !

Alors en épouse soumise, je me force.
Il me dit et ce n'est pas faux "ça te fait travailler la cervelle ! "
Je lui réponds "L'IRM a dit que mon cerveau était parfait ! "
je doute de l'affirmation quand je cherche pendant deux jours le nom d'un auteur...

Normalement, la Tornade devrait être là mais une grève du zèle des douaniers a eu raison de sa motivation.
Elle qui part tellement en avance qu'elle pourrait prendre, nom pas le train d'avant, mais quasiment celui de la veille, ça me surprend toujours.
Pour moi, ça ne vaut pas le coup de subir tant de stress, d'ailleurs j'arrive plutôt après le départ du train...
Alors, nous sommes allés jeudi au Musée du Luxembourg voir les Nabis, c'était une exposition comme je les aime.
L'exposition qui me donne envie de repartir avec un tableau sous le bras.
Là c'est un doux rêve car les toiles sont gigantesques et notre appartement tout petit.

Hier, nous avons profité du soleil avec un ami.
Nous avons découvert le petit cimetière Saint-Vincent, grand comme un mouchoir de poche mais où on trouve quand même Marcel Aymé et surtout des espèces qui normalement ne s'acclimatent pas à Paris, des oliviers, des grenadiers, des amandiers, des amélanchiers.
Une promenade dans le sud donc.

Et voila, j'ai réussi à écrire.
C'est bien, non ?

Musée, soleil, promenade, amitié

19/03/2019

Histoires sans paroles

20190318_155409.jpg

20190318_165214.jpg

20190318_170859.jpg

20190318_155906.jpg

20190318_165343.jpg