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05/10/2014

C'est aujourd'hui dimanche...

Ma semaine a été trop courte.
Ça devient une habitude.
Plus on avance en âge, plus les semaines semblent courtes.

Cette semaine, j'ai reçu et envoyé quelques mails.
J'en ai envoyé dont j'attends encore la réponse.
C'est bien la peine d'avoir un pseudo si délicat pour manquer de la plus élémentaire courtoisie.
Il faut dire que lorsqu'on sème la zizanie, on a parfois du mal à trouver une explication plausible.
Passons à autre chose.
Hier, je suis allée me promener avec le Goût dans un quartier que je connais bien car j'y ai passé les dix huit premières années de ma vie.

Le Goût est plutôt gentil lorsqu'on va se promener dans le 17ème.
En traversant le square des Batignolles, je ne lui parle plus de "la colline aux billes".
Ni du boucher de la Rue de Lévis...
Je commence à radoter lorsqu'on arrive devant l'ancienne ambassade d'Iran.
A l'époque du Shah, je passais le soir en rentrant et je voyais des princesses de contes de fées.
Il faut dire qu'à l'époque, la sécurité était soft et la petite fille que j'étais ne faisait peur à personne.
Pour le reste, le Goût pourrait raconter à ma place.
La merveilleuse pâtisserie, dont le labo était au sous-sol, parfumait la rue.
Je n'ai jamais retrouvé cette odeur de chocolat si tentante que je m'arrêtais à chaque fois pour la respirer.

Le Goût sait où j'allais chercher le pain, les œufs, le journal et la Veillée des Chaumières.
Mon arrière grand-mère ne sortait jamais "en cheveux" et regardait ses "petits soleils" -ses petites filles- avec tristesse parfois.
Mes cheveux étaient trop frisés, mon nez était déjà busqué.
Je suis sûre qu'elle avait peur que "ça" revienne...

Paris, mail, soleil

Commentaires

Ma grand mère aussi avait peur... c'est pour cela que je ne m'appelle pas Myriam...

Écrit par : moune | 05/10/2014

C'est vrai, tu as un bien joli pseudonyme....

Les grands-mères, je le crains, avaient raison d'avoir peur!

Écrit par : Anne-Marie | 05/10/2014

J'aime beaucoup ton article

Écrit par : Ckan | 05/10/2014

Mon ange, tu radotes en descendant à Pont Cardinet...

Écrit par : le-gout-des-autres | 05/10/2014

j'aime bien moi lorsque tu radotes en racontant Paris, tout ce que je n'ai pas su y voir ..........ou pas voulu ............

Écrit par : maevina | 05/10/2014

Et vlan prends ça dans les dents! ce n'est pas moi en tout cas...lol...arrête de regarder en arrière, ça fait un certain bien mais aussi du mal...j'espère que ça ne reviendra pas, je l'espère, bien que se soit mal parti, maintenant on a en plus les coupeurs de têtes!bon dimanche quand même!kiss!

Écrit par : Joëlle | 05/10/2014

Il y a comme un écho en moi quand tu racontes. Un drôle d'écho de cheveux trop frisés et de nez qu'on surveille...
Mari aussi pourrait raconter mon enfance au détail et à l'endroit près. Il me dit parfois qu'il a l'impression d'avoir grandi avec moi ! Mais l'inverse est vrai aussi.

Écrit par : Sauve qui veut | 05/10/2014

c'est "marrant" : moi aussi on surveillait mon nez !!!! (et je me baladais partout, à l'école, en colo, avec mon certificat de bapteme dans mon cartable ou dans ma valise)

Écrit par : liliplume | 05/10/2014

Il faut toujours rester vigilant , les hommes sont capables du pire , j'ai rembarré un voisin qui se lâchait sur les sauvages de noirs , il pensait qu'il ne risquait rien en parlant à une peau claire et yeux bleus , manque de pot pour lui , je l'ai mis mal à l'aise en lui parlant de ma belle fille , j'ai jubilé !!

Écrit par : Brigitte | 05/10/2014

Honte à tous ceux qui se servent du passé pour faire peur aux braves gens.
Gwen

Écrit par : Gwen | 05/10/2014

ah ! nostalgie ! pas toujours mieux pourtant le passé , chaque époque apporte ses motifs d'inquiétude , surtout aux grands-parents!

Écrit par : emiliacelina | 05/10/2014

Un billet tout tendre aujourd'hui ......mis à part le pseudo délicat !

Écrit par : Colette | 05/10/2014

Dans les années 60 mon père travaillait rue fortuny et farah Diaba avait un studio à l'ambassade...nous pouvions la voir du bureau lorsque nous allions le chercher...
La rue de Levis, la rue des Dames( la droguerie de mes parents); le bougnat à coté...ce n'était pas encore bobo

Écrit par : Martine | 02/04/2015

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