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31/08/2018

De la discipline !

retraite,lecture,promenade,discipline

Quel vilain mot que celui de discipline !
Ça fait tout de suite conseil et punition.
Je suis passée en conseil de discipline.
Je ne suis pas devenue plus souple pour autant...

Discipline et retraite, ça sonne le glas !
Pourtant j'adore ne plus travailler alors que j'ai aimé être libraire.
J'ai attendu la rentrée littéraire.
J'ai pris des paris sur les prix.
Je me suis souvent trompée.
Parfois pas.

Aujourd'hui je lis par plaisir.
Je me promène dans ma ville, oui c'est MA ville.
Je vois mes petites filles.
Je trouve que nous avons de la chance.
Nous sommes même heureux.

J'écris de petites choses sans importance.
Elles sont sans grand intérêt.
Je les écris simplement par discipline.
Je n'aime pas la gym mais j'aime l'écriture...

Il va d'ailleurs me falloir faire des efforts car j'ai perdu la légèreté des mots et ça ne revient pas sur commande...

En son temps, j'avais détesté "La douleur " de Marguerite Duras.
J'ai décidé de le relire pour voir si le temps avait prise sur mes détestations.
Il est grand temps de vérifier que je ne suis pas toujours rentrée dans le rang...

20/06/2018

Marcher le nez au vent.

Il n'est pas toujours nécessaire de prendre l'avion, le train ou le bateau pour changer de ville, il suffit de se promener le nez au vent.

Changer de trottoir nous fait changer de ville.
Se retrouver dans un souk moyen-oriental à quelques stations de bus de chez soi nous fait changer de monde.

Le "marché de l'Olive" est une parenthèse.
A l'opposé des touristes de Montmartre.
Sans que ses habitants soient vraiment du quartier...
C'est un quartier étrange, un coin de Paris cosmopolite.
On n'y rencontre pas d'écrivains, d'acteurs mais on y trouve les derniers Parisiens.
Les vrais, ceux d'avant, ceux qui feraient peur au touriste américain...

Bon, les fumeurs de cracks sont visibles et abîmés et je n'irai pas traîner la nuit dans ce coin où pourtant j'ai vécu quelque temps avant d'aller m'embourgeoiser -mais pauvrement- dans le Marais.

C'est un de ces endroits de Paris où on peut discuter sur le trottoir avec quelqu'un qu'on n'a jamais vu et qu'on ne reverra sans doute jamais.

Cela dit, les légumes y sont beaux et comme nous ne nous nourrissons pas exclusivement de gâteau aux pommes caramélisées, c'est bien aussi.

Le Goût n'a pas résisté au "pata negra", vous avez le saucisson ibérique fourni par des cochons qui ne mangent que des glands.

Paris, marché de l'Olive, promenade

Paris, marché de l'Olive, promenade

07/03/2018

Heureusement, il a fait beau.

musée,promenade,paris

Il a commencé à pleuvoir hier lorsque nous avions atteint la place Clichy.
Pas une petite pluie, non le truc qui trempe.
Alors on a attendu le bus, c'était long, nous étions à peine abrités par une boutique.

Au départ, je voulais aller au Musée Gustave Moreau.
Il était fermé.
A défaut ? Celui de la Vie Romantique.
Il est en travaux.
Je n'avais pas envie d'Orsay.

Mais assis sur un banc au square des Batignolles, au soleil, à regarder les crocus sortir de terre, c'était bien.

J'ai oublié d'acheter des timbres...

J'ai fini un livre que j'avais acheté depuis presque deux ans et qui n'était pas mal, sans plus.

Finalement, la vie de retraités n'est faite que de petites choses, de petits bonheurs à engranger.

Revivre le : "Mais Mamie, pourquoi ce café, c'est plein de bobos".
Je sais, elle voulait l'hôtel d'à côté mais Macron est passé par là.
Il a fallu lui expliquer ce qu'était un "bobo" et que ce n'est pas normalement péjoratif

Les "Mamie, je t'aime" de la petite.

Globalement ma vie est chouette.

24/01/2018

Je m'accroche.

Contrairement au Goût je n'ai pas la fièvre écrivaine.
Le temps morose, mes lectures qui sont des relectures de polars, des trucs qui se lisent en deux jours et oubliés dans la journée me tuent l'imagination.

La pluie qui tombe tous les jours me coupe le clavier.
Nous sortons chaque jour mais c'est utilitaire.
Sauf aujourd'hui où nous avons rendez-vous dans une crêperie de la rue des Martyrs.

Ce temps maussade réveille mes douleurs et le mot que je prononce le plus souvent est "aïe".
Mon côté gauche part en sucette.
Le droit résiste encore mais du côté de l'épaule ça commence à se gâter...

Ces petites choses sans importance ne font pas une note passionnante, j'en ai bien conscience mais je n'ai rien de mieux en magasin.

A la première percée du soleil, je vous le dis, je me plaindrai de la chaleur.
Mais nous n'en sommes pas encore là.

Rien, promenade, lecture

20/04/2017

Le Paris japonais.

Hier, il faisait beau, pas chaud, un temps comme rêvé pour moi.
Nous avons exploré la Rue Saint Anne devenue le "quartier japonais" de Paris.
J'ai vu deux touristes gays qui n'ont pas encore appris que le quartier touristique homosexuel de Paris se trouve aujourd'hui dans le Marais.
On ne peut pas tout savoir...

Que de petits restaurants japonais dans cette rue !
Il y en a un tout petit qui fait cuire une sorte de pot au feu avec des légumes dont je ne connais même pas le nom.
Ça sent si bon que nous avons salivé.
J'étais en manque de chou chinois.
Le Goût est entré dans une boutique où il n'avait que l'embarras du choix.
Il en est ressorti avec un chou chinois et du wasabi, un truc jamais utilisé par nous, sauf au restaurant mais on va tester.

Ensuite, on est revenu tranquillement jusqu'à Saint Lazare.
Le Goût a réfléchi un instant et a opté pour la passerelle.
Passerelle dont les ascenseurs sont là, inactifs.
Et le passage qui fait gagner du temps fermé au public, l'Architecte
a commis une erreur sur les marches du "pas d'âne".
Les usagers tombent.
Il faut casser et refaire.
C'est prévu pour un de ces jours.

Je me demande si on verra fonctionner ces ascenseurs.

Paris, Japon, Corée, promenade