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06/05/2016

Hier, il a fait très beau.

paris,promenade,douceur.

Hier, nous sommes allés à Paris manger un döner.
J'avais prévenu le Goût, c'était le dernier !

C'est fini, je n'aime plus le döner.
J'en ai même donné plusieurs morceaux au Goût.

Je crois que le döner était surtout le prétexte à une longue promenade dans Paris, à des crises de fou-rire, à des découvertes dans des quartiers connus depuis toujours.

Nous avons marché, marché, marché, des Batignolles au restaurant Ladess, pour commencer.
De chez Ladess à la Madeleine ensuite.

Nous avons trouvé sur le chemin un porche ouvert.
A l'intérieur, de la verdure, un banc et l'illusion d'avoir quitté la ville, c'était bien.

Ensuite, nous avons continué notre route jusqu'à Saint-Augustin.
Là nous avons bu un café et avons eu un fou-rire.
Je cherchais mes mots à propos de l'ustensile à aspirer mon médicament.
Je ne trouvais pas.
C'est quand j'ai voulu faire le geste que je me suis rendu compte à temps de ce qu'on pouvait penser...
C'était peu délicat et faisait plus penser au Bois de Boulogne qu'à Saint Augustin.
Arrivés au parc Monceau, nous ne nous sommes même pas arrêtés, plein de gamins, même des mamies sur les pelouses, du monde partout, nous avons préféré continuer notre route.

Rue de Courcelles, un "shalala" au volant d'une Ferrari bleu layette, nous a assourdis.

Arrivés à la porte Champerret j'avais les pieds usés.

Lorsque nous sommes rentrés, le Goût a cuisiné un lapin à la moutarde, c'était délicieux.

 

29/03/2016

Samedi, je suis allée à Paris avec la Tornade.

Samedi, nous avons laissé le Goût à sa cuisine.
La Tornade lui avait demandé du chou farci.
C'est minutieux, long à faire,et le Goût pouvait écouter de la musique tranquille.

Nous sommes allées à pied de la Porte de Champerret à la FNAC des Ternes.
Doucement, lentement car depuis quelques jours, avec le retour des pollens, je pleure, je tousse et je "respire par cœur".
Les allergies de printemps sont de retour.

La Tornade a choisi ses livres.
Il lui faut trouver de la littérature française et ce n'est pas toujours simple.

Elle n'a pas su résister à Pou.
Elle a bien raison.
C'était férié, elle était seule, nous aussi, nous avions le droit de nous faire plaisir.

Ce fut agréable.

Lorsque nous sommes revenues, ça sentait bon.
Mieux : C'était bon.

La grande nous a quitté dimanche pour rejoindre son "home, sweet home".

Lundi ?
Temps de mars !
Giboulées, vent, froid, alors nous sommes restés à la maison.

J'ai fini un livre retrouvé, pas par hasard, je l'ai cherché : "Meurtres au manoir" de Willa Marsh.
J'aime beaucoup cet écrivain mais là, je suis restée dubitative.
Ce mélange de diableries et de tantes adorables.
J'ai pensé à un "Rosemary's baby"raté.

amitié, promenade, livres

Pas de nouvelles des enfants.
Pas de nouvelles ? Bonnes nouvelles !

05/12/2015

Un journal pas intime.

Un blog n'est pas un journal intime.
D'ailleurs je ne tiens plus de journal intime depuis longtemps.
Ma mère avait lu le mien.
Ça m'a guérie des écrits très personnels...

Un blog, c'est un exercice.
C'est faire fonctionner sa cervelle, comme faire des mots croisés.

Ce sont aussi des amitiés qui se créent.
On met autant de temps qu'avec une voisine mais on se tutoie immédiatement.

Le Goût et moi racontons des instants de vie.
On évite soigneusement de raconter la cause de nos fous rires.
Ils ne sont souvent pas racontables et finalement n'auraient fait rire que nous et scandalisé beaucoup d'autres
.
Oui, nous sommes parfois horribles.

Nous sommes des piétons de Paris.
Lorsqu'on fait une découverte, on dit dans quelle la rue mais pas l'adresse.
Mon blog ne fait pas de publicité.

Ce n'est pas très grand chez nous.
Il n'est pas facile de s'isoler mais on peut rester sans parler chacun dans son coin.

Donc Liliplume a une image charmante mais un peu rêvée de nous.
Comme j'ai une image fausse d'un certain nombre de blogs même si souvent j'en connais l'auteur.

Nous ne livrons de nous qu'une infime partie et c'est très bien ainsi...

03/10/2015

Hier, je suis allée chez Clooney quoique c'est Dujardin aujourd'hui.

Nous sommes très sages, le Goût et moi.
N
ous buvons un café par jour.
Nous allons l'acheter chez Clooney selon un rituel.

En sortant de la gare Saint Lazare, direction le café Illy.
Illy, c'est un souvenir d'Israël.
Nous prenons notre café puis, de la rue Auber encombrée de cars de touristes, nous allons rue Tronchet refaire notre provision.

Après, on improvise.
Hier, pour changer, nous avons remonté la rue du Rocher.
Le Goût a aussi des souvenirs dans cette rue...
Il en a avec moi bien sûr, mais le présent ne l'intéresse pas à ce moment.
Il me parle de son passé.
J'ai cru apercevoir son ancien patron, j'ai appelé l'Homme plongé dans ses souvenirs.
Il a mis un certain temps à réagir.
L'homme au volant ne se décidait pas à partir.
Une rencontre manquée... Ils s'entendaient bien, tous les deux.

J'ai vu aussi Gilbert Melki, plus sobre que dans "La vérité si je mens".
Bel homme...
Ce qui gâche un peu, c'est qu'il avait le téléphone greffé à l'oreille.

Nous avons continué notre montée.
On dirait bien que tous nos pas nous dirigent vers la rue Lévis.
Nous avons acheté des poireaux et du chou chinois.
C'est notre nourriture du moment.
Le Goût a un faible pour la fondue de poireaux, je préfère le chou braisé.
C'est passionnant non ?

Nous avons continué notre marche, emprunté la rue Jouffroy et pris le train à Pont Cardinet.
Nous avions fait un long périple le matin pour aller dans la banlieue d'à côté déguster notre autre obsession, le döner.
Alors nous sommes rentrés sur les rotules, satisfaits.

Café, Gilbert Melki, promenade

21/09/2015

Hier c'était vide grenier.

 

vide grenier,promenade,train,petits riens.

Hier, nous avons passé la passerelle pour aller sur la brocante de la ville à côté.
Peu d'exposants et un seul achat : le Larousse de la Cuisine à 50 centimes d'euro, celui avec la recette du gâteau à l'orange.

Mon Larousse appartenait depuis mon départ en Israël à l'Ours.

Ensuite, nous avons emprunté un "transport de substitution", à savoir un bus qui nous a conduit à la gare suivante.
Les trains ne fonctionnent pas le week-end car il y a des travaux depuis que nous sommes arrivés dans le coin.

Grosse brocante et grosse déception.
Des marchands et des livres en pagaille or, à part les livres d'éducation domestique pour les jeunes filles, je n'achète jamais de livres sur les brocantes.

Quelques personnages truculents, toujours assoiffés et deux femmes au verbe haut qui sortaient, je pourrais écrire du ruisseau, je préfère dire des années 50.

En arrivant vers chez nous, un jardin nous attendait.
Une charmante vieille dame, quelques années de plus que moi, faisait sa brocante dans son jardin.
J'ai acheté une poupée "barbie" habillée de "vichy" par une mamie expérimentée et des "poupées magnétiques" à habiller.
Le Goût a acheté un saladier, nous avions le même qui a disparu comme le reste.

Nous étions enchantés de notre "brocante jardin", il suffit parfois de passer le pont...