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25/06/2020

L'hospitalité hospitalière.

L'Ours n'a toujours pas la forme depuis qu'il a eu "La" covid-19.
Oui, dès que c'est une saleté, c'est tout de suite féminin...
Bon je suis de mauvaise foi, le SIDA est resté masculin...

J'en reviens à l'Ours.
Il a eu son médecin en vidéo-consultation.
Il est allé la voir la semaine dernière.
Il est "bardé" de médicaments pour l'aider à respirer.
Mais il respire toujours "par cœur".

Ce matin, après une nouvelle mauvaise nuit, il est allé aux urgences de l'hôpital de sa ville de banlieue.
Il a eu droit au bracelet rouge des asthmatiques, ceux qui doivent passer en priorité car l'asthme est une maladie sérieuse et vous êtes vite "en état de détresse respiratoire" comme disent les médecins.

Il a eu droit au test "PCR".
D'après lui on lui a mis le goupillon dans la narine jusqu'au cerveau.
On lui a fait payer le test normalement pris en charge par la Sécurité Sociale.
Il y a prescription et tout, c'est l'AP-HP, un CHU mais on l'a fait payer.

On a vérifié ses "constantes biologiques".
Elles sont bonnes d'après l'interne.
Comme a dit l'Ours "On voit que ce n'est pas lui qui respire comme un poisson hors de son bocal".

Pis on l'a envoyé en ville faire une prise de sang et passer une radio des poumons.
Le "trauma post-covid" n'intéresse pas cet hôpital...

Comme la ville de banlieue où habite l'Ours manque de médecins, j'ai déjà accompagné l'Ours avec une crise d'asthme aux urgences de cet hôpital.
L'accueil était tout autre et le personnel était plutôt sympa.

Je comprends parfaitement que les applaudissements ne remplissent pas un frigo et que le gouvernement promet beaucoup mais tient peu.

Néanmoins, je continue à penser que le malade est prioritaire et n'est pas responsable des louvoiements des politiques.