30/07/2018
Sans "O", quel pastis !
Je récidive en vous proposant Sans les O !
Est-ce que cela sera plus facile ?...
A voir ! A tenter !
C'est assez tordu, ce truc, euh, assez bizarre !
Consigne 2 : c'est plus amusant de corser la chose, euh, de compliquer, enfin je veux dire d'épicer le dernier devoir travail avant les vacances !...
Vous écrivez une lettre à votre frère dès votre arrivée en villégiature dans la villa héritée de vos parents. Villa que vous partagez avec lui chaque été, lui en juillet, vous en août... (là, je ne peux pas enlever les o...)
Lecture lundi.
Après, pause d'été, promis, ah zut ! euh... en vérité
Cher Frank,
Je viens d'arriver à la villa, le ciel est bleu, la mer est verte, et la fenêtre bat la mesure avec le vent…
Il fait beau, le lapin se cache dans les herbes hautes, que peut-il faire d’autre ?
Cette lettre est un véritable pensum.
Ma maîtresse est dingue !
Il est difficile d'écrire, même à ce cher Frank, que j'attends en battant la mesure.
Une valse ! Je veux danser une valse !
Il me manque quelqu'un avec qui être en phase avec ce climat du Sud, je cherche des yeux sa serviette.
Pas de gens mats, que des gens vaguement hâlés, autant dire du « faux mat »…
Franck, je te quitte, je vais piquer une tête en espérant remarquer quelqu’un qui me plaise.
Tendrement
Ta frangine préférée.
09:21 | Lien permanent | Commentaires (18)
26/07/2018
Triste nouvelle.
Triste nouvelle.
Ce matin, j'ai les larmes aux yeux.
Mab et son humour ne sont plus.
Le jardin doit faire triste mine, les roses se sont refermées.
Je n'arrive pas à croire qu'après Sister, Mab ait fait le grand saut vers l'inconnu.
Je pense à Maky, à sa fille et à ses petits enfants.
Eugénie va continuer à grandir, devenir une jeune fille, elle n'oubliera pas sa grand'mère.
Arthur, Victor et Henri sont déjà presque des hommes, des hommes qui vont connaître le manque.
Mab, tu nous manques déjà.
08:47 | Lien permanent | Commentaires (44)
23/07/2018
Moi j'aime pas la mer.
Aaahhh... Marguerite !
Tu en as raconté des âneries tout au long de ta vie, somme toute assez longue compte tenu de tes addictions.
Tu as écrit longuement sur la baie d'Halong.
Tu as eu un prix pour un amant fantasmé.
Tu as passé les dernières années de ta vie aux Roches Noires, dans cet ancien hôtel de luxe de Trouville.
Tu as passé tes nuits à le guetter ce marin de pacotille.
Celui qui préférait les garçons mais toi tu l'acceptais plutôt qu'assumer ta solitude de femme vieillissante.
Aujourd'hui, tu veux qu'on parle de cette mer, qui pour moi n'en est pas une, trop chaude, trop polluée, trop fréquentée.
Tu nous parles de pastis, Marguerite !
Toi qui as su écrire la douleur, l'absence, le manque, tu oses nous proposer un pastis après un bain matinal.
Tu es coupable, forcément coupable,coupable de mauvais goût.
"Ah ! qui n'a pas eu envie d'un pastis après un bain de mer pris en Méditerranée ne sait pas ce qu'est un bain de mer pris le matin en Méditerranée." Écris tu.
Aaahhh.... Marguerite... Tu me déçois ! Si encore tu m'avais proposé de l'absinthe, comme Verlaine, Rimbaud et bien d'autres !
Mais non ! Du pastis !
06:55 | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : jeu, lakevio, marguerite duras
16/07/2018
C'est encore loin la mer ?
"A dix huit ans, j'ai quitté ma province bien décidée à conquérir Paris".
Je suis arrivée Gare de Lyon, éblouie.
J'ai regardé "Le train bleu" et j'ai décidé que la prochaine fois j'oserais m'installer dans l'un de ses fauteuils.
Je n'avais pas grand'chose : Ma valise et une lettre de recommandation pour une amie de ma grand'mère susceptible de me louer une chambre.
Même une pas très dégourdie comme moi pouvait faire son chemin dans le Paris des années soixante.
J'ai travaillé, j'ai étudié.
Je suis devenue plus parisienne qu'une Parisienne de souche !
Regardez autour de vous, Paris est surtout peuplée de gens venus d'ailleurs.
Bon, j'avais encore des émerveillements de petite provinciale.
Le Parisien de souche ne va pas à la tour Eiffel.
Il ne la regarde même pas.
La visite organisée avec sa classe lorsqu'il avait huit ans lui a suffi.
Je ne me suis pas mariée. J'ai pris un chat. C'est plus doux qu'un homme et tout aussi égoïste.
Aujourd'hui, j'en ai assez de Paris mais j'ai décidé que non, je ne retournerai pas dans ma ville de province, triste à mourir.
Je veux vivre au bord de la mer.
La femme mûre qui attend son train maintenant, celle qui a bazardé sa vie parisienne, ne ressemble plus à la jeune fille qui allait dans l'autre sens.
Elle a perdu quelques illusions et pris quelques kilos.
Elle sait qu'elle pourra faire son trou ailleurs...
10:05 | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : jeu, lakevio, paris, province
13/07/2018
A nous la grande pas Anglaise.
Tout à l'heure la Tornade débarque !
Elle prendra le bus pour arriver chez nous.
Elle peut, mais ce serait un miracle, arriver sans se perdre.
Je me rappelle qu'elle a vécu à Paris mais il est probable qu'elle prendra le bus dans le mauvais sens...
Nous avons prévu le musée de la Vie Romantique.
Il est tout beau, tout remis à neuf.
Nous n'irons pas vraiment pour son contenu, que nous connaissons par cœur, mais pour son jardin parisien qui donne l'impression de campagne en ville.
Dimanche, lorsqu'elle repartira, j'aurai l'impression d'avoir dix ans de plus.
A dix jours de mon anniversaire, c'est mal...
La Tornade est comme les Merveilles, faut l'occuper et ça nous fiche sur les rotules.
09:26 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : enfants, vacances, musée de la vie romantique