25/02/2008
Le sens du confort
Hier soir, j'attendais Milky pour regarder "Les Poupées Russes", poupées que nous avons abandonnées en chemin, nous avons tous passé l'âge de se forcer.
Le Bibelot et moi avions profité du temps printanier et de l'absence des Parisiens.
Je viens de me rendre compte que les enfants étaient en vacances, résultat: moins de voitures, moins de pollution et balade parisienne plus agréable.
Je me devais quand même de repasser, j'ai posé le sac devant moi, j'ai sorti la table et j'ai commencé et puis Balagan est arrivée sans se presser.
Mon sac se vidait, la chatte s'enfonçait, j'attrapais une chemise, elle roucoulait.
Lorsque j'en ai eu assez de repasser, au bout d'une heure, seule la tête de balagan sortait du sac...
08:23 | Lien permanent | Commentaires (9)
24/02/2008
Surtout ne réveillez pas la Merveille qui dort.
Une Merveille qui s''endort en fin de promenade, c'est courant, une Merveille qui se réveille lorsqu'on la sort de la poussette pour la mettre au lit n'a rien de surprenant.
Une Merveille qui refuse d'aller faire la sieste après avoir dormi un quart d'heure, c'est courant aussi.
Alors mon Bibelot et moi, nous portons le Bébé, la poussette, nous glissons le tout dans la chambre, nous fermons le chauffage, nous ouvrons les fenêtres et hop le tour est joué.
Après, je lis ou je rêvasse, le Bibelot s'endort ou lit Libé.
Lorsque la Merveille dort, nous regrettons qu'elle soit unique...
11:05 | Lien permanent | Commentaires (17)
23/02/2008
Le disquaire de la rue J...
Non, je ne vais pas vous raconter l'histoire de la sorcière du placard aux balais mais celle du vilain disquaire de la rue J...
La rue J... n'a pas toujours eu un nom à rallonge, n'a pas toujours été une rue à vestes autrichiennes, elle a même été une rue commerçante avec un marchand de journaux, un boucher et un disquaire, un vilain disquaire distraction d'une foule de petites filles pas si sages.
A la sortie de l'école, les pestes de 8 ans partaient en courant chez le disquaire, pas pour acheter des disques, nous n'en étions pas là, nous étions là pour le disquaire, je ne connais pas celle qui avait découvert le penchant du disquaire mais l'école entière était au courant, les enfants, pas les parents.
Donc, un jour entrainée par une copine, je suis allée voir la vitrine du disquaire et j'ai vu, le disquaire aimait montrer sa virilité aux petites filles de l'école d'à côté, pour tout écrire, j'ai vu le zizi du disquaire, je ne me souviens même pas s'il était en érection ce fameux zizi, mon premier, je n'avais ni frère, ni cousin.
Contrairement aux autres petites filles, je n'ai pas tenu ma langue, j'ai tout raconté à ma mère ! La rue J...se souvient encore de la colère de nos mères.
Le disquaire a déménagé, j'ai grandi et chaque fois que je passe devant le magasin, je raconte au Bibelot le secret du disquaire de la rue J....
09:23 | Lien permanent | Commentaires (17)
21/02/2008
J'ai 6 ans !!!
J'ai 6 ans et je vais à la grande école, y a pas de garçons dans ma classe, l'école n'est pas encore mixte et les garçons vont à l'école dans la rue d'à côté même à cette époque lointaine, les garçons ne sont jamais loin des filles.
Mon école n'est pas encore devenue une école maternelle, y a même des grandes qui vont passer le certificat d'études mais j'ai 6 ans, je rêve d'être une grande mais je joue à la marelle dans la cour de récréation, les garçons ne m'intéressent pas, je n'en connais pas, je n'ai encore qu'une petite soeur, un bébé et je n'ai pas de cousins.
J'ai 6 ans et je vais à l'école toute seule, à l'époque les mères n'ont pas peur, elles ne connaissent pas les pratiques du disquaire de la rue J...moi non plus, je suis trop petite pour être dans la confidence.
Ce jour là, il fait très beau, je pars à l'école avec une copine de mon âge, nos mères se connaissent, à l'époque, tout le monde connait tout le monde, ma grand mère habite dans le quartier et impossible de faire une bêtise tranquille sauf ce jour là.
J'ai 6 ans et avec ma copine voisine, on arrive devant l'école, c'est peut être le temps, c'est peut être autre chose mais nous continuons notre route et partons en vadrouille, direction le square des Batignolles mais c'est pas drôle, personne à la colline aux billes, nous ne sommes que deux enfants qui commencent à s'ennuyer alors nous décidons de retourner à l'école.
Nous arrivons la conscience tranquille à l'heure de la récréation et là les adultes nous attendent de pied ferme, nous sommes ramenées brutalement à la réalité et raccompagnées, pas très rassurées, chez nos parents.
C'était la première fois que je faisais l'école buissonnière pas la dernière mais c'était la première fois que je la faisais en toute innocence...
09:47 | Lien permanent | Commentaires (18)
20/02/2008
Madame Arthur, je ne vous dis pas merci !!!
Madame Arthur, qui a trop de travail pour venir sur les blogs, a eu la délicatesse avant de se retirer dans son bureau, de me laisser le soin d'avouer quelques travers.
- J'ai toujours raison, le Bibelot aussi, résultat le ton monte et le cri de la Callas mourant dans Tosca est une ballade pour endormir les enfants à côté de nos règlements de compte.
- Je "graffigne" ma taie d'oreiller, je l'aime douce et légèrement usée.
- Je lis des romans pour trentenaires attardées, le Diable s'habille en Prada est une oeuvre philosophique à côté de certaines de mes lectures.
- Je suis incapable de me décider lorsque j'ai envie de quelque chose, je peux regarder pendant des jours et des jours et lorsque l'homme a voulu m'offrir le sac à main indispensable à ma vie, je n'en ai pas voulu.
- Je ne porte jamais mes lunettes et pourtant je suis myope, résultat, le soir j'ai des yeux de lapin russe.
- Je suis gourmande comme une vieille chatte, je craque pour le pain perdu fait avec de la brioche alors que je dois manger light à cause de mon traitement pour l'asthme, les corticoïdes ne font pas de cadeau et je n'ai plus ma taille de jeune fille.
Si quatre blogueurs acceptent de prendre le relais, à eux de jouer mais je n'oblige personne...
09:55 | Lien permanent | Commentaires (12)