01/12/2017
Je suis lasse.
Je suis lasse de la bien-pensance !
J'en ai marre de voir partout des fleurs et des chatons.
J'en ai marre de lire que l'homme exploite les animaux alors que des enfants de huit ans travaillent dans des champs de cotons comme au XIXème siècle.
J'aime tous les animaux même les humains...
Mais je n'hésiterai jamais à sauver l'enfant plutôt que le chat quand le camion arrive.
Et pourtant je les aime les chats.
J'en ai assez, d'autant plus assez que ceux qui donnent des leçons de morale ne sont pas exempts des reproches qu'ils font aux autres et ne sont pas si intègres que ça.
Que celui qui n'a jamais savouré une côte d'agneau me jette la première pierre !
Que celle qui n'a pas jamais été ravie de son rouge à lèvre testé sur des animaux me jette la première pierre !
Hier, en regardant tomber la neige, je suis sûre que vous avez trouvé ça beau.
Avez-vous pensé alors à ceux qui allaient passer la nuit dehors faute d'hébergement ?
C'est facile, bien au chaud chez soi, de porter des jugements lapidaires sur les autres et de ne pas faire l'aumône, même d'un regard, à celui qui tend la main.
Notre époque n'a jamais été aussi dure pour les humains et on s'extasie sur les papillons pendant que les abeilles crèvent !
Drôle d'éthique...
09:44 | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : politiquement correct, animaux, féminisme
05/09/2015
La ferme des animaux.
Hier le bus nous a lâché à Opéra.
Un accident avait détourné les bus alors nous avons marché jusqu'à Saint Lazare.
Là, j'ai vu des pékins moyens, j'aurais tendance à dire en dessous de la moyenne, des militants "L214 Ethique et Animaux".
J'avais l'œil mauvais, j'aime les animaux.
Je donne toujours aux mémés à chats et à chiens des boîtes pour les bêtes qu'elles nourrissent.
Et je ne prends pas la marque la moins onéreuse.
Les chats ont droit à de petits moments de gourmandise...
Mais là, voir cette bande de couillons avec leur pancarte, qui m'interpellent sur ma consommation de viande, qui avoisine pas grand' chose !
Ça a fait ressortir toute ma combativité, à moi qui hier soir ai mangé du poisson.
Ils sont pires que Brigitte Bardot ceux là.
D'ailleurs, ils devraient se méfier, elle castre les ânes...
Ils sont vegan et veulent qu'on devienne comme eux. L'un d'eux a osé me parler de la souffrance de l'animal "lorsqu'on l'égorge, car on l'égorge !".
J'en ai conclu qu'il parlait d'une sorte d'abattage rituel et qu'une population particulière était visée. Toujours la même...
J'ai demandé à cet aimable couillon si les hommes n'avaient pas plus besoin d'aide.
Peut être que dans nos pays riches on mange trop de viande mais on trouve tellement d'endroits sans nourriture du tout...
Il pourrait se rendre utile ailleurs, et il a répondu que les guerres n'étaient pas son problème et que mettre des réfugiés dans des camps le gênait moins que la souffrance des animaux.
Je me suis rappelée et lui ai rappelé que les nazis aimaient beaucoup les animaux mais qu'ils détestaient les vieux, les fous, les juifs et bien d'autres.
Je ne sais pas si ce crétin aimait les animaux, une chose est sûre, il n'aimait pas les gens.
09:53 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : animaux, végan, abattage, corniaux