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28/10/2018

SNCF, cest possible.

départ,retour,sncf,c'est facile

On est parti rapidement.
Plus exactement, on a acheté des billets et pris le métro...

L'Ours nous attendait déjà à la gare.
J'ai voulu boire un café.
Devant le premier comptoir il y avait une queue digne d'une boulangerie soviétique.
Le second café ne servait pas de café à emporter pour ne pas faire concurrence au premier.

Finalement, nous sommes montés dans le train où nous avons attendu, attendu, attendu...
Presque une heure pour apprendre que notre train ne partirait pas, qu'il fallait rejoindre un quai lointain où un autre train attendait qui a fini par démarrer.

Le train s'arrêta dans une gare, j'avais gardé le souvenir d'un arrêt long, je suis donc descendue chercher des cafés.
J'ai dû regagner mon wagon juste avant le départ car l'arrêt avait été raccourci pour éviter un remboursement à la SNCF.

Nous sommes enfin arrivés à destination. On nous attendait.
La suite vous connaissez, ce n'est ni drôle, ni agréable.

Puis nous avons voulu rentrer chez nous.
Une grève nous en a empêchés alors nous avons attendu la fin de la grève.

Hier soir, nous avons repris la route de Paris dans un train sans chauffage.
Il ne faisait pas chaud et nous étions partis sous un soleil estival.
Nous avons décidé de nous installer en première classe où il faisait à peine moins froid.

En retard à l'arrivée dans Paris embouteillée et en travaux.
Je sens que je n'ai pas fini de vous parler du fonctionnement de la SNCF...

14/10/2018

Mon premier chez moi.

Je venais d'avoir dix huit ans et j'ai claqué la porte de chez mes parents.

Je suis partie chez ma grand'mère, la mère de mon père, qui m'a hébergée.

Je ne pouvais même pas imaginer que ma grand'mère avait une vie bien à elle, j'avais dix huit ans, tout le monde me paraissait vieux...

Ma grand'mère, qui connaissait la terre entière, a trouvé une chambre, pas un studio, non, une piaule.
C'était rue Saint-Séverin, sur la "rive gauche" pour une lectrice qui se reconnaîtra.

J'ai dû trouver un travail pour pouvoir continuer mes études.

La rue Saint Séverin puait le graillon. J'habitais juste à côté d'une salle "d'art et d'essai" qui a bien sûr disparu.

Mon immeuble était moche et je passais devant les poubelles de la pizzeria pour y entrer. Heureusement j'habitais au dernier étage, je n'ai jamais voulu manger dans cette pizzeria...

J'ai quitté l'endroit avant de savoir si le plafond allait me tomber dessus ou si le plancher allait céder sous mes pas.
Je n'ai jamais su...

Pourtant, j'ai d'excellents souvenirs de cette période.
Sauf la première nuit.
J'ai pleuré.
C'était la première fois que j'étais vraiment seule...

Rive Gauche, Paris, souvenirs

12/10/2018

Merci Télérama.

télérama,courrier des lecteurs

Courrier des lecteurs :

Si les personnes âgées n'existaient pas, il faudrait les inventer.
Pour augmenter leur contribution à la GSG , restreindre leur retraite mais aussi pour les solliciter, de plus en plus, par la voix-voie des ondes pour des donations, des legs, des testaments.

Rien à ajouter.

 

10/10/2018

Ma vie est palpitante.

Paris, soleil, pèse personne

Notre pèse-personne était devenu bizarre.
Il n'avait sans doute pas aimé déménager.
Un matin, il vous faisait perdre cinq kilos et en reprendre sept dans la foulée.
C'est le seul pèse-personne qui vous fait prendre un kilo dans la nuit.
Qui dort dîne ?

Nous sommes donc partis chercher une nouvelle balance.
C'est facile et rapide.
Hélas, la garce m'a fait prendre un kilo dont je n'ai pas besoin.
Puis, encore et toujours la quête de la chaussure pas trop moche, ce qui est un plus mais pas essentiel.
La chaussures qui ne me fera pas saigner les pieds, ça c'est plus rare.
J'ai un carton de chaussures de ce style...

J'ai fini par acheter des chaussures noires, moches sans plus, et une provision de pansements le temps de les "faire".
Comme nous avons prévu d'aller voir aujourd'hui une exposition qui se termine bientôt.
Si la foule est trop importante au Petit Palais, nous changerons de trottoir pour aller voir Venise au Grand Palais.

Sinon, je relis "La douleur" et je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas aimé ce livre la première fois.
Duras ne se rappelait plus l'avoir écrit, le manuscrit en a été retrouvé par hasard.
C'est le livre d'une femme qui souffre de l'attente du rescapé d'un camp.

08/10/2018

Mémoires d'un âne...

lakevio.jpg

/…/ Ma petite maîtresse m’aimait beaucoup ; elle me soignait, me caressait. Quand il faisait mauvais et que nous ne pouvions pas sortir, elle venait me voir dans mon écurie ; elle m’apportait du pain, de l’herbe fraîche, des feuilles de salade, des carottes; elle restait avec moi longtemps, bien longtemps; elle me parlait, croyant que je ne la comprenais pas; elle me contait ses petits chagrins, quelquefois elle pleurait. /…/

Voici un court texte de quelques lignes. (Vous aurez reconnu Les Mémoires d’un Ane de notre chère Comtesse de Ségur). Le jeu sera d’en doubler le volume à l’aide d’adjectifs, d’adverbes et de propositions relatives ou subjonctives (qui, que, quoi, dont, où, lequel, duquel, avec laquelle, parce que, pour que, depuis que, pendant que, etc…) Rappelez-vous vos cours de grammaire ! Ben, quoi ? C’est la classe, ici !)

Voilà...

Que je vous raconte sa vie, ma petite maîtresse m'aimait beaucoup, il faut dire que la solitude est terrible à supporter même, et surtout, avec tant de monde autour qui ne s'intéresse pas à vous; Elle me soignait, me caressait, me bouchonnait, j'avoue que parfois je me retenais de lui envoyer un coup de sabot car trop de soins, de patouillage, ça agace.

Quand il faisait mauvais et que ne  pouvions pas sortir, elle venait me voir dans mon écurie; elle m'apportait des feuilles de salades, des carottes, je finissais par attraper la colique et elle partait en courant de peur de prendre une de ces terribles fessées; Elle me parlait, de sa poupée, de ses poissons rouges, elle me confiait son désir de s'enfuir, petite fille riche et solitaire, elle n'aurait pas pu aller loin, inutile de compter sur moi, croyant que je ne la comprenais pas, elle voulait m'entraîner dans son errance.

Elle me confiait ses petits chagrins, quelquefois elle pleurait d'impatience de ne grandir assez vite.