Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/10/2015

Aujourd'hui ce sera vide-grenier.

 

vide-greniers,enfants,jouets

vide-greniers,enfants,jouets

Aujourd'hui les enfants font un vide-grenier, comme d'habitude me direz vous.

Non, aujourd'hui ils sont exposants.
Ils vont tenter de vendre toutes les cochonneries qu'ils ont achetées en faisant d'autres vide-greniers.

Si je les trouve, je suis bien capable d'acheter un truc pour les filles.
Un truc qui va grossir le tas de trucs inutiles que je n'ai pas le droit de leur rendre ou de jeter...

03/10/2015

Hier, je suis allée chez Clooney quoique c'est Dujardin aujourd'hui.

Nous sommes très sages, le Goût et moi.
N
ous buvons un café par jour.
Nous allons l'acheter chez Clooney selon un rituel.

En sortant de la gare Saint Lazare, direction le café Illy.
Illy, c'est un souvenir d'Israël.
Nous prenons notre café puis, de la rue Auber encombrée de cars de touristes, nous allons rue Tronchet refaire notre provision.

Après, on improvise.
Hier, pour changer, nous avons remonté la rue du Rocher.
Le Goût a aussi des souvenirs dans cette rue...
Il en a avec moi bien sûr, mais le présent ne l'intéresse pas à ce moment.
Il me parle de son passé.
J'ai cru apercevoir son ancien patron, j'ai appelé l'Homme plongé dans ses souvenirs.
Il a mis un certain temps à réagir.
L'homme au volant ne se décidait pas à partir.
Une rencontre manquée... Ils s'entendaient bien, tous les deux.

J'ai vu aussi Gilbert Melki, plus sobre que dans "La vérité si je mens".
Bel homme...
Ce qui gâche un peu, c'est qu'il avait le téléphone greffé à l'oreille.

Nous avons continué notre montée.
On dirait bien que tous nos pas nous dirigent vers la rue Lévis.
Nous avons acheté des poireaux et du chou chinois.
C'est notre nourriture du moment.
Le Goût a un faible pour la fondue de poireaux, je préfère le chou braisé.
C'est passionnant non ?

Nous avons continué notre marche, emprunté la rue Jouffroy et pris le train à Pont Cardinet.
Nous avions fait un long périple le matin pour aller dans la banlieue d'à côté déguster notre autre obsession, le döner.
Alors nous sommes rentrés sur les rotules, satisfaits.

Café, Gilbert Melki, promenade

02/10/2015

Pour mon moral, je devrais arrêter de regarder la télé.

 

misère,pole emploi,chômage,arroganceh

Après ma note parlant du documentaire sur les femmes dans la rue, je suis obligée de préciser que je ne parlais pas des Roumaines.
Elles sont aussi dans mon coin et bien visibles.
Je les ai vues aussi à Bruxelles.
Elles ne sont pas  à la rue, on les force à mendier, c'est leur métier.

Donc hier je suis passée à autre chose, j'étais heureuse de pouvoir faire mes petites courses à Monoprix.
Non je ne suis pas sponsorisée par eux !
Je n'ai même jamais reçu une boite de ricoré !
C'est honteux !
J'avais envie d'une chemise avec un col, j'ai regardé vainement.
La plupart n'avaient pas de col et les autres ressemblaient à des chemises de prisonniers, c'est le Goût qui le dit.
J'irai seule jeter un œil tranquille mardi, il sera ailleurs avec un copain.

Et hier soir, alors que j'avais retrouvé le moral, je me regarde un reportage sur Pôle Emploi en Seine Saint-Denis.
Certainement, comme le dit le gouvernement, un vivier de paresseux à surveiller et à radier.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que les chômeurs ne sont pas bien traités.
Et pourtant les caméras sont là.
Ces hommes, ces femmes ne sont plus des hommes ni des femmes.
Ce sont des DE.
C'est une façon bien pratique de voir les choses.
Ce ne sont plus des humains mais des données à traiter.
Une conseillère, qui aurait dû changer de métier, envoyait sur les roses une malheureuse qui se permettait de parler de délais.
C'est facile au téléphone...

Finalement, je pense que Pôle Emploi ne sert qu'à donner du travail à ses employés.
Je crains fort que le chômeur n'ait que son courage pour survivre aux fermetures d'usines.

01/10/2015

40% des SDF sont des femmes !

Avant hier, j'ai regardé "Femmes invisibles" sur la cinq.

Je n'avais pas envie d'en parler,.
J'avais gardé ma boule pour moi.

Cette nuit, je n'arrivais pas à dormir, bien au chaud dans mon lit, me faisant un monde de petites choses qui disparaissent le matin.

Ces femmes s'étaient invitées.
Une insomnie, ça se partage...
Elles qui ne dorment pas ou si peu, elles marchent, elles ont peur la nuit, de se faire attaquer, voler.
Le 115 ne répond plus ou ne propose pas d'hébergement dès le début de la matinée.

Elles restent très discrètes sur leur parcours.
L'alcool, la drogue, un divorce, la misère, la honte, le rejet des familles...

Certaines, les plus jeunes disent que leurs parents sont au courant de leur situation.

Comment peut on laisser son enfant à la rue ?
Je ne sais pas.

On dit que ces femmes sont invisibles, ça doit être vrai.
Je vois les hommes, je ne rencontre jamais les femmes.
Elles se cachent...

Femmes, rue, précarité, alcool, drogue