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23/02/2018

C'est à l'usage qu'on devient usagé.

Le Goût est frileux, depuis toujours.
Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain...

Nous avions trouvé quelques défauts à cet appartement.
A l'usage, c'est comme l'amour, au début tout est beau, avec le temps tout s'en va disait Ferré, je dirai plutôt que les couleurs passent.

Donc, cet appartement est bien situé, agréable, très années 70.
Mais il a un défaut : quand il fait froid dehors, il ne fait pas chaud dedans.
Enfin, disons qu'il arrive à une température supportable pour le Goût en soirée.

Même moi je n'ai pas chaud, c'est vous dire !
Il faut dire que je n'arrive pas à dormir avec du chauffage donc le soir, on éteint et le matin il faut attendre comme pour les surgelés avant de cuisiner...

Se promener dans Paris, n'y songez pas.
Vous voulez que le Goût attrape une crise cardiaque ?
Déjà, j'arrive à le faire sortir chaque jour, il ne faut pas exagérer...

P'tite Sœur est encore malade.
"Petit virus" dit le docteur, ça donne quand même 40°C.
Elles seront avec nous la semaine prochaine et nous les ramènerons pour fêter l'anniversaire de Merveille.

Je lis, je m'occupe mais je n'ai guère envie d'écrire.

Froid, lecture, les filles

24/01/2018

Je m'accroche.

Contrairement au Goût je n'ai pas la fièvre écrivaine.
Le temps morose, mes lectures qui sont des relectures de polars, des trucs qui se lisent en deux jours et oubliés dans la journée me tuent l'imagination.

La pluie qui tombe tous les jours me coupe le clavier.
Nous sortons chaque jour mais c'est utilitaire.
Sauf aujourd'hui où nous avons rendez-vous dans une crêperie de la rue des Martyrs.

Ce temps maussade réveille mes douleurs et le mot que je prononce le plus souvent est "aïe".
Mon côté gauche part en sucette.
Le droit résiste encore mais du côté de l'épaule ça commence à se gâter...

Ces petites choses sans importance ne font pas une note passionnante, j'en ai bien conscience mais je n'ai rien de mieux en magasin.

A la première percée du soleil, je vous le dis, je me plaindrai de la chaleur.
Mais nous n'en sommes pas encore là.

Rien, promenade, lecture

09/10/2017

Mon fauteuil...

lakevio.jpg

C'est mon fauteuil, regardez, j'ai jeté dessus mes vêtements en cafouillon.

Je n'ai qu'une envie, rejoindre mon lit.
Pfff... Mais non ! N'y voyez rien d'érotique !
C'est juste que mon fauteuil, qui aurait bien besoin d'être retapissé, va quitter le coin qu'il occupe depuis quatre ans.
Il trouvera certainement sa place ailleurs et gardera en mémoire son envie de changer de peau.

Pour l'instant, il est nu.
Ses coussins servent à caler.
Quoi ? Je ne sais plus...
Alors le soir, je lui jette mes vêtements pour qu'il se sente moins esseulé.
De mon lit, je regarde les cartons.
Et lui.
Il est si démuni, plein des vestiges d'une vie si agitée.

Bien calée sur mes oreillers, je regarde le peu qui me reste d'avant.
Presque rien...
Si ! La lampe de chevet du Goût.
Elle a résisté à tous les déménagements depuis qu'il a eu dix huit ans.

Mon fauteuil va encore prendre des coups.
Mais il finira retapissé, je le sais.
J'en suis sûre...

05/06/2017

Un roman d'amour...

jeu,lakivio,lecture

 

Voilà...Comme d'habitude, le train est arrêté.
Un "colis suspect"...
Il nous faut patienter.
On s'habitue à tout, mon roman est palpitant mais j'arrive à la fin.

Il l'aime, elle l'aime mais...
Comme d'habitude dans ces romans là...

Une secousse, un grand "boom", le trou noir, des cris, des sirènes.

On me soulève avec précaution.
Je ne sens plus rien.
Je ne sais pas que je suis à l'hôpital, dans le coma.

Je rêve à l'amour.
Je pense à mon livre.
J'espère bien connaître un jour le grand amour mais les machines qui me surveillent n'en savent rien.

Je ne sais même pas si j'ai envie de me réveiller...

 

22/01/2017

Un monde sans faille.

L'Ours ne lit plus mon blog.
Je pourrais écrire n'importe quoi sur lui ! Youpee !
Je me contenterais de dire qu'il se satisfait de croire que nous sommes vivants et en bonne santé.
Il ne le vérifie pas.
Pour lui, c'est sûr.
Nous sommes vivants et en bonne santé...

Je dois dire que c'est surtout le manque de mes petites filles qui se fait sentir.
Je les vois peu depuis que leur mère est en arrêt de travail.

Je "voisine".
Je mange de la galette avec un verre de Bordeaux.
La voisine et le Goût mangent la leur en buvant du Gewurztraminer.
Nous disons tout le mal que nous pensons de cet immeuble puis nous remontons chez nous.
Avouez que c'est bien.

Je lis "Un monde sans faille".
Je déguste cette merveille de mauvaiseté "
Vous n'avez pu oublier que votre sœur, dès sa jeunesse (à l'époque, elle me semblait déjà vieille), était une lourde et superbe ruine."

Ensuite, ça parle de cuisine juive.
Cette Léa, Levantine gourmande, je la vois, le tour de la bouche plein du sucre des loukoums...

Je boude toujours mon enseigne favorite.
J'en fréquente une autre, pas plus attrayante, mais il me faut bien acheter mon breuvage favori...

lecture, galette, voisinage