29/05/2018
Laisser parler les petits papiers.
Hier le Goût avait rendez-vous avec une anesthésiste.
Pas l'anesthésiste qui va l'endormir, une autre.
Hôpitaux privés ou pas, la paperasse règne en maîtresse.
Il a passé un quart d'heure avec un médecin et le reste du temps avec l'administration.
Et que je te colle des étiquettes bleues.
Et que je te redemande pour la dixième fois ton numéro de téléphone.
Et patin et couffin...
Je l'attends à la descende du bus et là, mon Goût annonce :
"Il faut que je retourne à l'hôpital, ils ont oublié de me passer à la numérisation".
Il ne s'agit pas d'un numération globulaire mais d'une numérisation des documents.
En fait pour faire faire des économies à l'hôpital, on multiplie le personnel administratif mais pas les médecins, ni les lits.
Ce matin, le Goût qui a la "chance" de bénéficier du 100% s'aperçoit que la Sécu lui a piqué des franchises de 2009 déjà retenues.
Nous sommes en 2018, le Goût va régulièrement chez le dentiste et les franchises ont été récupérées depuis longtemps.
Ils vont les lui rembourser, c'est sûr.
Mais quand ?
10:06 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : paperasse, ss, hôpital
15/05/2018
Voyage, voyage...
Hier j'ai accompagné le Goût à l'hôpital à l'autre bout de Paris.
Sous la pluie...
Notre dernier déménagement a laissé des traces sur le corps de rêve de l'homme qui partage ma vie depuis si longtemps.
Nous avons passé deux heures dans cette Fondation crée en 1906 pour venir en aide aux nécessiteux de l'Est Parisien.
Deux heures, c'est peu dans un hôpital.
En deux heures, le Goût a vu un chirurgien, fait une prise de sang, obtenu un rendez vous avec l'anesthésiste et a déjà une date d'opération fixée au 5 juin.
En principe il ne restera que la journée à l'hôpital.
Il n'en sortira que si je vais le chercher.
Fini les charges lourdes !
Terminé le port des cartons !
Fin du remontage des meubles !
On doit devenir sédentaire !
Où payer beaucoup plus cher pour déménager...
En sortant, nous nous sommes restaurés, puis nous sommes allés boire le café chez une amie qui habite le coin.
C'était bien malgré la visite à l'hôpital.
09:43 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : déménagements, hôpital, le goût
15/11/2016
Semaine en demi-teinte
Samedi, l'Ours a téléphoné.
Il voulait qu'on prenne Merveille.
Comme nous étions à Paris nous n'avons pas pu.
Il n'a pas insisté pourtant nous aurions pu rentrer.
Pourquoi ça ?
Parce que P'tite Sœur était sous cortisone depuis trois jours et que son état ne s'améliorait pas.
Alors ils ont appelé une nouvelle fois les Urgences Médicales.
Malgré une nouvelle dose d'antibiotiques costauds, elle est partie avec les pompiers à l'hôpital.
P'tite Sœur a une pneumonie ! Une petite fille de trois ans !
Bien qu'elle aille moins mal, elle doit retourner demain à l'hôpital.
Depuis, L'Ours refuse que nous venions, "pas la peine que vous chopiez une pneumonie aussi ! " dit-il.
Jeudi le Goût passe son scanner, on avait presque oublié ce truc au dessus de nos têtes.
Alors pour nous redonner le moral, on est allé voir "I, Daniel Blake".
J'en suis sortie la larme à l'œil.
On peut en tirer que l'administration anglaise est encore plus féroce que l'administration française.
Pourtant Pôle Emploi n'est pas réputé pour la cordialité et l'humanité de son accueil...
L'Angleterre n'est une terre d'accueil que pour ceux qui travaillent à la City.
Je précise pour les "pisse-vinaigre" que Daniel Blake est un Anglais.
Il a eu "juste" le malheur d'avoir une crise cardiaque qui l'empêche de retravailler.
Non, ce n'est même pas un "travailleur immigré", un "migrant".
Vous savez ceux qu'on ne veut pas accueillir, ceux "qui viennent pour nos allocs, la CMU et le chômage"...
Vous pouvez croiser les doigts pour P'tite Sœur et pour le Goût.
10:05 | Lien permanent | Commentaires (37) | Tags : petite soeur, paris, cortisone, hôpital
14/04/2016
Mission accomplie.
Nous avons rendu Merveille en pleine forme.
Elle avait de nouveau neuf ans, plus de stress et des grands-parents sur les rotules.
J'ai réussi à lui faire accepter que sa mère n'allait pas sortir aussi vite qu'elle l'espérait.
Je n'ai même pas eu besoin de mentir.
Il y la queue aux examens.
Les hôpitaux manquent de personnels et de lits.
On peut venir vous chercher pour passer un scanner en pleine nuit...
C'est dire si les économies mal faites ont un effet indésirable pour ceux qui ne sont pas au cœur du pouvoir.
Un ministre n'attendra jamais pour passer un examen, lui.
JJF donc, ne sort pas aujourd'hui.
Elle aura droit à une ponction lombaire aujourd'hui et demain à un autre examen.
L'Ours n'a pas donné d'autres précisions.
Nous croisons les doigts et continuons à penser que c'est la hernie discale de JJF qui presse sa moelle épinière.
Hier soir, P'tite Sœur, pour exciter la jalousie de la grande, a voulu que ce soit mon Goût qui la change et la mette en pyjama.
Elle ne se presse pas pour être complètement propre mais je suis sûre qu'elle sera prête pour la rentrée.
09:31 | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : merveille, jjf, hôpital, attente
25/09/2014
Quand ça veut pas, ça veut pas.
Hier, nous sommes partis en avance, le Goût souffre de la même phobie que son fils.
J'ai l'impression qu'ils ont avalé un réveil à leur naissance.
Si, par hasard, ils ne sont pas en avance ils ont la certitude d'être en retard.
Arrivés sur le quai de la gare, nous avons appris que notre ligne était en grève.
Un train sur deux prétendait le SNCF, plutôt un train sur trois.
Nous avons attendu, j'ai rassuré le Goût.
Son éreinteur n'est jamais à l'heure mais on ne peut pas rassurer un malade de l'exactitude.
Le 20ème arrondissement de Paris est situé à l'Est.
Le Goût ne fréquente plus l'hôpital de l'est parisien.
Son praticien a quitté cet endroit et il se rend dans une fondation privée.
C'est beaucoup mieux, encore plus à l'Est alors qu'on vit à l'Ouest, encore plus à l'ouest que vous ne le croyez.
En sortant du bus, le téléphone du Goût a sonné, et il s'est dirigé directement dans la rue de la blogueuse qu'on aime, mais dans le mauvais sens.
J'ai tapé sur l'épaule du Goût.
Il a fait un geste, comme pour chasser une mouche.
Lorsqu'il a raccroché, nous allions directement au Monoprix de la Nation, j'ai expliqué son erreur au Goût.
Nous avons râlé en cœur, moi parce que j'avais raison et que j'aime ça, lui parce qu'il avait tort et qu'il déteste ça.
Il est arrivé en retard, il n'était pas le seul, son éreinteur aussi.
Le Goût est en pleine forme et moi je fatigue.
09:42 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : grève, hôpital, 20ème arrondissement