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17/03/2020

Jour 2

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Même le Sacré-Coeur est vide !
Hier, nous avons passé un bon moment à essayer de passer une commande en ligne.

Une commande sans pâtes, sans papier-toilette, sans haricots verts.
Malgré le peu qui restait en rayon, les restes de ceux qui ont fait des réserves, nous avons appris que nous ne serions livrés que le 23 mars, alors on a abandonné...

On est sorti en début d'après-midi pour aller au Monoprix du coin.
On a croisé peu de gens mais presque tous portaient un masque.
Ça avait un côté oppressant que je n'ai pas connu même en Israël lorsque mon bus s'arrêtait, que le silence se faisait, que le robot faisait sauter le paquet et que les démineurs examinaient les restes.
Au moins, la vie reprenait immédiatement.

Le Monoprix ne recevait que cent personnes à la fois sauf que ce Monoprix a deux entrées et que la nôtre n'était pas surveillée.
Evidemment ça fausse les comptes...
On a pris un panier et on a regardé le carnage.
Des gens partout : Difficile voire impossible de garder ses distances, difficile voire impossible de trouver des légumes ou des fruits.
Tant pis, on mangera du jambon et des oeufs...

En rentrant, on avait des messages sur le répondeur.
L'Ours qui ne veut pas qu'on sorte, qui fait les courses pour sa famille et qui s'inquiète pour ses parents.

La Tornade a été obligée d'annuler son voyage.
De Londres, où elle vit normalement -sont fous ces Anglais- elle voulait nous envoyer un colis...

Plein de papotages au téléphone avec amis et soeurs.
Alors la journée est passée à toute vitesse.

Pour l'instant, je dois avouer qu'en période de confinement, le ménage n'est pas mieux fait et que les carreaux attendent toujours notre bon vouloir...

13/05/2019

Le monde du silence.

Toutes mes excuses à Lakevio mais ce devoir je ne le sentais pas.
La poésie et les triangles, même amoureux, ce n'est pas mon truc.

Hier soir, j'ai regardé les informations sur la deux, son rabâchage et son politiquement correct habituels.
Puis j'ai écouté l'invitée, Mathilde Seigner.
J'aime bien cette femme qui n'a pas sa langue dans sa poche et ça change du discours habituel.
Elle n'accepte plus les invitations sauf lorsqu'elle défend un film.
Elle trouve notre époque ennuyeuse, trop policée et il lui est difficile d'accepter ce consensus mou.
C'est quasiment une interdiction tacite que dire "je n'aime pas" ceci ou cela.
Il est interdit d'avoir sa propre vision des choses du moins de la dire.
Il est interdit d'avoir son propre féminisme.
Pourtant le féminisme, c'est particulier !
On n'est pas obligé de penser comme les autres.
Ça dépend de notre âge, de notre vécu, de nos rapports avec l'autre sexe.

Aujourd'hui, en théorie on peut penser ce qu'on veut.
Mais à condition de penser comme ceux de la case dans laquelle on nous a mise.
Il faudrait mettre des "e" partout.
Il faudrait défendre la cause féminine mais oublier l'excision pratiquée essentiellement par des femmes et des grand'mères mais défense de le dire, de l'écrire, c'est mal.

Alors oui, je suis féministe mais pas que.
Je suis aussi grand'mère, mère, épouse.
Certaines pensent "soumise", faut croire qu'elles ne me connaissent pas.

C'est facile d'admirer aujourd'hui Signoret, Girardot et Romy Schneider.
Pourtant leur parcours n'a pas été une vallée de roses.
Elles étaient libres et aujourd'hui il n'est pas sûr qu'elles le seraient autant.
Ce n'est pas si facile d'être libre, se laisser ligoter avec des mots n'a jamais ouvert la porte ni l'esprit.

Politiquement correct, silence, admiration béate, parole censurée

Politiquement correct, silence, admiration béate, parole censurée

25/08/2018

L'Ours est venu chercher ses filles.

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L'Ours est arrivé à l'heure dite !
Il a dû avaler un réveil lorsqu'il était petit...

Enfant, il démontait les réveils avec joie.
Adulte, il ne supporte pas d'être en retard.

Les filles étaient prêtes.
Nous étions allés juste à côté dans un square du quartier.

Comme d'habitude, j'ai oublié de mettre dans leur sac, un T-shirt et surtout les brosses à dents.
Depuis des années je fais une collection de brosses à dents.

Hier soir l'appartement m'a semblé bien trop calme.
Plus d'yeux levés au ciel.
Plus de "J'ai bien mangé Mamie" de la petite qui trouve que manger trois spaghetti est un festin de roi.
Plus de "humour de Papy" de la grande qui prend un air désabusé...
Plus de chocolat et de galettes volés par la petite qui préfère se servir.
Plus de mousse abondante dans la baignoire.

C'est vraiment la rentrée...

16/08/2016

Lumière d'Août.

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Profiter des derniers jours de silence ne donne pas envie d'écrire.

Nous allons à Paris et chaque fois nous sommes étonnés de l'absence des touristes, finalement nous y restons peu...

Nous profitons de "la ville d'à côté", calme elle aussi mais verte.

Nous voyons Manou.

Nous recevons des photos des petites.

Nous lisons tranquillement et surtout lentement.
Je crois n'avoir jamais mis si longtemps à finir un livre : "Le secret de la manufacture de chaussettes inusables".

Nous sommes en mode été.

Hier soir, Le Goût a fait une tourte au saumon.
Pas mauvaise.
Il avait juste oublié la sauce hollandaise alors on a mis de la crème fraîche à la place.

Nous sommes encore seuls au monde mais il y a quelque chose dans l'air qui nous prévient que l'agitation revient.

13/08/2016

Silence...

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Hier soir, je me suis assise seule dans le noir.
Depuis 
le balcon j'ai regardé.
Rien.
Pas une lumière.
Ah si, au loin, chez "le Châtelain", de petites lumières.
Celles qui sont le signe du barbecue.
Mais pas un bruit, pas une voix.
Je me suis demandée si ce n'était pas un barbecue à deux...

En face, "la ville d'à côté" était tout aussi silencieuse et noire.

Pour une fois, je voyais le ciel.
C'était le premier quartier de lune.

J'étais bien, cette impression d'être seule au monde à côté de Paris.

Bon, je vous l'accorde, cette félicité à un coût.
Faut pas être malade.
Faut pas perdre une couronne.
Faut pas espérer trouver des légumes du jour, ils ont tous un air "négligé".
Le genre à finir à la poubelle.
Et Picard qui est en travaux...

Ce matin, on n'entend que le bruit de la VMC.
Oui elle est trop forte mais ici tout est trop où pas assez.

Je retourne au silence, j'en fais provision...