31/08/2014
Le Paris que j'aime.
Nous allons souvent dans le Marais.
On y trouve des musées, des cafés et des restaurants à touristes en pagaille.
Même le BHV a changé de nom pour faire genre.
Il s'appelle maintenant "Le BHV/Marais".
Il a perdu son âme et perd ses clients...
L'autre jour, avec Merveille, nous avons parcouru la rue Rambuteau pour aller du Musée de la Chasse et de la Nature au Musée de la Poupée.
J'ai montré à Merveille l'immeuble où habitait son père lorsqu'il était petit.
J'ai regardé plus attentivement cette rue où je passe souvent.
J'ai habité et travaillé longtemps dans cette rue mais, contrairement au Goût, je n'ai pas de sentiment particulier pour ce coin, je trouve qu'il manque d'arbres et les rues y sont trop étroites.
Lorsque l'Ours avait l'âge de sa fille, la rue Rambuteau était une rue commerçante de Paris, comme l'était la rue de Lévis.
Avec des marchands de quatre saisons, un quincailler, des boulangeries, plusieurs bouchers, plusieurs marchands de légumes. Bon, à part la boutique de Dominique, tous les étals de légumes appartenaient au père de Brigitte, la fleuriste, mais on pouvait choisir celui où les vendeurs étaient gracieux.
Aujourd'hui que reste-t-il ?
Une boucherie, la moins bonne, une boulangerie qui appartient à une chaîne, une librairie, ex-mienne et une charcuterie.
Le reste a disparu au profit de cafés et de boutiques pour touristes.
Ce coin est devenu un coin à touristes, vous pouvez acheter des tas de cochonneries mais ce quartier a perdu son âme et son accent yiddish.
10:07 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : boutiques, paris, changement
30/08/2014
Des nouvelles de Léontine.
Léontine avait peur chez elle.
Elle ne voulait plus rester seule mais ne voulait pas non plus voir son espace envahi par des aides diverses et variées.
Léontine a 89 ans, un caractère bien trempé mais tremble devant sa fille.
Alors, Léontine s'est retrouvée dans une maison de retraite de son quartier, agréable, elle avait sa chambre, était dans son arrondissement de Paris où elle a encore quelques vieilles amies et pouvait espérer des visites.
C'était faire fi de l'avarice et de l'âpreté au gain de sa fille.
Voir fondre l'héritage était impensable pour cette femme.
Son petit fils et nous avions pourtant prévenu Léontine. Elle ne devait pas se laisser faire.
Mais Léontine a cédé, elle se trouve dans une maison de retraite dans le Calvados.
Loin de tous. Ainsi sa fille profitera d'un héritage plus gros.
Mais nous allons chercher et retrouver Léontine car il n'y a que deux maisons de retraite dans cette petite ville.
On peut parier que Léontine se trouvera dans la moins onéreuse ?
Quelquefois, non, toujours, j'aimerais dire à la fille de Léontine tout le mal que je pense d'elle.
09:28 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (24)
29/08/2014
Merveille se cultive
A sept ans, on voudrait tout voir, tout faire dans la même journée.
Hier, elle a réussi.
Elle est rentrée chez ses parents fatiguée et a laissé ses grands-parents sur les rotules.
Nous avons commencé par le Musée de la chasse, elle a regardé chaque bestiole, ouvert chaque tiroir, trouvé que le loup faisait de grosses crottes, a eu la chance de regarder la souris cachée du Musée.
Un trompe l'œil particulièrement réussi.
Ensuite, nous sommes allés au Musée de la Poupée, non sans lui acheter quelques macarons au passage devant une pâtisserie.
Cette petite danse en marchant, elle a donc besoin de carburant...
Nous avons vu plusieurs fois la maison de poupée. Elle rêvait de repartir avec.
Ensuite nous sommes montés au dernier étage de Beaubourg pour regarder la ville.
Collée contre son grand-père, elle admirait la Tour Eiffel, l'Observatoire, la Tour Saint Jacques, le Sacré-Cœur. Papy lui a dit qu'il l'y emmènerait
Dans le bus qui nous ramenait à Saint Lazare, elle est devenue toute blanche, c'est le signe qu'elle a besoin de carburant.
Nous nous sommes installés au bar de l'hôtel Concorde où elle a bu son "Coquelicot", cocktail de fruits rouges, grignoté des petites cochonneries et c'est une Merveille remise qui a pris le train.
C'était une chouette journée...
09:33 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : musée de la poupée, de la chasse, macarons, merveille
28/08/2014
Ils sont rentrés.
Ils sont tous minces et ont bonne mine.
Même la petite qui a le nez et les joues dorées.
Ils ont marché, beaucoup marché.
Merveille ressemble à une ablette.
Une ablette décidée à aller voir l'expo de l'IMA sur les wagons de l'Orient Express.
Plus une seule place, Merveille a chougné :"Vous aviez promis", certes, nous avions promis mais elle est partie en vacances et le monde a continué à tourner.
Elle a parlé de Beaubourg.
On avisera...
On peut toujours se replier sur le Musée de la Chasse et de la Nature.
Les ours empaillés la feront frémir et le renard dormant sur son fauteuil l'attendrira.
On a parlé d'éclairs au chocolat et de jus de fruits frais à l'hôtel Concorde.
Cette petite mène son monde par le bout du nez...
09:19 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (12)
27/08/2014
Europe à vendre.
Je savais que la France vendait notre patrimoine.
Je ne mets d'ailleurs plus les pieds au Printemps, c'est symbolique mais ça me soulage.
Je savais que la vente éventuelle de l'Hôtel de la Marine avait scandalisé et que le Duc de Rohan se battait pour préserver nos biens.
Mais j'ignorais que l'Europe se livrait au même sport !
L'Autriche a voulu vendre ses montagnes, le projet a été arrêté au dernier moment grâce à la ténacité de ses habitants qui ne voulaient pas voir une de ses montagnes transformée en un énorme panneau publicitaire vantant une marque de dentifrice.
Regarder Arte a parfois des conséquences.
Déjà, je n'aimais pas beaucoup la classe politique, qui se fout absolument des conséquences de ses actes, "après moi le déluge", doit être son credo...
Mais après l'émission d'hier soir, j'espère de pas en croiser un, j'ai peur de me retrouver en garde à vue.
10:00 Publié dans Questionnements... | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : vente à la découpe, autriche, angleterre