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24/07/2015

Hier, je suis allée à Paris.

 

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Il faisait bon, mon train fonctionnait cahin-caha.
L'attente est juste un peu plus longue.

Nous ne sommes pas allés très loin, juste dans le 17ème arrondissement manger un döner délicieux avenue de Clichy.

Je ne suis pas même pas allée faire un tour dans la "Librairie de Paris".

Nous avons acheté des tomates rue de Lévis, dégusté un cornet de glace de chez "La mère de famille".
Toujours au caramel salé.

Nous avons bu un café en terrasse en face de la Mairie, regardé passer les gens, trouvé que les quartiers ne changent qu'en surface.

Puis nous sommes rentrés tranquillement dans notre coin pour apprendre que notre immeuble n'appartenait même pas à un bailleur institutionnel.
Ce dernier a juste créé une Société Civile de Placement Immobilier.
Une "SCPI".
Nous n'avons pas de proprio, juste des actionnaires...

Le rendement du placement étant leur seule préoccupation, je comprends mieux la fuite des locataires...
Il y a eu hier encore un déménagement.
Du coup l'obligation de déménager bientôt pour nous.
Les réparations ne sont pas faites.
La porte du parking est restée
ouverte pendant trois jours.
Le sas d'entrée ne fonctionne toujours pas.

Pour une fois que je n'avais pas envie de déménager...

 

05/05/2015

Hier, j'ai voulu profiter du soleil.

Hier nous sommes partis sous le soleil et nous sommes revenus trempés.
Nous avons bu un café en attendant que cesse l'averse.
Peine perdue, il pleuvait encore plus.

Il ne pleuvait plus lorsque nous sommes descendus du train.

Il paraît que l'orage de cette nuit était violent, nous n'avons rien entendu...

Malheureusement j'ai regardé les infos hier soir.
C'est un truc que j'évite de faire habituellement car ça me donne des envies de meurtre.
Ce n'est plus un journal d'information mais la rubrique des chiens écrasés.
Des gens sous le choc, des cellules de soutien et de la création de lien.

Hier, après la chose la plus importante du jour, à savoir le prénom de la petite princesse, faut pas rigoler avec la Monarchie, le présentateur a glissé en douce qu'on allait diminuer les APL.
Je ne les touche pas mais je les ai touchées.

A mon retour d'Israël, notre situation n'était pas brillante, lâché par son employeur à Bruxelles, nous y sommes restés une année espérant trouver du travail sur place, sans le néerlandais, c'est mission impossible, alors nous sommes revenus en France.

Grâce à un ami, nous avons trouvé un petit appartement dans Paris, à côté du Père Lachaise.
Petit l'appartement, et du travail, mal payé le travail, un petit mi-temps pour moi.
Le Goût fut l'ingénieur le plus mal payé de France.
Alors pendant un temps, nous qui n'avions jamais rien reçu de l'Etat, nous avons touché les APL.
Ce n'était pas du luxe ni de la triche.
Alors, hier lorsque j'ai entendu qu'une fois de plus, les plus démunis allaient encore payer les pots cassés, le remboursement des âneries des banques, la mauvaise gestion de notre pays, que nous vendons à la découpe et à des pays qui veulent asservir l'Europe, j'ai vu rouge.

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02/03/2015

Quand ça veut pas, ça veut pas.

 

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Hier, ça sentait le printemps.
Il faisait doux, nous avons eu envie de partir à Paris.

Le Goût rêvait de son döner, celui de la porte Saint Denis.

Nous sommes arrivés à la gare pour apprendre que nous n'avions pas de train.
Des travaux sur la ligne, c'est comme ça depuis notre arrivée dans le coin.
D'habitude les travaux se font de nuit et on ne supprime pas de trains.

Nous avons pris un "bus de substitution" qui nous a conduit à une autre gare.
C'était drôle.

Nous avons atterri à Saint Lazare où nous n'avons jamais trouvé le bus adéquat.
En ce moment, je suis dans une période sans métro.
Oui, mon côté claustro a tenté une percée et a réussi.
Nous sommes donc partis vers la place Clichy où une blogueuse nous avait indiqué son kebab préféré.
Il était évidemment fermé...
Nous sommes allés à celui en face.
On avait faim.

Au Cinéma des Cinéastes, j'avais envie de voir un film israélien.
Ce n'était pas l'heure de la séance.
La Librairie de Paris était fermée.
Oui, maintenant elle ferme le dimanche.
Quand ça veut pas, ça veut pas...

Notre café préféré, rue de Lévis, était ouvert.
Tous s'arrangeait ?
Hélas, nous discutions tranquillement, bien installés dans nos fauteuils, lorsqu'un dépressif bavard nous a raconté sa future Alyah.
Il venait de passer dix-sept jours à Tel Aviv.
Il connaissait tout d'Israël.
L'atterrissage va être difficile.
Notre café fut gâché...

Nous sommes rentrés par le train.
Nous avons regardé les canards aux square des Batignolles.
Finalement c'était bien quand même...

26/09/2014

Cahier de doléances.

Hier, nous sommes allés à Boulogne Billancourt, seuls retraités de notre immeuble, nous pouvons exprimer le ras le bol de tous.

Les bailleurs n'hésitent jamais à rappeler leurs obligations aux locataires et nous ne comptons plus les papiers punaisés dans le hall nous traitant en substance de "cochons".
La femme de ménage est aux abonnés absents et, lorsque par hasard il nous arrive de la croiser, elle nous explique qu'elle ne peut pas faire le ménage.
Un jour elle n'a pas de balai, la fois suivante, elle n'a pas de chiffon, etc.

Nous n'avons toujours pas d'ascenseur et l'attente sera longue.
Quelqu'un parmi vous sait il en combien de temps un ascenseur inondé sèche ?
Pour les parkings, on ne râle pas trop, mais pour l'ascenseur, on se pose des questions.

L'autre soir, on tenait meeting dans les couloirs avec nos voisins, tous jeunes et pourvus de bébés.
Nous grimpons des escaliers mal éclairés faute d'ampoule.
L'un d'autre eux a proposé de se grouper.
Ça commence à prendre tournure, le Goût a donné son accord mais ne veut pas se charger de la chose.
Nous, nous préférons aller directement voir le bailleur.

Nous avons été bien reçus.
Nos revendications ont été notées avec sérieux.
Nous savons qu'elles ne seront pas prises en compte mais il en restera une trace lorsque nous partirons.

J'ai appris une chose hier : Je n'ai aucune envie de vivre à Boulogne.
doléances, bailleurs, promenade

27/04/2024

Des livres et autres petits bonheurs.

Flâner dans Paris devient difficile...
Dans toutes les rues que nous aimons, le port du masque est obligatoire.
Quand je pense que je devrais porter le masque dans la rue où mon médecin officie...
Il est dans IIIème arrondissement, aux boutiques si tentantes et les rues sont "à masque".

En attendant j'ai commencé à acheter quelques livres.
Oui, il nous reste le jardin des Batignolles et le Parc Monceau pour lire à l'ombre sans masque.
On va juste attendre que nos chers têtes blondes et brunes retournent en classe pour apprécier la tranquillité des allées.

Je suis en train de terminer "La mère morte" de Blandine de Caunes.
Dommage, elle n'a ni la plume alerte ni le "jugement pointu" de sa mère...
Ce livre parle de la mort de sa mère, Benoîte Groult, de la maladie d'Alzheimer.
Perdre sa mère n'est pas drôle mais perdre sa mère de cette maladie, n'incite pas à l'humour et la poésie ne sauve pas tout.

En plus, la malheureuse Blandine perd sa fille âgée de trente-six ans, tuée par un chauffard de quatre-vingt-quinze ans qui a emprunté l'autoroute à contre sens.
Ça fait bien des chagrins terribles donc je ne vais pas parler du style.

J'ai aussi dans ma pile "La neuvième heure" d'Alice McDermott, "Une saison à Hydra" d'Elizabeth Jane Howard, l'auteur des "Etés anglais", ça me permettra d'attendre la suite prévue au mois d'octobre.

Un polar acheté par le Goût apprécié par lui "Mort à Florence" de Marco Vichi.

A défaut de voyager pour de vrai, on voyage en lisant.

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