16/11/2014
L'Europe en piteux état.
En ce moment, chaque fois que je termine un livre, une traduction de l'anglais ou de l'italien quand ce n'est pas du suédois, je tombe sur les mêmes phrases :
"Les ministres étaient arrêtés à une fréquence effroyable. Le chef du gouvernement lui-même se vantait, en plein cœur d'une crise financière de plus en plus grave, de n'avoir aucun souci pécuniaire et de posséder dix-neuf maisons. Le Parlement était devenu une véritable honte publique. Mais où était donc la foule en colère, pourquoi ne descendait-elle pas dans la rue ? Qui se levait au Parlement pour discuter du pillage pur et simple du pays ?"
La France accepterait de vendre l'aéroport de Toulouse aux Chinois.
Silence assourdissant des concernés.
La librairie Delamain a failli fermer, le fond arabe qui a acheté l'immeuble, donc l'Hôtel du Louvre, voulait doubler le loyer.
Les Belges sont descendus dans la rue, une manifestation géante : Rien qu'une ligne dans un journal.
Allons nous continuer à nous appauvrir pour les patrons du CAC 40, pour une poignée de nantis ?
J'ai connu l'Europe plus combative.
09:46 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : paris, bruxelles, londres
15/11/2014
Deux Goûts pour le prix d'un.
Je vis avec deux hommes, enfin avec le même, mais il est double.
Celui d'extérieur est charmant, disert, agréable, il faudrait le sortir chaque jour.
Celui d'intérieur est plutôt grognon, regardant, à peine levée, les reproches sur le chauffage qui chauffait alors que j'avais laissé la fenêtre ouverte, comme tous les soirs, me sont tombés dessus.
Vivement cet après midi, il part voir une exposition avec un de ses amis, je ne doute pas un instant de son charme.
09:55 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : chauffage, voix douce, extérieur, intérieur
14/11/2014
Vendredi, c'est pas ravioli.
Hier, j'ai passé une très bonne journée, faire connaissance autour d'un café et bavarder cinq heures, c'est plus que bien.
Mais comme cette semaine, j'ai été très peu femme d'intérieur, même pas du tout, qu'aujourd'hui, il ne fait pas beau.
Je vais me faire violence et laver, repasser, demander à la poussière pourquoi elle s'installe sans vergogne partout.
Passionnant, non ?
09:43 | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : café, hilton, papotage
13/11/2014
La légende de Manolo
Hier, nous sommes allés chercher Merveille à l'école.
Nous avons laissé son cartable chez ses parents puis nous avons embrassé Petite Sœur, pleine de vie.
Une Petite Sœur à surveiller sans cesse qui ne rêve que de toucher à tout.
Nous sommes allés au McDo.
Je sais, c'est pas bien mais en banlieue, même à Saint Germain en Laye, le McDo est à côté du cinéma.
Merveille est une petite fille raisonnable qui ne boit pas de coca, elle préfère l'eau...
Avant le film, elle a demandé à aller faire un tour au Monoprix.
Ça doit être génétique...
Elle a jeté un regard sur les jouets, a donné des conseils pour sa sœur, pas pour elle.
Avec ce que ses parents ont trouvé sur les brocantes, elle pourrait tenir un magasin de jouets.
En sortant du Monoprix, nous sommes allés au cinéma.
Un cinéma tout beau, tout neuf.
J'ai cru un instant que nous n'allions être que trois dans la salle.
C'était pourtant un film pour enfants ! Un film qui parle de la célébration des morts au Mexique, un film chouette, pétant de couleurs et qui fait réfléchir.
Merveille en sortant à parlé d'abord des chats de notre vie.
J'ai confirmé, ils sont toujours vivants puisque nous parlons d'eux et nous pensons à eux.
Puis elle a parlé du mari d'une amie de Manou.
Elle l'appelait Tonton, l'aimait beaucoup et il est mort il y a quelques mois.
Elle était rassurée de savoir qu'il vivait encore puisque sa famille et nous pensions à lui.
Un très beau film pour enfants, drôle, pudique et tendre.
10:22 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : cinéma, merveille, mexique
12/11/2014
Le Goût dans toute sa splendeur
Le Goût a toujours vécu dans son monde, une espèce de professeur Nimbus.
Il n'a pas cassé que des verres.
Il a également jeté à la poubelle une pochette avec les billets d'avions, les traveller checks, les dollars, son passeport et son dossier.
Heureusement pour nous, la poubelle de l'immeuble n'avait pas encore été sortie...
Un jour, l'Ours est parti en vacances avec les parents du Goût.
Je ne voyais pas ma belle mère, elle ne n'aimait pas et je lui rendais bien.
Le Goût est parti avec deux sacs, un contenant les affaires de mon fils et un contenant la poubelle.
Le Goût a jeté les vêtements de son fils et a porté les ordures chez sa mère...
Je ne compte plus les fois où il est parti travailler en costume et en chaussons.
Son fait d'arme le plus important, celui qui restera dans ma mémoire jusqu'à la fin, c'est le Goût revenant cravaté, costumé, retirant le costume pour se mettre à bidouiller avec le fer à souder.
C'était l'époque où il faisait des enceintes énormes et trouait ses vêtements avec des gouttes de soudure.
Comme je râlais, il avait pris l'habitude de retirer le costume pour bidouiller.
Ce jour là, il devait aller chercher son fils chez sa mère, il a remis sa veste, resserré sa cravate et est parti.
Je n'aurais pas dû rire, il serait parti en veste, chemise et cravate.
Mais en caleçon...
Dommage pour sa mère, elle qui riait chaque fois qu'elle se pinçait...
09:34 | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : mari, étourderies, chaussons