22/06/2018
Prends garde à la douceur des choses.
Hier, nous sommes allés déjeuner avec une amie.
Rapidement, trop rapidement hélas car elle devait retourner travailler.
Non, il n'y a pas que des gens inutiles ou qui se contentent de coûter à la collectivité...
Je dis ça parce qu'on nous le répète chaque jour.
Ceux qui nous le jettent à la figure oublient que nous sommes la génération qui a le plus cotisé.
Pire ils oublient que nous les avons élevés.
Très mal apparemment...
Au moment de partir, j'ai voulu comme chaque fois, mettre la petite chaîne avec un cœur que m'a offerte le Goût pour un anniversaire.
Je l'ai cherchée vainement alors j'ai mis mon rang de perles pour retrouver cette amie.
Dans la bagarre, j'en ai oublié d'éteindre ma machine à laver.
Chose que je n'ai jamais oubliée depuis le jour où lorsque je suis revenue du travail, ma machine avait inondé l'appartement, celui du dessous et jusqu'au parking du sous-sol.
Le mot "parquet flottant" avait pris tout son sens...
Quand nous sommes revenus, l'eau était restée à sa place, la machine éteinte et, miracle, j'ai retrouvé ma chaîne.
Puis cette nuit, endormie avec mon livre et la lumière allumée comme souvent, nous avons été réveillés par les pompiers en bas de chez nous.
Nous les avons entendus dans l'escalier.
Ils sont allés au quatrième.
Personne n'a bronché, personne sur les paliers.
Cet immeuble reste imperturbable ou presque vide.
A moins que tout le monde ait le sommeil profond que donne la bonne conscience...
La promenade dans Paris était comme d'habitude agréable.
Ce blog devient un exercice d'écriture.
Comment ne parler de rien et essayer d'intéresser son lectorat ?
09:58 | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : petit coeur, déjeuner, amitié
10/10/2016
Laissez moi vous conter une histoire...
Vous connaissez le Berry ? La province où le Diable est plus présent que Dieu ?
Rappelez vous la Dame de Nohant et ses contes.
On n'a jamais rien pu prouver.
Peut être que la Martine avait passé un pacte avec le diable, après tout...
Elle vivait avec le Robert dans une maison délabrée à la sortie du village.
Les gens obligés de passer devant la maison faisaient le signe de croix.
C'est que c'était une jeteuse de sort, la Martine...
Un jour, on n'a plus vu le Robert.
Elle a dit qu'il en avait eu assez de tuer les poules, qu'il était parti à la ville...
Elle, elle restait là toute seule devant son déjeuner frugal.
Elle se réconfortait parfois en vidant un peu trop la bouteille.
On dit qu'en perdant Robert, elle avait perdu son don.
On dit que Robert l'avait quittée pour une jeunette.
On dit n'importe quoi !
Robert est toujours là, il repose pour l'éternité sous la véranda.
Il est noyé dans la chappe de ciment.
On dit que les soirs d'été la Martine elle parle toute seule.
Pas du tout !
Elle raconte ses journées à Robert.
Il ne peut plus la contrarier.
08:54 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : lakevio, déjeuner, berry