Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/12/2016

Soudain un inconnu...

Soudain un inconnu vous offre votre döner.

Dans cette rue du 9ème arrondissement, vous reconnaissez de loin l'endroit.
Qu'il pleuve, qu'il vente, que la pollution dépasse les seuils, il y a la queue.

Vous n'y êtes jamais seul à votre table.
Hier, un jeune couple s'est installé à nos côtés.
Il est aussi brun et mat que le Goût lorsque je l'ai connu.
Elle est tout son contraire, blonde et pâle.
Ils sont sympathiques.
On parle de tout, de voyages, de racisme ordinaire puis ils repartent travailler.

Le jeune patron arrive à notre table nous dit quelque chose et finit "Bienvenue en Turquie ! ".
J'avoue que je ne comprends pas, ça commence à faire un moment que nous fréquentons le coin.
Il nous apprend que le jeune homme a payé notre repas.
C'est la première fois que ça nous arrive.
On nous répond "hospitalité turque", nous voilà adoubés.

Nous continuons la rue des Petites Ecuries pour aller prendre un bus qui nous conduira chez le médecin car c'est quand même le but de notre sortie.

La moitié du chemin, je rêve d'habiter dans le coin et brusquement, comme à NY, on change d'endroit, je ne rêve plus du tout, j'espère juste attraper mon bus.

Mon médecin ne me prend même pas la tension.
Il juge qu'avec la pollution, mon cœur pompe plus pour récupérer un peu d'oxygène et que le résultat risque de m'effrayer.
Je dois dire que je respire "par cœur".

Je remarque dans la rue que le Français n'est guère civique.
Que les plaques non autorisées sont nombreuses.
Je leur souhaite d'affreuses pathologies.

Pourtant, c'était bien.

Paris, médecin, Döner, pollution

19/10/2014

Le dernier Döner et autres plaisirs minuscules.

 

doner,lecture,éclair de gourmandise

Tout a une fin.
Nous savions dès hier en faisant la queue pour acheter notre döner que c'était le dernier de l'année.

S'installer tranquillement au square des Batignolles qui sent déjà le döner avant d'avoir déballé le nôtre.
Le manger en faisant trois petites taches sur ma chemise blanche.
C'est encore un petit bonheur à ranger.

Un Elisabeth Von Arnim à lire.
Il fut publié sous le nom de Comtesse Russell, le nom de son deuxième mari.
Mari pas plus agréable que le premier.

Il me suffit de dire "Comtesse Russell" pour me retrouver à Londres dans un square, et revivre cet instant très anglais.
Oui, vous êtes à l'intérieur et vous ne pouvez plus sortir, le "Russell square" est devenu entretemps privé et a été fermé après notre arrivée sans qu'on s'en soit aperçu...

Aujourd'hui, je ne vais pas profiter du soleil, je vais geindre.
Oui, j'ai mal à la gorge et lorsque je tousse j'ai l'intérieur qui se déchire.
Je n'ai même pas de sirop au thym.
Je suis devenue pire que Le Goût...