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23/03/2016

Non ! Je ne vais pas que dans le XVIIème et le Marais.

pc3,puces de clignancourt,lecture

Oui, dimanche, je suis allée à Paris.
Dans le 18ème arrondissement et j'ai même pris le PC.

Déjà "PC", ça ne me parle pas.
C'est un bus que je ne connais pas.
Les portes de Paris ne me parlent pas.
Je n'aime pas la Porte de Clignancourt et je n'ai jamais aimé les Puces de Saint-Ouen.

Essayer de me vendre des trucs qui ne servent à rien, à des prix faits pour les touristes américains, je ne prends pas.

Le marché de la misère de la Porte Montmartre me donne des envies d'y faire travailler nos hommes politiques.
En particulier le matador qui passe son temps à donner des coups de menton.
Celui qui rêve de nous faire marcher droit.
Nous les invincibles Gaulois.
Il rêve...

Alors, pour oublier que le monde est loin d'être aussi beau que celui des livres, je fais une cure de Willa Marsh.
J'ai refermé ce matin "Une famille délicieuse" et j'en ai retrouvé un autre, acheté un jour lointain, et jamais lu.

Merveille voulait venir aujourd'hui.
Son père prétend que j'ai mal compris,.
Je fais semblant de croire que j'ai mal compris.
J'ai l'âge d'être enfin presque diplomate...

A part ça, rien.
Et c'est bien.
Evidemment le monde est devenu fou, finalement, ce n'était pas la peine de quitter
 Tel-Aviv.
Tel-Aviv dont on ne parle plus quand les mêmes frappent en Europe.
Là, on fait profil bas...

PC3, Puces de Clignancourt, lecture

21/03/2016

Fenêtre sur rue.

Je passe mes journées devant la fenêtre.
Je ne donne plus mes cours.
J'ai refusé une tournée.

Toute la journée, je la surveille.
Je note les heures.
Elle sort à heures régulières.
Mais elle est toujours seule maintenant, même le chien semble avoir disparu.

Au début, quand je suis tombé amoureux d'elle, elle n'était qu'une silhouette que je voyais avec un homme.
Ils semblaient s'aimer.
Je voulais être à la place de cet homme.

Et puis un matin je l'ai vue sortir seule.
Depuis, je n'ai plus jamais revu l'homme ni le chien.

Je me pose des questions.
Dans mes moments de lucidité, je me dis que cet homme a dû partir.
Voir sa famille ou résoudre une crise familiale.

Depuis, je les revois ensemble.
Je la revois elle, son air méprisant, son attitude de rejet.

Là, devant la fenêtre je me demande si elle est capable de les tuer.
Oui eux, l'homme et le chien.

Je vais aller m'acheter des jumelles.
J'arriverai peut être à voir à l'intérieur de son appartement.
Je me demande si je suis pas devenu fou.
Un excès de solitude.
Une imagination trop féconde.

Mais non, je vais rester devant ma fenêtre.
Je vais continuer à l'épier et si l'homme ne revient pas, je tenterai ma chance...

 

Lakevio, jeu, lundi

19/03/2016

assieds toi et écris.

Ecrire lorsque tu n'as pas envie, c'est un défi.
Du moins pour moi qui d'habitude écris facilement des histoires sans importance.

Le Goût vous a déjà raconté notre expédition dans un endroit exotique et dépaysant.
Vous connaissez son sens de la formule.
De toute façon, pour lui après le périph', c'est l'exode...

Hier soir, une voisine est venue prendre un verre.
Nous sommes le dernier carré.
Les résistants.
Ceux qui veulent de la lumière dans les parties communes et des portes qui ferment.
Allez, je vais donner dans le croustillant : On veut même des chasses d'eau qu'on ne doit pas tirer plusieurs fois pour évacuer le papier d'un petit pipi.

Ma voisine, cette inconsciente, a apporté une plante.
Plante dont j'ai le nom sur le bout de la langue.
On en trouve en Bretagne.
Elle prend la couleur du coin.
Elle peut devenir rose ou bleue selon on ne sait quoi.
J'accepte votre aide car depuis ce matin, je sèche.

Il fait gris et pollué.
Pas d'expédition aujourd'hui.
Nous allons à Paris demain et même si la pluie tombe, le Goût sera heureux.

inspiration, respiration, écriture

17/03/2016

Un jour.

Un jour, y a quelque temps, j'étais mal lunée, si si ça arrive, alors, j'ai ouvert un blog pour moi, pour écrire des trucs moins fades qu'ici.

Vous savez bien toutes que la vie est loin d'être un long fleuve tranquille et que nos journées ne sont pas toujours aussi agréables que prévues.

Les enfants sont tous beaux, gentils, attentifs, etc.
Le fait est qu'ils se passent très bien de nous et que c'est très bien ainsi.
Vous les élevez pour ça.

Les amies ? Vous vous êtes éloignées de certaines.
La distance, la vie, les enfants, les leurs cette fois.
Il y en a qui travaillent encore.
Et le travail, ce n'est pas toujours la joie.
Il y a celles qui sont malades, c'est encore moins la joie...

Le blog que vous aviez ouvert discrètement, c'était pour écrire la vérité vraie.
Vous avez en oublié le mot de passe.
Finalement, vous n'avez peut être pas envie d'écrire la vérité vraie...

Juste de la dentelle souple, très souple.
Dentelle où il y a plus de trous que de fil.

blog, création, inspiration, souffle

16/03/2016

Je ne vais pas que dans le 17ème et le Marais.

Il m'arrive d'aller dans le 11ème ! Si si !
Il y a même des endroits comme ça :

paris,bastille,république

Juste à côté de la Bastille même, boire un café au bar de l'Industrie.
Un café branchouille où le café est mauvais et la nourriture digne d'une cantine des années cinquante mais où l'ambiance est sympa.

Nous y avons passé un bon moment avec une "minette".
Le Goût a appelé sa cousine, celle qui est malade et qui habite juste à côté.
Nous espérions la voir mais le téléphone a sonné dans le vide.
Elle devait dormir.
Elle dort beaucoup.
C'est l'effet des médicaments, on peut dire que c'est du raide...

Le Goût m'a suivie, chose qu'il ne devrait jamais faire.
Je me perds dans ma ville comme la première touriste venue.
Je voulais passer par la place des Vosges, j'ai fini à la République...

Si la première fois j'ai trouvé touchantes les offrandes aux victimes des attentats, je trouve que la République devrait retrouver sa place.
D'ailleurs pour éviter que la statue  continue à souffrir de dégradations, on a dû la protéger derrière une clôture de chantier.

Paris devient peut être une ville à touristes, avec des bureaux à louer partout, trop onéreuse pour les classes moyennes.
Mais elle reste ma ville.