08/10/2018
Mémoires d'un âne...
/…/ Ma petite maîtresse m’aimait beaucoup ; elle me soignait, me caressait. Quand il faisait mauvais et que nous ne pouvions pas sortir, elle venait me voir dans mon écurie ; elle m’apportait du pain, de l’herbe fraîche, des feuilles de salade, des carottes; elle restait avec moi longtemps, bien longtemps; elle me parlait, croyant que je ne la comprenais pas; elle me contait ses petits chagrins, quelquefois elle pleurait. /…/
Voici un court texte de quelques lignes. (Vous aurez reconnu Les Mémoires d’un Ane de notre chère Comtesse de Ségur). Le jeu sera d’en doubler le volume à l’aide d’adjectifs, d’adverbes et de propositions relatives ou subjonctives (qui, que, quoi, dont, où, lequel, duquel, avec laquelle, parce que, pour que, depuis que, pendant que, etc…) Rappelez-vous vos cours de grammaire ! Ben, quoi ? C’est la classe, ici !)
Voilà...
Que je vous raconte sa vie, ma petite maîtresse m'aimait beaucoup, il faut dire que la solitude est terrible à supporter même, et surtout, avec tant de monde autour qui ne s'intéresse pas à vous; Elle me soignait, me caressait, me bouchonnait, j'avoue que parfois je me retenais de lui envoyer un coup de sabot car trop de soins, de patouillage, ça agace.
Quand il faisait mauvais et que ne pouvions pas sortir, elle venait me voir dans mon écurie; elle m'apportait des feuilles de salades, des carottes, je finissais par attraper la colique et elle partait en courant de peur de prendre une de ces terribles fessées; Elle me parlait, de sa poupée, de ses poissons rouges, elle me confiait son désir de s'enfuir, petite fille riche et solitaire, elle n'aurait pas pu aller loin, inutile de compter sur moi, croyant que je ne la comprenais pas, elle voulait m'entraîner dans son errance.
Elle me confiait ses petits chagrins, quelquefois elle pleurait d'impatience de ne grandir assez vite.
09:37 | Lien permanent | Commentaires (13)
Commentaires
Pas de doute, si quelque chose te donne la colique, c'est bien la guimauve...
Écrit par : le-gout-des-autres | 08/10/2018
Hi hi hi, (et pas Hi-Han), on te reconnait bien là...
Ce n'était pas simple de détourner le texte de base. ;)
Écrit par : Fabie | 08/10/2018
Tu m'as fait rire !!
Comment ça, les papouillages ça agace ? ah mais c'est "patouillage" ! j'avais mal lu...
Bisettes et papouilles :-)
Écrit par : Praline | 08/10/2018
Itou les deux derniers commentaires !
Faut pas trop coller hein !
Écrit par : Sophie | 08/10/2018
trop de soins, de patouillage, ça agace. Comment ça, les patouillages, ça t'agace ? Hi, hi, pour ne pas dire hi han..
Écrit par : julie | 08/10/2018
pas étonnant que le Goût soit parfois frustré..... on sait bien que les "papouillages " c'est plutôt son truc ! Mas$is tu as bien fait ton devoir .... moi, je l'ai plutôt baclé!!!!!
Écrit par : emiliacelina | 08/10/2018
Eh bien voilà ! Les deux font la paire ! Après le Goût et ses galipettes, voilà que ton Cadichon se rebelle et déteste les "patouilleries" qu'il subit...
Quelle famille !
Écrit par : Gwen | 08/10/2018
Alors, trop dure ou trop guimauve la Comtesse ?...
Je reconnais bien la rebelle que tu es ! Mais tu as quand même passé l'exercice ! Je n'ai rien inventé mais pioché chez les Papous... Faut renouveler le stock de propositions et ça passe toujours un moment ! :)
A la prochaine !
Écrit par : lakevio | 08/10/2018
En voilà deux qui sortent du lot ! c'est le moins qu'on puisse dire !!
Écrit par : Colette | 08/10/2018
un âne râleur, en voilà enfin un qui sort du lot :-)
Écrit par : Adrienne | 08/10/2018
Il a du caractère ton âne d'ailleurs ne dit-on pas que cet animal est intelligent ...
Bonne soirée
Savoir ce qui nous attend la semaine prochaine hihi
Écrit par : Rose63 | 08/10/2018
pas très sympa ton âne, et elle une idiote ? Tu les as gâtés !! Moi j'ai foncé dans la guimauve !
Écrit par : ang/col | 09/10/2018
Je n'étais pas là, j'aurais adoré plancher sur le Comtesse... J'aimais tant Sophie, je m'identifiais volontiers à elle, solitaire au milieu des autres. (heureusement que l'âne a gardé pour lui les coups de sabot)
Écrit par : la Mère Castor | 10/10/2018
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