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06/08/2018

Lumière d'Août.

Habituellement, j'adore le mois d'Août à Paris.
Les Parisiens sont partis, les rues sont vides, le seul problème est de trouver une boulangerie ouverte surtout la semaine du quinze août.

Cette année, on ne profite de rien, on vit cloîtré, rideaux tirés, on rase les murs pour faire les courses et vite on regagne notre troisième étage.

La nuit, je n'entend que le bruit de notre ventilateur et la toux de mon camarade de lit.

Dire que j'ai vécu à Tel-Aviv !
Bon d'accord, j'avais la mer à côté de chez moi, du coup il faisait chaud et humide et la température ne baissait pas la nuit.
On cuisait dans la rue, on réfrigérait partout ailleurs et pourtant je sortais chaque jour.
Je m'installais à la terrasse des cafés pour lire à l'ombre des ficus géants.

La pilule est dure à avaler : Je-vie-illis !
Je n'ai jamais aimé la chaleur.
Aujourd'hui je la déteste.

Je lis, j'arrive à la fin de "Les primates de Park Avenue".
C'est le bouquin d'une anthropologue, qui au lieu d'étudier les grands singes s'est mise  à étudier, suivant les principes scientifiques de l'anthropologie, le mode de vie de son voisinage.
C'est celui de femmes riches, très riches, maigres, très maigres et surtout très  névrosées.
De femmes qui touchent de leur mari un bonus en fin d'année.
De femmes qui pratiquent le sport à outrance et se nourrissent de cocktails très alcoolisés et d'olives...
C'est fou ce que ça donne envie.

Je regarde de vieilles séries sans même repasser.
Je végète tranquille...

chaleur, lecture, Août, pollution

01/08/2018

Août à Paris.

Le Goût est malade depuis notre retour, la clim dans le train puis la pluie bienfaisante qui nous a trempés en sortant de la gare.
En tout cas, il tousse et a de la fièvre.

Comme la fièvre croît et ne redescend pas, il a commencé à chercher un médecin.
Notre généraliste est en vacances, les autres aussi.

Paris au mois d'Août est notre mois préféré à Paris.
Bon, à condition de n'avoir besoin ni de dentiste, ni de médecin et à peine besoin de manger.
Le Goût m'annonce qu'il vient de trouver un centre médical.
Il tente...
Il ira peut-être ce matin s'il n'a pas la flemme.
Je le piétinerais quand il fait des choses comme ça.
Comme le Goût supporte avec dignité les grandes douleurs mais surtout pas les rhumes aggravés, genre bronchite, nous allons continuer à chercher.

Ce matin, l'air martyr, il me dit,  je cite "Ma jambe ne me porte plus".
Je m'alarme, je suis prête à tenter les urgences où à appeler les urgences médicales, refus de l'intéressé qui part quand même sur ses deux jambes et attends que je le regarde pour boiter bas...

Le Goût réfléchit à ce qu'il va faire pour sa santé en faisant une partie de Freecell.
Pendant que les cartes montent se ranger toutes seules, ma tension monte.
S'il meurt, ce ne sera pas d'une bronchite, non.
C'est juste que je l'aurai tué...

Août, Paris, Goût, malade

30/08/2017

Paris au mois d'août.

Août tire à sa fin et, pour la première fois, je n'en suis pas mécontente.

J'ai trouvé ce mois long, chaud et solitaire.
Il n'est pourtant pas plus solitaire que d'habitude.
Il est plus chaud, c'est de plus en plus courant.
Retrouver la pollution et la respiration qui va avec, ça n'a pourtant rien d'intéressant.

Ce matin, il fait déjà chaud.
Hier il faisait plus chaud qu'à Tel-Aviv.
Je le sais, j'ai vérifié.
Il faut dire qu'Israël plante des arbres alors que dans mon coin ils les abattent pour construire des immeubles.

Suis je assez vieille pour penser que "c'était mieux avant" ?
Je ne crois pas.
Mais je n'ai plus d'enfant à la maison.
Je ne prépare pas de rentrée des classes.
Je n'ai pas le nez dans les nouveautés.
Je n'ai même pas envie de traîner à Paris.
La moiteur de cette fin d'été me rend casanière et je n'ai rien de nouveau à raconter.

Un barbecue sympa chez les enfants, un fer à repasser à rendre à l'enseigne qui me prévient par mail que j'ai un cadeau de 0.01€.

Juste attendre la pluie pour revivre car les vieilles plantes ont besoin d'être arrosées.

Paris, Août, René Fallet

 

16/08/2016

Lumière d'Août.

août,silence,lecture,promenade

Profiter des derniers jours de silence ne donne pas envie d'écrire.

Nous allons à Paris et chaque fois nous sommes étonnés de l'absence des touristes, finalement nous y restons peu...

Nous profitons de "la ville d'à côté", calme elle aussi mais verte.

Nous voyons Manou.

Nous recevons des photos des petites.

Nous lisons tranquillement et surtout lentement.
Je crois n'avoir jamais mis si longtemps à finir un livre : "Le secret de la manufacture de chaussettes inusables".

Nous sommes en mode été.

Hier soir, Le Goût a fait une tourte au saumon.
Pas mauvaise.
Il avait juste oublié la sauce hollandaise alors on a mis de la crème fraîche à la place.

Nous sommes encore seuls au monde mais il y a quelque chose dans l'air qui nous prévient que l'agitation revient.