30/05/2018
Histoire sans paroles
09:26 | Lien permanent | Commentaires (13)
29/05/2018
Laisser parler les petits papiers.
Hier le Goût avait rendez-vous avec une anesthésiste.
Pas l'anesthésiste qui va l'endormir, une autre.
Hôpitaux privés ou pas, la paperasse règne en maîtresse.
Il a passé un quart d'heure avec un médecin et le reste du temps avec l'administration.
Et que je te colle des étiquettes bleues.
Et que je te redemande pour la dixième fois ton numéro de téléphone.
Et patin et couffin...
Je l'attends à la descende du bus et là, mon Goût annonce :
"Il faut que je retourne à l'hôpital, ils ont oublié de me passer à la numérisation".
Il ne s'agit pas d'un numération globulaire mais d'une numérisation des documents.
En fait pour faire faire des économies à l'hôpital, on multiplie le personnel administratif mais pas les médecins, ni les lits.
Ce matin, le Goût qui a la "chance" de bénéficier du 100% s'aperçoit que la Sécu lui a piqué des franchises de 2009 déjà retenues.
Nous sommes en 2018, le Goût va régulièrement chez le dentiste et les franchises ont été récupérées depuis longtemps.
Ils vont les lui rembourser, c'est sûr.
Mais quand ?
10:06 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : paperasse, ss, hôpital
28/05/2018
La cafetière...
Parler de cafetière, je n'ose.
Regarder couler le café me rend morose.
C'est lundi chic, je bulle dans mon bol, en regardant une rose.
Un truc sans queue, ni tête, c'est normal, je n'ai rien d'une virtuose.
Je ne risque pas l'ankylose
Mais je risque l'overdose.
A moins que ce soit la cirrhose.
Moi qui suis une pauvre chose
A force, je risque l'arthrose.
Je dois vous dire, j'en ai ma dose.
De raconter ce tas de choses.
Alors avant de risquer la névrose.
Je vous envoie tous sur les roses.
08:30 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : lakevio cafetière, jeu, neurones
26/05/2018
Je bois du lait.
Aussi loin que remontent mes souvenirs, je me souviens de cet Olympia d'octobre 1962.
Il était gratuit pour ceux qui avaient cinq capsules de lait à présenter.
"Les Pirates", groupe éphémère chantaient "Je bois du lait" pour nous pousser à en faire autant.
Je n'ai jamais aimé le lait mais, grâce à deux grand'mères commerçantes, j'ai obtenu facilement un paquet de capsules.
J'ai pu me lancer à l'assaut de l'Olympia avec mes copines.
Il est évidemment inutile de préciser que ma mère n'était pas au courant...
A l'époque, la police et les pompiers étaient déjà là.
Les organisateurs n'attendaient pas autant de gamins.
Il faut dire que Sylvie Vartan, Vince Taylor, Les Pirates et j'ai oublié les autres, ça ne pouvait qu'attirer les gamins.
Autant vous dire que Vince Taylor ne buvait pas de lait.
L'Olympia était chauffé à blanc, nous étions là, tous gamins, debout avec nos capsules de lait.
Nous sommes tous rentrés.
C'était la première fois mais pas la dernière que les pompiers nous ont poussés avec la lance à incendie pour nous faire rentrer plus vite à la maison...
11:46 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : gene vincent, sylvie vartan, les pirates
25/05/2018
Tranche de vie
Je lis "New-York Odyssée", une histoire de deuil et d'amitié où l'auteur rend hommage à sa jeune sœur.
Philippe Roth est mort lui aussi mais il nous reste ses livres.
Je vais peut être essayer de m'attaquer à "La tache" que je n'ai jamais réussi à lire.
Nous avons essayé un dentiste à côté de chez nous.
Même un détartrage n'est pas donné !
"Nozélites" n'ont jamais pensé que les dents, les yeux et entendement (ça ce n'est pas donné à tout le monde) ne sont pas du luxe mais indispensables pour éviter des maux beaucoup plus coûteux à la collectivité quand ils sont traités tardivement.
Ne pas rembourser correctement des soins dentaires pour faire des économies et traiter un cancer de la gorge vingt ans plus tard est une idiotie.
La kiné versaillaise à dit à JJF qu'elle ne peut plus la traiter car sa rééducation ne fonctionne pas.
JJF souffre de plus en plus à chaque séance.
Son pied se bloque encore plus.
Je me demande comment son pied peut être plus bloqué aujourd'hui qu'hier.
Elle attend maintenant un rendez vous avec la neurologue.
Je me demande si cette histoire aura un jour une fin heureuse.
P'tite Sœur nous réclame.
Merveille, elle, est trop occupée à grandir et à fêter des anniversaires...
Tranche de vie avec des hauts et des bas, une vie ordinaire en somme.
09:41 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : lecture, dentiste, philippe roth