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04/07/2016

Auprès de mon arbre...

peintre,lakevio,tableau

C'est le dernier tableau de la saison.
C'est sans doute pour ça que l'inspiration ne me vient pas et que les fenêtres de ma maison sont déjà fermées...

Je vais aller m'installer sur le banc, rêver sous l'olivier et penser à mon atelier.
Cet atelier ? Un prêt de Matisse.
Je vais rêver à Notre Dame.
Je suis un contemplatif, j'aime regarder Paris de ma fenêtre et regarder couler la Seine.
C'est mon voyage immobile.

Je suis un homme timide qui donne dans le fauvisme avec une touche de grisaille.
Comme est souvent le ciel de Paris.

Mon pied bot a fait de moi un homme timide et un fauve contemplatif, étonnant, non ?

Installé sur mon banc, mon esprit est déjà à Paris.

 

 

02/07/2016

La Bourse et la vie...

20160701_160637.jpg

Hier on est allé à Paris malgré le temps hésitant.
Ces temps ci, le Goût ne jure que par la rue des Petites Ecuries mais nous changeons de quartier et varions les promenades.

Vendredi, nous sommes donc passés dans la rue où nous nous sommes connus, il a y longtemps.
Très longtemps.
Un repas à "La Une" -qui n'existe plus- coûtait huit francs avec le café.
Exactement le montant de mes tickets restaurants.
J'ai l'impression d'être un dinosaure en écrivant ça...

Dès notre arrivée à Saint Lazare, nous nous sommes installés dans le bus où nous avons continué à papoter tranquillement.
Une femme, pas jeune, je dirais plus vieille que moi et le cerveau en cafouillon, a commencé à nous tenir la jambe.
Le Goût, perfidement, écoutait en regardant par la fenêtre.
J'évitais de répondre, mais j'ai eu droit aux gouttes de pluie qui venaient directement de Tchernobyl.
Le reste n'a pas séjourné dans ma mémoire sauf la vacherie distillée lorsqu'elle m'a demandé si le Goût était mon fils !
"Mon fils" était secoué par le rire, j'ai retenu ma main et heureusement nous sommes arrivés rapidement.

Ce ne fut pas la seule malgracieuse de ma journée.
J'attendais le Goût parti chercher le pain quand une autre femme est venue s'installer à côté de moi.
Elle a commencé à me parler des étrangers, pas des touristes non, les autres.
J'ai remarqué que la mauvaise éducation n'était pas l'apanage des étrangers en voyant un autochtone laisser son chien déféquer sur le trottoir.
Elle me demanda si j'étais grand'mère, polie, je lui dis que oui.

Elle m'annonça alors que mes petits enfants mangeaient gras et sucré...

A part ça, c'était bien.

01/07/2016

On ne se méfie pas assez des couvertures trop aguicheuses.

J'aurais dû me méfier en regardant la couverture, elle faisait "nouveau riche".

La quatrième de couverture, elle, était alléchante.
On y parlait de Jane Austen, de Downton Abbey alors j'ai acheté.

Hier soir, j'ai refermé le livre sur la dernière page.
Je ne vais pas en garder un souvenir impérissable...

Imaginez "Angélique Marquise des Anges", vous savez le truc que vous dévoriez lorsque vous étiez jeune.
C'est ça mais en moins bien et en un seul volume, c'est déjà ça.

Je n'ai rien appris, j'ai bien dormi, je n'ai pas fait de cauchemar.

"littérature" soap roman