16/03/2020
On peut sans doute les garder.
Ces deux là font quand même une drôle de tête, même s’ils nous tournent le dos, ça se voit, ça se sent, ça se sait.
Que diable arrive-t-il ?
Faites nous part de ce que vous en pensez lundi.
Tu me fais venir jusqu'ici, un coin plutôt romantique pour me parler de mes piles de Télérama ?
Non mais tu plaisantes !
Tu me parles de divorce !
Tu me dis que tu ne supportes plus de rester cloîtré avec moi à cause de ce satané virus !
Tu me dis que tu hais les supermarchés qui te proposent de ne pas te livrer avant le 23 mars alors que tu dois travailler à la maison !
J'aurais pu te comprendre, la situation est préoccupante mais me parler de mes piles de Télérama ! Quand même !
Oser me rappeler que j'avais promis de les descendre cinq par cinq.
Oui je sais... À ce rythme, l'épidémie sera terminée avnat que j'aie descendu le premier numéro...
Tu ne crois pas que nous avons d'autres préoccupations ?
Je sais... Alors que la ville est confinée et nous avec, je t'ai amené l'eau à la bouche avec ce restaurant israélien.
Évidemment, il est fermé comme les autres.
Tu as crié, j'ai pleuré mais ça pourrait être pire.
On pourrait avoir trois enfants à instruire...
Allez viens, donne-moi ta main, on remonte à la maison.
Je te le promets, je les jetterai ces magazines si on sort vivant de ce truc qui nous rappelle que nous ne sommes pas grand chose...
11:24 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : jeu lakevio-legoût, télérama, couple
12/10/2018
Merci Télérama.
09:36 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : télérama, courrier des lecteurs
10/04/2015
Ou va se nicher le snobisme.
Il se niche dans Télérama, plus exactement dans le supplément "Sortir", oui le truc qui a permis la découverte dans le Marais d'un restaurant où il ne restait au menu que des pâtes japonaises.
Hier, il a fallu trois langues au chroniqueur pour parler d'un pâtissier.
Je ne vous donne pas l'adresse du "créateur", l'article de Télérama va déjà le faire souffrir...
Morceau choisi à propos de chocolat.
Fin de l'article :
- Je le déguste paisiblement avec un cocktail El Che, à base de rhum Havana. Seleccion de maestros, de "liqueur de tabac", de "bitter café" et de "cordial à la lime".
On m'avait pourtant appris que "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément".
10:44 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : télérama, articles, joueur de flute
01/02/2015
C'est quoi ce sabir ?
Hier soir, j'ouvre le supplément "Sortir" de Télérama et je me plonge dans ma semaine parisienne.
Je suis arrêtée tout de suite !
Qu'est-ce que c'est que ce charabia ?
Je connais les Parisiens.
Je connais leur snobisme.
Il me semble toutefois qu'écrire est un métier.
Je suis anéantie par quelques morceaux choisis sur la page.
"Je fonds devant un chanteur à la voix rauque, Mick Flannery, un songwriter."
Que c'est beau, ce "songwriter" au milieu de n'importe quoi !
Ne parlons pas de la critique gastronomique.
"Quand je vais au Théâtre Romain Rolland de Villejuif" commence le critique.
Notez que le critique de Télérama quitte Paris, il se rend dans des banlieues improbables, l'exil quasiment pour découvrir "La Culture".
Il va même au restaurant, chez "Show Devant".
"Dans son décor vintage, Show Devant offre un véritable spectacle dans l'assiette avec une cuisine "bistronomique" originale."
Oui, il a écrit ça, le critique...
Devant cette inventivité, je suis médusée, je sens que je deviens Gorgone...
10:11 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : télérama, écriture, snobisme
30/12/2014
Allo, Maman Bobo.
La Tornade est arrivée hier.
Tornade est la reine des plans, elle commence à A et en plus de quinze ans d'amitié, je ne sais toujours pas à quelle lettre de l'alphabet elle s'est arrêtée.
Hier, elle ne venait pas de Londres, elle arrivait de chez ses parents et nous avait donné rendez vous à l'Hôtel Concorde Opéra.
Il a gagné en grandeur, ce qu'il a perdu en convivialité...
Seulement voilà, même la reine des plans est victime des événements extérieurs.
Son train a été retardé.
Les textos mettaient deux heures à nous parvenir, et vous savez quoi ?
La presque Anglaise ne s'est pas sentie prise en otage.
Assise sur un strapontin, sa place en première classe prise d'assaut par ceux qui auraient dû prendre le train précédent.
Elle a avoué avoir passé un bon moment a discuter avec ses voisins, seules trois dindes ne trouvaient pas le voyage agréable.
Aujourd'hui, bobo un jour, bobo toujours, nous allons investir le Bon Marché, ça va faire grincer des dents.
J'aime ça...
10:46 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : bobo, télérama, tgv