02/10/2015
Pour mon moral, je devrais arrêter de regarder la télé.
Après ma note parlant du documentaire sur les femmes dans la rue, je suis obligée de préciser que je ne parlais pas des Roumaines.
Elles sont aussi dans mon coin et bien visibles.
Je les ai vues aussi à Bruxelles.
Elles ne sont pas à la rue, on les force à mendier, c'est leur métier.
Donc hier je suis passée à autre chose, j'étais heureuse de pouvoir faire mes petites courses à Monoprix.
Non je ne suis pas sponsorisée par eux !
Je n'ai même jamais reçu une boite de ricoré !
C'est honteux !
J'avais envie d'une chemise avec un col, j'ai regardé vainement.
La plupart n'avaient pas de col et les autres ressemblaient à des chemises de prisonniers, c'est le Goût qui le dit.
J'irai seule jeter un œil tranquille mardi, il sera ailleurs avec un copain.
Et hier soir, alors que j'avais retrouvé le moral, je me regarde un reportage sur Pôle Emploi en Seine Saint-Denis.
Certainement, comme le dit le gouvernement, un vivier de paresseux à surveiller et à radier.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que les chômeurs ne sont pas bien traités.
Et pourtant les caméras sont là.
Ces hommes, ces femmes ne sont plus des hommes ni des femmes.
Ce sont des DE.
C'est une façon bien pratique de voir les choses.
Ce ne sont plus des humains mais des données à traiter.
Une conseillère, qui aurait dû changer de métier, envoyait sur les roses une malheureuse qui se permettait de parler de délais.
C'est facile au téléphone...
Finalement, je pense que Pôle Emploi ne sert qu'à donner du travail à ses employés.
Je crains fort que le chômeur n'ait que son courage pour survivre aux fermetures d'usines.
10:13 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : misère, pole emploi, chômage, arroganceh