04/03/2008
Le temps passe si vite
Jeanne a ouvert ses cadeaux avec l'aide de sa mère puis elle a embrassé tout le monde et hop au lit.
Lorsqu'on vient d'avoir un an, les cadeaux pleuvent mais on nous arrache à nos nouveaux jouets pour nous mettre en pyjama.
A 20 ans, la fête est grandiose, enfin pour certains, le jour de mes 20 ans, j'étais seule avec un livre et même pas une tablette de chocolat.
Aujourd'hui, le Bibelot et moi fêtons nos -- de mariage, nous ne ferons rien de particulier, nous ne ferons même pas de bilan, c'est pas un compte rond. Je peux dire que globalement, nous avons eu de la chance, le Bibelot voyageait beaucoup, la librairie me prenait du temps, l'Ours était Ourson-Joyeux, ces dernières années ont été moins glorieuses mais nous avons survécu.
J'espère être encore vivante pour fêter le vingtième anniversaire de la Merveille...
10:10 | Lien permanent | Commentaires (24)
02/03/2008
Dans le désordre
D'abord le plus important la Merveille a un an demain et je n'ai pas vu passer cette année.
La Tornade vient de repartir, la cheville bandée, je me demande si nous aurions été capable de nous lever ce matin, la tornade avec une foulure nous distance sans aucun problème.
Nous sommes allés voir l'exposition "Quand Versailles était meublé d'argent". Que dire, la photo est plus parlante qu'un long discours, j'aurais plutôt appelé cette expo "Quand Garcia se lâche", a force de mettre des tentures chez Costes, Garcia a confondu Versailles avec une nouvelle acquisition des rois du café !!!
Je ne vais pas faire que dans le sarcasme, nous avons passé une excellente journée, des fous rires, des touristes chinois doutant de la santé mentale des français, un Petit Trianon fermé pour travaux, des moutons dans la prairie, un mariage arabe, des propos racistes entendus : "Ils vont nous piquer nos moutons et en faire un méchoui".
Hier soir, je me suis endormie le sourire aux lèvres, j'en avais oublié mon torticolis.
12:36 | Lien permanent | Commentaires (20)
28/02/2008
Pas la pêche
Un torticolis toujours présent, c'est le Bibelot qui garde la Merveille. Un nouveau net, pas net, plus de télévision, plus de téléphone et une ligne ADSL capricieuse.
Une tornade qui arrive ce soir sous la pluie, une visite à Versailles prévue pour samedi.
Un moral en berne, les grandes douleurs sont muettes, les petites chez moi sont expansives et comme je suis seule, je ne peux geindre qu' auprès de Balagan qui dort installée en vache maitresse sur mon coussin.
Mon linge qui refuse de sècher et je ne me vois guère descendre avec un sac pesant une tonne jusqu'à la machine au bout de la rue.
Certains jours, on devrait se réfugier sous la couette mais je n'ai pas le temps.
J'aimerais quand même être une petite souris pour voir le grand père à l'oeuvre avec Jeanne, ils vont s'endormir ensemble...
10:55 | Lien permanent | Commentaires (25)
27/02/2008
Bof
Ce matin, je me suis réveillée avec un torticolos, tourner, bouger la tête, c'est pas ça.
Demain, je garde la Merveille, la Tornade anglaise arrive.
Ca fait souffrir combien de jours un torticolis ?
10:39 | Lien permanent | Commentaires (18)
26/02/2008
Non, je ne parlerai pas de lui
Non, je ne parlerai pas de Nicolas Sarkozy, il suffit de dire qu'il ne mèrite pas la place qu'il occupe et c'est assez.
Je pourrais vous dire que la Merveille a été très sage, qu'elle prend des joues, regarde son grand père avec amour, qu'elle lui tient la main lorsque nous partons la promener, que je fonds lorsque je vois le Bibelot marcher courbé pour tenir cette petite main qui ne veut pas le lâcher.
Je pourrais vous dire que la Merveille s'est endormie dans mes bras cinq minutes avant l'arrivée de ses parents, que l'Ours a dit que : 'Tu nous la dérègles Moman", que je n'ai pas répondu, je sais combien il est difficile pour de jeunes parents qui travaillent de comprendre qu'une nuit difficile s'annonce pour eux.
J'aimerais plutôt écrire sur l'insouciance de l'enfance, de l'époque bénie où ma seule responsabilité était d'aller chercher le pain et de ne pas résister au crouton, sachant que j'allais me faire gronder comme chaque soir.
J'aimerais plutôt parler de ma soeur du milieu, celle qui avait le sirop de la rue, celle qui acceptait sa fessée comme une fatalité, elle n'arrivait jamais à l'heure fixée par mon père...
Aujourd'hui, j'ai 6 ans...
10:05 | Lien permanent | Commentaires (12)