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06/12/2021

Devoir de Lakevio du Goût No 107

Devoir de Lakevio du Goût_107.jpg

J’aime cette toile de Valloton dite « Intimité ».
Elle m’inspire des tas de choses.
J’espère qu’à vous aussi.
Ce qui serait vraiment bien c’est que votre histoire, car j’espère que ce sera une histoire, c’est qu’elle commençât par « Flotte très lentement couchée en ses longs voiles »
et qu’elle finît par « C’est qu’un matin d’avril ».
Je sais, c’est tiré de quelque chose de connu mais que j’espère, vous aimez autant que moi.
À lundi…

J'ai dit au Goût que j'allais essayer mais pour l'instant, je n'arrive pas à écrire.

J'ai le cerveau squatté par l'Ours, il est trop jeune pour avoir des problèmes cardiaques et pourtant il a une artère bouchée.
Il passe un scanner ce matin et j'attends.

Merveille a des problèmes sanguins.
Il y a trop d'une espèce de globules blancs.
Sa généraliste a demandé l'avis d'un confrère à l'hôpital où le service pédiatrique était au bord de l'explosion avec des tas de bébés atteints de bronchiolite.
Ils ont donc donné des tas d'examens sanguins à faire pour Merveille.
Depuis on attend, c'est parti à Brest.

Alors, je ne vois qu'un couple qui se réconforte en attendant...

14/03/2021

Ecrire dit elle.

paris,pluie,couvre feu,écriture

J'ai quand même acheté des fleurs...
Réussir à écrire une note dans cette période troublée tient du miracle.
Je ne cuisine pas, c'est le Goût qui pratique.
Je ne fais pas de pâtisserie, c'est le Goût qui s'y colle quand on lui demande.
Nous avons "usé" deux fours en trois ans.
Et le dernier acquis donne des signes de faiblesse.
Il ne connaît que deux modes de fonctionnement : À fond ou éteint... 

Hier, nous ne sommes sortis que pour aller chercher du pain.
Je ne prends pas l'ascenseur, je descends et grimpe mes trois étages.
C'est un exercice comme un autre et je ne vais pas me plaindre, que pour une fois le temps soit de saison.
Mars et ses célèbres giboulées transforment les sorties en douche surprise...

Je ne lis pas plus mais autant que d'habitude et surtout le téléphone sonne souvent plus que d'habitude.
Le papotage prend du temps et remplit les journées.
Je ne m'ennuie même pas.
Le Goût si, même s'il commande des trucs étranges et inconnus de moi sur Internet pour réaliser son "ampli de dans dix ans".
Les délais de livraison sont longs et approximatifs alors je lui trouve des trucs impossibles à réaliser.
Par exemple trouver un appartement dans le IXème arrondissement, à un prix raisonnable.
C'est à peu près aussi aisé que de rencontrer un de nos voisins...
Il s'y est mis et a déjà deux rendez-vous à la mairie du XVIIIème et celle du VIIIème. 

Seule certitude, les prix baissent sur Paris, les panneaux à vendre fleurissent et comme ma rue est peu habitée, je ne plains absolument pas les vautours qui sont obligés de vendre, le touriste chargé de payer les traites à leur place étant une espèce en voie de disparition en ce moment, ils sont un peu serrés...
Leurs appartements sont hélas dans des endroits empêchant leur reconversion en "marchands de sommeil".
C'est bien fait !

08/02/2019

C'est de moins en moins facile.

Pendant de nombreuses années, j'ai écrit sans problème et rapidement.

C'est de plus en plus difficile depuis cet été.
Encore plus depuis que ma sœur est seule.
Le matin j'attends son appel.
C'est devenu un rituel auquel qui, à défaut d'être attaché, me ligote l'imagination.
Ce rituel a cassé mon autre rituel, celui auquel je me livrais chaque matin : l'écriture.

Le soir ? Au lieu de me mettre à penser à ce que je vais écrire le lendemain matin, j'appelle ma sœur.
Ça nous prend du temps, pour peu de choses car nous n'avons pas des vies si trépidantes.
Ma vue n'étant pas encore totalement rétablie, il n'est pas question de faire faire de nouvelles lunettes.
J'imagine bien qu'avec une vue qui évolue un peu chaque jour il n'est pas question de faire faire deux paires de lunettes par semaine...
Alors il n'est toujours pas question de retourner dans un musée où je devrai pousser les visiteurs pour toucher des yeux les encarts de chaque oeuvre puis les bousculer pour reculer afin de l'admirer. .
Quant à ma sœur, elle est extrêmement frileuse, elle ne sort donc de chez elle que pour faire les courses.
Elle m'inquiète un peu.
Elle a un caractère de mince mais c'est ma sœur...
Aujourd'hui, j'ai décidé de me forcer.
Alors 
Le Goût et moi avons décidé d'aller visiter le cimetière du Montparnasse.
Il me dit que nous y sommes déjà allés.
Je sais bien que non.
Il m'a dit des choses sur ce cimetière.
Je me demande avec qui il est allé traîner là...
Il y a des jours où je me demande si je connais l'homme avec qui je vis depuis si longtemps.
Enfin, on a un but pour aujourd'hui, c'est déjà ça.

Ecriture

 

18/05/2017

Il faut bien se dévouer.

C'est le moment de voir si mes petites cellules grises fonctionnent encore.
Je n'ai aucune envie d'écrire mais je le dois à Mab.
Après l'avoir suppliée de continuer à écrire ce serait mal de ne plus jouer le jeu...

Je sais le Net est volage.
Chaque jour sortent de nouveaux jeux.
Et que je t'épingle.
Et que je te cause en cent-quarante caractères.
Et que je rejoins un nouveau site de partage instantané, en gros un blog pour paresseux avec des photos et pas beaucoup de texte.
Mais je suis comme le temps, maussade...
Le Goût a un œil injecté de sang, je n'arrive pas à le regarder.
J'étais même prête à appeler le SAMU hier soir !
J'ai été rassurée par le père et par le fils.

Merveille a droit à la Ventoline, à la prise de sang et aux EFR -Explorations fonctionnelles respiratoires-.
C'est long, juste agaçant mais indique au pneumologue avec précision quelle est votre capacité respiratoire.
Je trouve qu'on devient asthmatique de plus en plus tôt dans cette famille...

Ah ! On a aussi un nouveau gouvernement !
Un de plus.
Ça doit être vieillir, on hésite à se réjouir d'un changement qui n'en est pas un...

21/07/2016

A la demande générale du Goût.

Non, ça ne m'a pas manqué d'écrire.
Non je n'ai pas connu l'angoisse de la page blanche.

Je me suis aperçue que je pouvais arrêter mon rendez-vous quotidien sans problème.

Et puis le Goût a dit : "discipline", "entretien des cellules grises" et patin et couffin...

J'ai même fait des promesses.
Comme j'ai trop chaud, que je n'ai pas envie d'aller chez la dermato aujourd'hui, j'ai promis d'écrire.
Je suis prête à toutes les bassesses pour attendre la rentrée, quand il fera moins chaud.

Alors je raconte :
On a gardé P'tite Sœur, un amour, câline mais qui n'a pas voulu dormir avant le retour de ses parents.

On a parcouru Paris sauf depuis quelques jours où la chaleur m'assomme.

Mon cholestérol est à la hausse pendant que ma motivation est à la baisse.

Je n'ai pas lu plus, je n'ai pas brodé non plus.

Tout à l'heure, on va profiter de la baisse relative des températures pour aller à Paris.

écriture, blog, Paris