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18/08/2014

La baronne perchée.

 

baron_perché.JPG

Aujourd’hui, je suis comme le chat.
Je suis perchée.
Je reviendrai peut-être demain.
Ou pas…

16/08/2014

Hier, je suis restée seule.

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Hier, je suis restée seule, j'ai refusé de suivre le Goût qui allait déjeuner chez un malade des vinyles comme lui.
Je savais que la musique prendrait toute la place, je n'aime écouter de la musique que seule et doucement.

Mon immeuble est déserté lui aussi, la maison est fermée.
J'ai profité du silence.

Le silence est devenu un luxe, les bus, les métros et les trains parlent.
Les téléphones sonnent partout.
Vous profitez des conversations des autres.
Même les églises bruissent et il est devenu impossible de laisser son esprit vagabonder.

Une journée volée de temps en temps, c'est du bonheur mais je dois avouer que je n'aimerais pas du tout vivre seule...

15/08/2014

Le nom de la rose

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J'avais remarqué, dans la maison abandonnée, quelques rosiers.
Pas très en forme mais les roses sentaient la rose, pas le pétrole.

Nous avions décidé de dîner avec Manou, Manou est une femme prudente, elle a toujours son couteau dans son sac.
Pendant que le Goût faisait la queue pour obtenir sa baguette, nous sommes partis à la chasse aux roses.

Nous nous sommes aperçues que je n'étais pas seule à avoir remarqué son abandon, un paquet de bougies, et une grosse boite de nourriture pour chien avaient été jetés par dessus la barrière.

Nous avons cueilli quelques roses.
Manou a dit qu'elles ne vivraient que l'espace d'un matin.
Ça s'est avéré mais au moins elles perdent leurs pétales et leur senteur est délicate.

Puisque le Goût m'abandonne, j'y retournerai peut être aujourd'hui.
Quoique je doute, la boîte pour chien me donne à penser que je pourrais me retrouver nez à nez avec un chien mordeur...

14/08/2014

Paris au mois d'Août.

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Hier, les Parisiens n'étaient pas là mais les touristes avaient pris leur place.

A seize heures nous étions à l'Institut du Monde Arabe, l'énorme locomotive sous les yeux. Nous allions prendre les billets lorsque nous avons été prévenus que la prochaine visite avait lieu à dix huit heures. Le Goût n'a pas voulu utiliser son coupe fil.

Le ciel était noir, il ne pleuvait pas encore, nous avons été tentés par un repli sur le Jardin des Plantes pour attendre cette fichue visite et puis zut, attendre deux heures, quatre wagons de train, c'était trop, on tentera une autre fois.

Nous avons rejoint le Quai aux Fleurs, nous avons traversé une passerelle, pas celle des Arts, mais qui souffre aussi de cette mode stupide. Nous sommes passés chez Vilmorin, j'ai eu immédiatement envie de relire ses charmants romans.

Et heureusement que l'heure du thé avait sonné, toute l'eau du ciel s'est mise à tomber !
Il pleuvait dru sur la grand place et notre petite terrasse prenait l'eau.

La prochaine fois, nous irons peut être au musée...

13/08/2014

Le saviez vous ?

Je ne suis pas allée chez le coiffeur, ils étaient tous fermés pour "Congés annuels".
Je n'ai plus de boucher.
Il n'y a plus qu'un boulanger.
Le propriétaire de mon salon de thé est à la mer.
La crêperie, qui vient d'ouvrir et qui n'est pas géniale a quand même réussi à prendre des vacances.
Elle ne rouvrira peut-être pas...
Dans le coin où j'habite, un restaurant mauvais ne tient pas très longtemps, surtout quand il est cher.

Donc, cet après midi, je serai dans un musée, je ferai fonctionner mes petites cellules grises et j'oublierai mes cheveux en cafouillon, j'ai sur la tête le pelage de Balagan, un
mélange de couleurs du plus bel effet.

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