20/08/2006
Ah qu'elle est belle la maison de l'air !
Ah qu'elle est belle la maison de l'air et surtout elle est fermée jusqu'au 17 septembre.
Madame de. avait décidé de faire dans la pédagogie et de nous traîner, avec son petit fils, visiter la Maison de l'Air située dans le parc de Belleville.
Sourire radieux de la chère tête blonde en apprenant la nouvelle, direction l'ordinateur et partie de Gold Rush. Madame de. demande au jeune homme qui compte 9 printemps au compteur ce qu'il souhaite faire :
- "Manger une grosse glace".
L'enfant a des désirs simples, manger sa glace et dégommer des briques sur l'ordinateur, sa grande mère en a décidé autrement, il aura sa glace mais d'abord un peu d'instruction.
Pour trouver un café sympathique, des grosses glaces, il faut aller à Gambetta, donc nous passerons par le Père Lachaise, un cours sur la Shoah, sur les Républicains et sur le mur des Fédérés, O. a enfin droit à sa glace.
Ce gamin a trouvé en l'homme un grand père d'occasion qui lui convient, ils nous attendent sagement devant les boutiques, j'ai décidé de faire mes courses, ils mijotent de voler un melon mais le dernier de la pile pour voir les melons s'éparpiller (ils ne se vantent pas) Madame de. et moi continuons à vaquer, je repère une boutique à "shtuyot", je sais résister à tout, sauf à la tentation et madame de. est pire que moi.
Nous interdisons l'entrée à l'homme et à la graine d'homme, O curieux demande : "C'est quoi des Shtuyot"
L'homme répond : "C'est de l'hébreu, les shtuyot ce sont des c..ies., des bêtises, par extension des trucs qui ne servent à rien". O. qui n'a pas encore compris l'utilité des femmes, répond "Ah, c'est elles, les shtuyot...".
Bien entendu, je ne connaîtrai cette opinion lapidaire qu'une fois l'ange parti, j'apprendrai aussi , par la même occasion, le plan sur les melons.
Je n'ai toujours pas commencé ma valise !
10:00 | Lien permanent | Commentaires (43)
19/08/2006
Une poule sur un mur
Une poule sur un mur, j'mets quoi dans ma valise
des petits pulls
une poule sur un mur, j'mets quoi pour partir
une robe d'un soir
une poule sur un mur
J'la fais quand ma valise ?
08:40 | Lien permanent | Commentaires (15)
18/08/2006
Elle est pas belle la vie
Les enfants ont téléphoné hier, il pleut à Porto mais ils ne sont pas comme nous et n'envisagent pas de revenir plus tôt, quoique ?...
J'ai du mal, lorsque je regarde le ciel, à me dire que je pars Lundi pour quelques jours. L'homme commence à râler : " Tu t'imagines ? S'il fait ce temps là, on va se faire suer grave". Eh oui, l'homme essaie de parler djeun's mais il a toujours quelques mois de retard sur les expressions en vogue.
S'il fait ce temps là, effectivement, nous rentrerons, ce que nous aimons le plus dans les départs, c'est le retour !
Nous rentrerons, il retrouvera son ordinateur chéri, qui ne lui sert pas vraiment à travailler, il repartira quelques jours au pays des cigognes, il sera heureux de retrouver une présence masculine, le pôvre, il est toujours entouré de femmes !
Madame de. fera la tête, elle se sentira délaissée, les uns et les autres vont revenir, elle n'aura plus l'exclusivité.
Je continuerai à mener une vie de femme oisive, j'adore ça, je trouverai enfin un film que j'ai envie de voir au cinéma, je parlerai de ma pile de repassage (elle ne diminue pas) mais la pile de DVD, si.
Lulu sera plus disponible, ses enfants retourneront à l'école, elle viendra enfin sur son blog. Ondique arrêtera de faire la grève, Milky viendra faire un tour à Paris.
"Elle" fera un numéro spécial rentrée, le noir sera toujours à la mode, les sacs à main toujours énormes, on nous expliquera que le violet est la couleur indispensable dans notre garde robe, et comme d'habitude, je chercherai des chaussures, pas trop laides, que mes pieds accepteront.
Les derniers grains de sable auront été aspirés, les enfants dormiront encore en passant sous mes fenêtres à 8 h 30, ils feront beaucoup plus de bruit à la sortie, je me dirai en les entendant rire et pleurer : "Tiens c'est déjà la récré".
L'homme aura vu son chirurgien et un matin, je verrai les premières feuilles à terre, et je dirai, c'est déjà l'automne, et et.. ça reste encore un secret.
09:45 | Lien permanent | Commentaires (24)
17/08/2006
Etat des lieux
A peine le jour s'est levé que justement je ne me suis pas levée, j'ai enfin terminé Lutetia, je reste dubitative, mi-roman mi-chronique d'une époque occultée jusqu'à la mort du dernier collaborateur ? Trop roman, pas assez chronique ?
La tranquillité est finie, le restaurant en bas de chez moi est ouvert, premier jour d'ouverture et anniversaire fêté sans trop de discrétion mais en mode soft.
La Tosca est restée dans la mémoire de l'hôtelière...
Circulation, pas trop intense, mais comme la rue est toujours en sens unique à cause des travaux (agrandissements des trottoirs) ça promet de jolis embouteillages dès le 1er Septembre.
Corvée de repassage devant des DVD, je reconnais que le DVD passe mieux que le repassage, et comme je m'arrête souvent lorsque le film me plaît, ma pile ne diminue guère.
- Joue la comme Beckham (une jeune Anglaise d'origine indienne décide de jouer au foot) charmant, à déconseiller aux vraies repasseuses, elles vont négliger la finition.
- Little man Tate (les déboires d'un surdoué), il réussit à voler la vedette à Jodie Foster
- Harold et Maude, toute l'ambiguïté des rapports entre la vieille dame et le jeune homme est fidèlement restituée.
Soleil sur Paris, enfin pour l'instant. Me demande (c'est mauvais signe) vais je continuer ma corvée de repassage ?
Un homme à mes côtés qui me lit son Libé, en râlant, que c'est devenu un torchon mais qui continue à l'acheter chaque jour.
Balagan qui miaule, le menu ne lui plaît pas ?
Les enfants qui n'ont pas téléphoné depuis plusieurs jours, bon signe ?
La vie qui continue et une rose orangée qui vient de fleurir, c'est le plus étonnant, puisque croyant traiter à la bouillie bordelaise, j'ai vaporisé avec constance, du produit à vitres sur le rosier .
09:55 | Lien permanent | Commentaires (22)
16/08/2006
L'Institut du Monde Arabe
Hier, j'ai cherché un Musée ouvert, j'ai trouvé l'IMA.( J'ai oublié de dire que l'Ima ne manque pas d'humour, après avoir scanné nos sacs, ils ont trouvé, comme tous les musées, l'arme, le petit couteau, ce sont les seuls à ne pas l'avoir confisqué !).
Ca faisait très longtemps que je n'avais pas mis les pieds là bas, je n'ai pas regretté ma visite, peu de monde, tous les amateurs de Musée faisaient la queue au Musée des Arts Premiers, une heure 15 d'attente !
J'attendrai que l'engouement pour ce nouveau lieu passe pour aller Quai Branly.
Les collections permanentes de l'IMA ont un avantage: Pas de fibule, un bon point pour eux, des vestiges grecs et romains, des sourates enluminées, rien que du bonheur.
Un léger reproche à faire, le thé à la menthe, qu'il faut aller chercher, fait à la machine à 3€ pièce, c'est gonflé !
Pourtant, la journée avait plutôt mal commencé, nous avons cherché un bistrot ouvert pour déjeûner en vitesse - nous ne sommes jamais en avance - , nous sommes tombés dans un truc ou le poulet qui m'a été servi ressemblait au poulet de mon arrière-grand'mère - elle ne jetait rien et nous servait son énorme poulet de Bresse jusqu'à la carcasse - , je ne vous dis pas le goût du poulet à la 5ème cuisson...
Mon poulet c'était ça, sauf qu'il n'était pas de Bresse.
Et puis, pour ne pas changer, nous sommes revenus sous l'averse, elle tombait dru, j'ai eu le temps d'être trempée jusqu'aux os avant d'atteindre l'arrêt du bus.
Les moustiques sont heureux, j'ai l'épaule dévorée.
Nous sommes le 16 Août, les perceuses percent dans ma rue, les voitures passent, c'est pas encore la rentrée, pas encore le départ pour nous, mais il y a déja un petit quelque chose dans l'air qui annonce le retour des vacanciers d'Août, ceux qui n'ont pas soufferts de la canicule...
09:05 | Lien permanent | Commentaires (21)