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28/01/2021

Quand aller chez le dentiste rime avec bonheur.

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Lundi, je suis allée chez le dentiste, en face de mon ancien chez moi.
J'ai discuté, comme chaque fois, avec le propriétaire du salon de thé.
Tout va bien pour lui et j'en suis ravie.
Il prépare les paniers repas des télé-travailleurs de sa clientèle habituelle et ça marche bien.
Moins de travail, autant de résultats.

Lundi, j'avais donc deux dentistes pour moi toute seule.
Le Goût qui a eu le droit de m'attendre, deux paires d'yeux superbes en train de regarder ma mâchoire.
Leurs propriétaires discutant de son état pendant que je gardais la bouche ouverte.

A force de passer ma vie chez le dentiste, je ne pratique pas l'odontologie mais j'en connais le langage et surtout je connais l'état pas brillant de ma mâchoire.
Grâce à mon entêtement à en prendre soin, je ne vais perdre qu'une couronne dans la bagarre.

J'attends le devis et je sens que la discussion va être serrée.
J'ai gardé le meilleur pour la fin : Nous sommes allés chez les enfants !
Nous avons pu embrasser et féliciter P'tite Sœur pour ses brillants
résultats scolaires.
Pu aussi embrasser Manou et JJF mais nous n'avons pas vu l'Ours, ni Merveille car ils rentraient à l'heure du couvre-feu.

Mes futures séances vont me permettre d'embrasser les enfants et ça c'est chouette.
Ça vaut bien une couronne.

Nous sommes arrivés à la maison après le couvre-feu...
Les embouteillages ont seulement changé d'heure et se sont aggravés.
Ils durent bien au-delà de l'heure légale où tout le monde doit être à la maison...

04/01/2016

Le boucher ressemblait à Johnny...

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Vieillir, c'est commencer à radoter.
Le Goût va avoir un an de plus vue mercredi, alors je me dépêche de radoter avant lui.
Avant qu'il ne commence à me parler de la "Porte de Clignancourt"...

Comme toutes les filles de mon âge, j'écoutais "Salut les copains".
Comme toutes les filles de mon âge, j'avais une "copine de cœur".
Celle que je raccompagnais, qui me raccompagnait, que je re-raccompagnais et ça recommençait.

Cette "copine de cœur" était fan de Johnny.
Il était jeune à l'époque.
Juste il avait déjà ces petits yeux rapprochés...
De toute façon, je n'ai jamais été attirée par les blonds.
Ma copine, faute d'approcher Johnny avait trouvé l'élu de son cœur dans une boucherie.
Elle affirmait que le garçon boucher était le portrait craché de son idole...

Elle me faisait donc passer devant la boucherie plusieurs fois par jour.
Le matin en allant à l'école.
Le soir, en revenant de l'école.
Plusieurs fois, le soir...
Ce garçon, sûr de son charme, je me demande encore pourquoi, faisait la roue devant la boutique.
Ma "copine de cœur" lui jetait des regards en coin.
Moi, je la trouvais bête à manger du foin...

Plus tard, Manou et moi parlions du coin.
Elle est née dans un quartier voisin du mien et avait elle aussi une copine qui était amoureuse de ce garçon.
Avec cette copine, Manou remontait la rue, descendait la rue, remontait la rue...

La fille de Manou, JJF a épousé de mon fils.
Nous nous sommes aperçues que nous nous étions croisées des centaines de fois.
Que ce soit à cause de ce garçon boucher ou de nos jeux sur "la colline aux billes" du square des Batignolles.
Nous ne sommes devenues amies que lorsque nous avons vécu dans le même immeuble.

 

 

07/03/2015

Hier au Monoprix.

Hier, le Goût et moi sommes partis dans deux directions différentes, le Monoprix pour moi, le Simply pour lui.
Nous nous séparons beaucoup ces temps-ci, je trouve...

Arrivée au Monoprix, j'entends une petite voix m'appeler.
C'est Merveille, partie chercher un panier pour Manou.
Petite-Sœur est dans sa poussette.
Elle me fait un sourire et m'ignore.
Pas de chance avec cette petite, Mamie...

Nous nous séparons, Manou et moi, et décidons de nous attendre à la sortie pour boire un café ensemble.
Je  ne trouve rien de ce que je suis venue chercher ! Rien-du-tout !
Le Goût avait fait une liste.
Je n'ai trouvé que le fromage...
Les petits légumes ?
Disparus !
Les cous de canard farcis ?
Idem.

Lorsque j'arrive à la caisse, j'y retrouve une caissière charmante et que je connais.
Et c'est heureux...
Je fais mon numéro de CB, il est faux.
Je le refais, il est re-faux.
Avant de me faire invalider ma CB, j'appelle le Goût.
Evidemment, le Goût ne répond pas au téléphone...

Manou me sauve la mise et me prête de l'argent.
A peine au café, mon numéro me revient miraculeusement.

Je n'ai vraiment aucune mémoire des chiffres.
Même la banque s'en aperçoit parfois...