Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/08/2017

Paris au mois d'août.

Août tire à sa fin et, pour la première fois, je n'en suis pas mécontente.

J'ai trouvé ce mois long, chaud et solitaire.
Il n'est pourtant pas plus solitaire que d'habitude.
Il est plus chaud, c'est de plus en plus courant.
Retrouver la pollution et la respiration qui va avec, ça n'a pourtant rien d'intéressant.

Ce matin, il fait déjà chaud.
Hier il faisait plus chaud qu'à Tel-Aviv.
Je le sais, j'ai vérifié.
Il faut dire qu'Israël plante des arbres alors que dans mon coin ils les abattent pour construire des immeubles.

Suis je assez vieille pour penser que "c'était mieux avant" ?
Je ne crois pas.
Mais je n'ai plus d'enfant à la maison.
Je ne prépare pas de rentrée des classes.
Je n'ai pas le nez dans les nouveautés.
Je n'ai même pas envie de traîner à Paris.
La moiteur de cette fin d'été me rend casanière et je n'ai rien de nouveau à raconter.

Un barbecue sympa chez les enfants, un fer à repasser à rendre à l'enseigne qui me prévient par mail que j'ai un cadeau de 0.01€.

Juste attendre la pluie pour revivre car les vieilles plantes ont besoin d'être arrosées.

Paris, Août, René Fallet