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13/05/2016

Enfants de pieds-noirs... "Aïe aïe aïe !!!".

pied noir,restaurant,pluie

Hier, ils étaient trois.
Tous enfants de pied-noir.
La seule née en Algérie est la cousine.
Et moi, je suis beaucoup plus à l'Est qu'eux...
Je ne partage pas leur peau mais j'ai un point commun avec deux d'entre eux : leur mère.
Ma belle-mère.
La belle-mère de Blanche neige était un oisillon à côté de ma belle mère.

Alors, j'ai écouté.
J'ai même appris des trucs.
Je ne peux pas dire que ma belle-mère en soit sortie grandie...

La thérapie de groupe chez les pieds-noirs, ça a un côté festif.
Ça pleure, ça rit, ça fait des "poh poh poh ! Dji eh !"
Alors on oublie la pluie et le reste...

J'ai vraiment passé un bon moment.
Aujourd'hui, je reste chez moi à regarder la pluie tomber.

12/05/2016

Je manque de temps.

Avant hier, nous étions chez les enfants.
JJF souffre toujours et la neurologue est en vacances.
Le kiné n'ose pas trop faire son métier sans avoir les résultats.

JJF a repris ses béquilles et met son pied à l'abri de ses filles.
Elle a le visage marqué par la douleur.
Franchement, je ne trouve pas l'équipe médicale à la hauteur.
La multiplication des examens montre le flou artistique dans la pose du diagnostic...

Avant que son grand-père ne fasse la lecture à la plus jeune dans un endroit très fréquenté de cette maison, une maison de filles, Petite Sœur avait eu le culot de me demander de lui ramasser un bébé.
Elle est quand même plus à la portée de la moquette que moi !

Nous avons eu Merveille hier, l'avons rendu fatiguée et "chougneuse".

Aujourd'hui, nous voyons la petite sœur du Goût et sa cousine.
La sœur du Goût, c'est la cardiaque de fraiche date.
Elle est atrabilaire depuis peu, les effets de l'opération ?

La cousine est celle qui très malade mais toujours souriante.

Les Merveilles, les enfants, la vie

10/05/2016

Tu as une idée ?

Dans notre banlieue riante, à dix minutes de Paris, nous vivons dans la dernière rue de notre ville.
En face, deux autres villes de banlieue.
Nous manquons cruellement de commerces car ce n'est pas Paris.
L'équivalent de Pou n'existe pas.
Nous avons un primeur très bien et c'est tout.

Pour faire les courses, nous devons "aller en ville".
Lorsque j'écris ça, j'ai l'impression de vivre en province.
Ici nous n'avons qu'un magasin dont je n'écris plus le nom, et un Naturalia.

Le magasin, on le connaît par cœur.
On en connaît les vendeurs, les caissières, les rayons.
Il ne suscite plus d'envie, "bof, pas envie de viande" ou "bof, pas envie de poisson".

En fait, je nous connais.
On-a-en-vie-de-nou-veau-té !
Mais on ne peut quand même pas aller chaque jour à Paris !
Et changer chaque fois de quartier pour assouvir notre envie de nouveauté !

Alors, en ce moment, on se nourrit de tomates, de concombres et de manque d'idée...

alimentation, nourriture, interrogation

09/05/2016

Action !

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Dire que des tas de filles voudraient être à ma place...

Faire du cinéma.
La réalité est si différente.
Deux heures que j'attends !
Il fait 30° dehors, mes bottes sont trop étroites et ce béret...
Ce béret qui m'aplatit les cheveux.

Des heures à attendre le mot "action".
Là enfin je deviendrai une jeune fille abandonnée, j'arriverai à pleurer.
Ça va être facile, il me suffira de penser à cette pétasse blonde qui a eu un rôle dans le dernier film de Woody Allen.

Je sais, il faut tourner même pour une chaîne de télévision.
Le truc insipide pour ne pas heurter la sensibilité de la ménagère de plus de cinquante ans.
Il faut dire que si l'époque est cruelle, le politiquement correct fait des ravages.

Allez prend la pose, ils arrivent pour un raccord de maquillage.
Deux minutes dans la boite, six heures d'attente !

Les badauds pourront revenir demain...

07/05/2016

Y a toujours un côté du mur à l'ombre.

soleil,pollution,intolérance

Le soleil n'est pas mon ami.
Il a déjà prouvé par deux fois qu'il ne m'aimait pas.
Je ne l'aime pas non plus.
J'aime le temps nuageux...

La première fois, la dermatologue, après avoir brûlé la chose, avait ordonné une crème protectrice d'un indice très élevé.
Je devais m'en tartiner hiver comme été.

Au début j'ai obéi, j'ai tartiné.
Au bout de quelques mois, je ressemblais à un clown blanc.
Ma peau ne voulait plus rien absorber.
J'ai laissé la crème de côté et choisi de marcher à l'ombre.

Il y a eu la deuxième fois, depuis j'évite encore plus le soleil.
"Marche à l'ombre" est ma devise.

Le Goût aime le soleil et le soleil l'aime.
Il est en déficit de soleil, le Goût.
Alors, comme les bébés, il doit prendre des ampoules de vitamines D...

A Paris, nous restons sur le même trottoir.
A l'ombre.
Dans mon coin, il choisit le soleil, je marche à l'ombre.

Le secret des couples qui durent ?