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10/03/2017

Fâchée, fâchée.

Hier, j'ai reçu un mail d'une grande surface.
Celle où je faisais mes courses depuis une éternité.

J'ai répondu.

Cher, très cher M......x,

Je me suis aperçue qu'avec ma nouvelle carte, les bonnes affaires étaient pour votre enseigne, pas pour moi.
Un "crédit" de 1,82€ cumulés sur mes trois derniers achats.
Oui, trois achats !
Et tous supérieurs à 100€ !
Je vous trouve chiche.
Et même pingre !

Aujourd'hui, je fais mes achats chez les petits commerçants.
J'évite Fr...ix, Cas...no et toutes vos autres enseignes.

Cordialement

Heure-bleue, ex-cliente.

J'ai adoré écrire ce mail.
Bon je ne suis pas sûre d'avoir une réponse.

Grandes surfaces, mail, réponse

05/10/2014

C'est aujourd'hui dimanche...

Ma semaine a été trop courte.
Ça devient une habitude.
Plus on avance en âge, plus les semaines semblent courtes.

Cette semaine, j'ai reçu et envoyé quelques mails.
J'en ai envoyé dont j'attends encore la réponse.
C'est bien la peine d'avoir un pseudo si délicat pour manquer de la plus élémentaire courtoisie.
Il faut dire que lorsqu'on sème la zizanie, on a parfois du mal à trouver une explication plausible.
Passons à autre chose.
Hier, je suis allée me promener avec le Goût dans un quartier que je connais bien car j'y ai passé les dix huit premières années de ma vie.

Le Goût est plutôt gentil lorsqu'on va se promener dans le 17ème.
En traversant le square des Batignolles, je ne lui parle plus de "la colline aux billes".
Ni du boucher de la Rue de Lévis...
Je commence à radoter lorsqu'on arrive devant l'ancienne ambassade d'Iran.
A l'époque du Shah, je passais le soir en rentrant et je voyais des princesses de contes de fées.
Il faut dire qu'à l'époque, la sécurité était soft et la petite fille que j'étais ne faisait peur à personne.
Pour le reste, le Goût pourrait raconter à ma place.
La merveilleuse pâtisserie, dont le labo était au sous-sol, parfumait la rue.
Je n'ai jamais retrouvé cette odeur de chocolat si tentante que je m'arrêtais à chaque fois pour la respirer.

Le Goût sait où j'allais chercher le pain, les œufs, le journal et la Veillée des Chaumières.
Mon arrière grand-mère ne sortait jamais "en cheveux" et regardait ses "petits soleils" -ses petites filles- avec tristesse parfois.
Mes cheveux étaient trop frisés, mon nez était déjà busqué.
Je suis sûre qu'elle avait peur que "ça" revienne...

Paris, mail, soleil