09/01/2008
J'aurais pu...
J'aurais pu vous parler de la prestation de notre cher, très cher Président qui a trouvé pour lui la solution : "Comment partir en vacances plus souvent en se votant une augmentation de 170%" alors que les retraites "augmentent" de 1,1%, moins que l'inflation "officielle".
J'aurais pu dire à notre cher Président, très cher Président que lorsque je suis allée à Pétra j'ai payé mon voyage, la seule chose que j'ai obtenue gratuitement c'est la turista terrible que j'ai traînée plusieurs jours..
J'aurais pu vous dire que l'annonce de son mariage avec Carla Bruni, je m'en fiche comme de ma première chemise, je crois seulement que très prochainement, il aura une troisième pension alimentaire à verser.
J'aurais pu vous parler du premier jour des soldes et de la housse de couette que j'ai repérée dans un grand magasin parisien, mais comme je sais que je n'irai pas la chercher, la foule me fait fuir.
J'aurais pu vous parler du parcours médical de l'homme, ses analyses étaient bonnes, pour une fois nous étions presque sereins, sauf que l'homme continue son audit de l'hôpital, il a eu droit à un rendez vous avec un cardiologue et un opthalmo, j'aurais pu vous parler de la lassitude qui prend le dessus.
Chaque mois le Bibelot se trouve face à un praticien différent, il a parfois le sentiment de n'être plus un homme mais une voiture en pièces détachées dont on examine chaque pièce.
J'aurais pu vous dire que finalement notre vie se résume à des rendez vous à l'hôpital et à une Merveille qui grandit.
Et encore, je n'écris pas tout...
10:55 | Lien permanent | Commentaires (18)
08/01/2008
Cuisine et dépendances
Dimanche, nous fêtions l'anniversaire de l'homme, hier nous gardions la Merveille. Garder la Merveille le lundi n'est pas trop difficile, elle dort, elle récupère de son week-end sauf que pour aller garder la Merveille, le réveil sonne à 7 h 30, que je dois me soigner rapidement, descendre à deux kilomètres à l'heure au métro, prendre un métro fantaisiste qui reste souvent en station, arriver à la station de l'Ours puis marcher pour rejoindre son appartement.
Leur appartement d'avant était plus facile d'accès pour nous, traverser le Monoprix de la Rue de Lévis en sortant du métro et hop nous étions sur place, le Parc Monceau et le Square des Batignolles étaient faciles d'accès; le nouvel appartement est superbe, enfin il sera superbe un jour, moulures, hauteur sous plafond, cheminée, salle de bains géante.
L'Ours n'a pas encore récupéré sa ligne Internet, je ne peux pas vous lire et lorsque j'arrive le soir, je suis trop fatiguée pour écrire, c'est là que je m'aperçois qu'un bébé de 10 mois qui commence à marcher, qui se déplace à 4 pattes à la vitesse de l'éclair pour faire une bêtise, c'est du travail.
Lorsqu'elle dort, ses longs cils et sa jolie bouche me font craquer mais ne m'empêchent pas de m'installer dans un fauteuil et de lire deux petits bijoux en même temps "La Colère des aubergines' et "Un homme dans sa cuisine", d'un côté l'Inde où les femmes règnent en cuisine, où les victuailles sont enfermées, de l'autre l'Angleterre, le spécialiste de Flaubert qui cuisine par amour.
Deux petits livres de poche, goûteux, drôles, mais en ce moment lorsque j'entends le mot cuisine, je sors mon revolver.
10:25 | Lien permanent | Commentaires (10)
05/01/2008
Mise en danger de la vie d'autrui
Demain, c'est l'anniversaire du Bibelot ! Eh oui, le Bibelot est né le jour de la galette des rois, ça doit être pour ça qu'il n'en a plus de galette, de flouze, d'artiche, de marevedis, de pognon, de blé, de fraîche, de picaillons, etc.
En début d'après midi, nous partons lui acheter son cadeau d'anniversaire, son eau de toilette favorite, nous commençons à descendre notre rue, arrivés devant notre librairie habituelle, une fliquette mal-aimable nous interdit de passer ! Nous jetons un oeil, voitures de police, pompiers etc. L'homme, courtois, si si il peut l'être, demande à traverser pour poster deux lettres, la fliquette râle, nous râlons plus fort qu'elle mais nous devons faire un détour pour aller prendre notre bus.
J'ai appris depuis qu'il s'agissait d'un accident de scooter, une jeune femme et sa petite fille - la petite fille ne portait pas de casque - ont fini sous les roues d'un camion, pas par la faute du camion, non, la jeune femme inconsciente à brûlé le feu rouge, il a fallu des heures aux pompiers pour l'extraire, d'après mon fleuriste, elle s'en tire plutôt bien, bassin cassé, pour l'enfant je ne sais pas.
Je suis scandalisée qu'une mère mette la vie de son enfant en danger par bêtise.
Les jeunes en scooter sont des dangers publics.
Surtout pour eux...
Vous les mères auriez vous commis ce genre d'erreur ?...
18:55 | Lien permanent | Commentaires (24)
04/01/2008
Les effets pervers des restaurants sans tabac
C'est vrai, c'est agréable d'entrer au Dôme et s'apercevoir que ça ressemble à un boudoir de cocotte.
Mais s'apercevoir aussi que les cafés sont pratiquement vides et que, faute de cendriers à l'extérieur, les trottoirs parisiens ressemblent à un énorme cendrier.
Là, c'est déja moins agréable !
Lorsque vous fréquentez l'hôpital, à mon grand regret mais j'accompagne le Bibelot, ça sent le tabac dès l'entrée.
Cette mesure est hypocrite, le tabac est dangereux pour la santé, on arrête de vendre des cigarettes et on n'en parle plus.
Notre Président chéri fume le cigare dans son bureau. La loi ne s'applique pas à lui ?
J'habite Paris, c'est ma ville et je l'aime, vivre dans une grande ville ne présente pas que des avantages déjà que ma petite rue accueille tous les sirop-cognacs du quartier, elle va maintenant accueillir tous les fumeurs des restaurants voisins.
Ils viendront fumer sous mes fenêtres en discutant très fort.
Malheur à ceux qui habitent à proximité d'un lieu branché ! Déjà qu'ils devaient supporter les beuglements des ivrognes, ils vont devoir supporter à longueur de nuit la cohorte des fumeurs en manque qui viennent s'adonner à "leur vice" sous leurs fenêtres.
La France, producteur de vins et d'alcools forts - tout aussi dangereux pour la santé - est beaucoup plus indulgente pour les buveurs, je propose qu'on supprime aussi le droit d'accompagner son repas au restaurant d'un verre de Bordeaux, les restaurants seront vides et les riverains pourront dormir.
Je suggère aussi à notre "cher", très cher gouvernement de supprimer le droit de vendre des produits dangereux pour la santé, interdiction totale des pesticides, des colorants alimentaires et interdiction aux vaches de péter et aux porcs d'uriner.
Ainsi vous pourrons vivre en paix 'Un esprit sain dans un corps sain". Hilter déjà adorait le sport, la peinture, la musique, les animaux aussi.
Vous avez vu la suite...
11:50 | Lien permanent | Commentaires (26)
02/01/2008
Un peu de soleil dans l'eau froide
Le foie gras était délicieux, enfin pour ceux qui aiment, je préfère les fruits de mer.
Le Monbazillac était liquoreux à souhait, pour ceux qui aiment, ce n'est pas mon cas.
Le Champagne était frais, il faisait des bulles.
Deux coupes plus tard moi aussi je faisais des bulles et j'étais fraîche...
L'invité mâle de la soirée, pas le Bibelot mais l'homme aux chaussures noires, n'était pas en état de repartir dans sa lointaine banlieue, nous avons donc organisé un campement, l'appartement est trop petit pour deux alors pour quatre...
A six heures du matin, l'homme aux semelles de vent a réveillé la maisonnée qui ronflait (effet pervers de l'alcool), il voulait rentrer chez lui, il cherchait ses chaussures, son cuir, la tornade anglaise et moi avons fait semblant de continuer à dormir, faut savoir déléguer...
Et le premier janvier 2008 au matin, le chauffe eau a rendu l'âme, plus d'eau chaude, pas question de se doucher à l'eau froide même pour se réveiller, nous avons retrouvé d'instinct l'âme des grands mères d'antan et l'homme a fait bouillir l'eau dans le couscoussier (c'est la plus grande gamelle).
Quelques couscoussiers plus tard, nous étions tous propres, à l'ancienne.
Vous comprendrez que je n'aie pas encore eu le temps de répondre à vos voeux et qu'il va m'être encore difficile de le faire aujourd'hui car l'homme passe une échographie de son rein survivant et que je suis aussi requise pour aller faire constater l'état des lieux de l'ancien appartement de l'Ours !
Et demain, demain, je n'aurai pas le temps non plus, je vais garder la Merveille.
Alors, je vous souhaite à tous une excellente année 2008, la nôtre commence comme d'habitude par un chauffe-eau à remettre en état.
10:15 | Lien permanent | Commentaires (28)