11/08/2018
Roman Cieslewicz
Ce n'est pas plus facile à comprendre qu'à écrire...
C'est un graphiste, mort en 1996, ami de Roland Topor et d'Arrabal.
Ça n'aide pas non plus...
C'était un Polonais.
Ce fut ma première impression.
La Guerre Froide, le communisme et je pense à qui ?
A mon père.
Si mon malaise est bien présent, je n'ose penser à ce qu'aurait été sa réaction à lui.
Des salles pleines de collages.
Quelques visiteurs clairsemés dans des salles délabrées.
Elles sont raccord avec l'exposition...
Il me faut de la frivolité en sortant alors je vais jeter un œil à la toute petite exposition Hermès qui célèbre le couturier Margiela.
C'est beau, les tissus sont somptueux et l'exposition toute petite.
Ça me va, j'ai envie de sortir.
On se retrouve place Vendôme, c'est Paris !
Un bâtiment m'attire l'œil, il fait tache, il a besoin de travaux, une fenêtre ouverte montre un bureau digne d'une pièce de Courteline, un pauvre ventilateur ne brasse rien, le plafond est si bas.
On voit que l'Etat ne se soucie guère de la Justice.
Le seul bâtiment de la place qui est dans la débine est celui du Ministère de la Justice...
On cherche du pain, on en trouve rue de Castiglione.
On prend le bus à l'Opéra.
Nous sommes choqués, comme chaque fois, par les musiciens qui font un outrage à Puccini et aux touristes affalés sur les marches.
Touristes eux-mêmes qui sont un outrage aux statues de Carpeaux qui les entourent...
09:48 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : musée, place vendome, bijoux