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22/07/2016

Anniversaires.

Demain, j'ouvre le bal.

Je ne change pas de dizaine, c'est déjà ça.
L'important est de rester un enfant dans sa tête.
Je n'ai pas dit devenir gâteuse.

Quelques jours après moi, JJF prend une année de plus.
JJF qui ce matin voit un nouveau neurologue.
Encore des examens, toujours la béquille et toujours pas de mot sur ses maux.

Le 31, P'tite Sœur aura trois ans.
Elle ira à la maternelle à la rentrée.
Ça ne plaît pas à Merveille qui a l'impression que sa sœur prend petit à petit sa place.

Alors hier nous sommes partis à Paris à la chasse aux  livres demandés par les enfants.
Je ne crois pas un instant que P'tite Sœur ait demandé particulièrement ces titres.
De toute façon, on ne les a pas trouvés.

On a trouvé d'autres livres.
Nous n'achetons plus de jouets, nous achetons des T-shirt, des "marcels" bien utiles l'été.

Il faisait lourd hier sur Paris.
Nous avons marché quand même, nous étions heureux.

anniversaires, P'tite Soeur, JJF

 

21/07/2016

A la demande générale du Goût.

Non, ça ne m'a pas manqué d'écrire.
Non je n'ai pas connu l'angoisse de la page blanche.

Je me suis aperçue que je pouvais arrêter mon rendez-vous quotidien sans problème.

Et puis le Goût a dit : "discipline", "entretien des cellules grises" et patin et couffin...

J'ai même fait des promesses.
Comme j'ai trop chaud, que je n'ai pas envie d'aller chez la dermato aujourd'hui, j'ai promis d'écrire.
Je suis prête à toutes les bassesses pour attendre la rentrée, quand il fera moins chaud.

Alors je raconte :
On a gardé P'tite Sœur, un amour, câline mais qui n'a pas voulu dormir avant le retour de ses parents.

On a parcouru Paris sauf depuis quelques jours où la chaleur m'assomme.

Mon cholestérol est à la hausse pendant que ma motivation est à la baisse.

Je n'ai pas lu plus, je n'ai pas brodé non plus.

Tout à l'heure, on va profiter de la baisse relative des températures pour aller à Paris.

écriture, blog, Paris

08/07/2016

Voici venu le temps...

Voici venu le temps de mettre ce blog en pause.
Longtemps, pas longtemps, je ne sais pas.
J'éprouve de moins en moins de plaisir à écrire.
Le politiquement correct me saoule.
La politique aussi, faut dire que je ne suis pas très motivée.

Moins de vie privée, pas de photos des filles car elles grandissent.
J'ai l'impression de radoter sur mes promenades parisiennes.
Je me sens obligée de mettre des commentaires inodores, incolores et sans saveur.

Le Goût vous donnera mon mail.

On ne se perd pas de vue.

Je vais peut être me remettre à la broderie.
J'en vois rire là bas dans le fond...

Pause ou arrêt

07/07/2016

Les vieux fourneaux.

Merci à L.

"Vous êtes inconséquents, rétrogrades, bigots, vous avez sacrifié la planète, affamé le Tiers-Monde !
En quatre-vingts ans, vous avez fait disparaître la quasi-totalité des espèces vivantes, vous avez bouffé tous les poissons ! Il y a cinquante milliards de poulets élevés en batterie chaque année dans le monde et les gens crèvent de faim ! Historiquement vous..

VOUS ÊTES LA PIRE GENERATION DE L'HISTOIRE DE L'HUMANITE !"

Elle n'est pas tendre avec notre génération cette BD mais elle est aimante quand même.

Hier, en rentrant de chez les enfants avec un  Goût qui avait trop aimé le rosé, qui se comportait comme un gamin, qui a traversé en dehors des clous, bon d'accord, il le fait aussi à jeun.

Il s'est couché, a trouvé que le plafond tournait.

Je ne l'avais vu comme ça qu'une ou deux fois en énormément d'années de mariage.

Je n'étais pas loin de penser la même chose que les auteurs de cette BD indispensable à l'humanité...

BD, vieillesse, tendresse

06/07/2016

Je ne m'en lasse pas.

Paris, le pain de la Bourse, Galerie Vivienne

Paris, le pain de la Bourse, Galerie Vivienne

Hier, nous avions rendez-vous avec une amie à Paris au "Pain de la Bourse", l'ancien café de ma jeunesse transformé en truc faussement convivial.

C'était bourré, pas une place, même à la grande table.
Le Goût nous a emmené au pas de charge, enfin pour moi, manger un döner.

Ne me dites pas que vous êtes surpris.

Nous avons quand même pris notre café au "Pain de la Bourse".
Un café gourmand.
Le Goût a eu raison de ne prendre que son café serré, nous lui avons donné la plus grande part de nos gourmandises.

Puis, nous avons marché dans Paris.
Un tour dans la Galerie Vivienne, on lui fait une beauté mais les boutiques ferment quand même.
Il n'y a que t
rès peu de touristes, aucun supporter.
C'est la première fois qu'à cette époque de l'année je n'entends parler que le français.

A un moment, nous étions sur les grands boulevards et nous nous sommes fait la réflexion que ce coin de Paris avait, à nouveau, cet air de débine qu'il avait quand nous étions jeunes.
Paris perd ses habitants mais perd surtout son âme.
Vouloir une ville musée en période de crise, c'est encore un projet de gens qui ne sont pas des Parisiens, des piétons de Paris.