26/08/2014
Que puis-je écrire sans choquer le lecteur ?
J'ai des idées en pagaille mais rien de politiquement correct ne me vient à l'esprit.
Le changement de gouvernement ?
Pfff... On secoue le marigot et on remet les mêmes dans le désordre puis on fait la cour à Bruxelles et on augmente les impôts, le gaz, l'électricité et les transports.
Surtout pas les revenus...
Un autre sujet d'agacement ?
La façon de gommer la mort.
On ne meurt plus, on disparaît, genre, on sait pas où il est passé : "Un grand Monsieur vient de disparaître, il souffrait d'une longue maladie".
Traduction ? Un homme est mort d'un cancer.
Eh oui, on meurt rarement d'un rhume...
Encore un ?
Les hommes politiques de droite comme de gauche, dès qu'ils ne sont plus aux manettes, ont des idées pour donner du pouvoir d'achat aux Français.
Je leur pose la question : Ces idées géniales, vous ne pouviez pas les avoir pendant votre mandat ?
Je râle mais j'ai mes raisons.
Le Goût a consulté notre note d'impôt sur le Net.
La dernière augmentation de nos revenus a été faite par l'ancien Président.
Elle vient d'être avalée par le nouveau Président...
Nos revenus baissent mais nos impôts augmentent, légèrement mais ils grimpent.
Je sais, si je n'ai pas de pain, je dois manger de la brioche...
Je ne voudrais pas dire, mais la dernière fois que ça a été dit, elle a été mal digérée, la brioche...
10:11 Publié dans Questionnements... | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : impôts, bruxelles, mort
25/08/2014
Le médiéviste méprisant.
Jean Favier est mort.
Ce grand esprit m’agaçait prodigieusement. Chaque fois qu’il publiait un livre, et c’était souvent, il passait à la librairie, regardait la vitrine, entrait et demandait « vous ne voulez pas mettre mon livre en vitrine ? »
Pas « s’il vous plaît », pas « bonjour », non, j’étais à son service. Si j’avais écouté tous les écrivains du quartier, et ils étaient nombreux, ma vitrine n’aurait exposé que des ouvrages qui n’auraient pas intéressé un client sur vingt.
Et encore, si j’avais de la chance.
Cet historien, qui occupait un appartement somptueux dans les Archives Nationales dont rien que la cuisine était trois fois grande comme mon appartement, avait la condescendance facile.
Quand son livre sur Philippe le Bel est sorti, le « lavopoids » d’en face, en veine de gentillesse avait dit à ce Jean Favier « Je vais acheter votre livre et vous me le dédicacerez. Vous voulez bien ? »
Monsieur Favier s’est contenté de lâcher avec mépris « C’est gentil mais vous ne comprendriez pas tout dans ce livre… »
Ce à quoi le « lavopoids » a répondu « Je vous remercie de m’avoir fait économiser des sous… »
09:25 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (20)
23/08/2014
Si tu ne vas pas à Lagardère etc etc...
A force d'aller chercher la grande à la Gare du Nord, on commence à rêver d'Angleterre.
La perfide Albion nous fait de l'œil.
Nous comptons nos maigres pièces et nous concluons qu'il est urgent d'attendre...
Alors, hier, avant d'aller la chercher à la gare, nous avons choisi un petit morceau d'Angleterre à Paris, "le Frog and Rosbeef" un pub où on déguste des "fish n' chips" meilleurs, ce n'est pas difficile, qu'à Londres.
C'était bien.
Dommage que je n'aime pas la bière.
Ensuite, nous avons bu un café au Terminus Nord, c'est aussi une de nos habitudes.
Comme d'habitude, nous avons assisté à l'exercice d'un Madoff au petit pied.
Nous lui avons cassé sa cabane à coups de réflexions sur l'escroquerie et la pyramide de Ponzi.
Il avait beau essayer d'embobiner un couple d'Africains, nos réflexions l'ont fait transpirer...
Nous espérons avoir sauvé un couple de la débâcle...
09:16 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : pub, perfide albion
22/08/2014
La petite dernière
Merveille ne peut pas avoir que des qualités.
Elle est douce, calme, chougneuse et, dois je ajouter, un peu capricieuse mais très câline.
Elle est pleine d'humour avec des remarques pertinentes et insolentes dont je suis parfois la cible, jamais son grand-père...
En revanche, sa sœur est, pour l'instant, différente.
Merveille, elle, est un petit format, même pas gourmande, qui n'a plus faim même pour le dessert.
La petite est dotée d'un solide appétit, elle veut goûter les assiettes des grands, adore la chantilly, le chocolat et se porte bien. Elle a surtout, pour l'instant, un fichu caractère.
Vous lui faites les gros yeux ? Elle vous fixe sans ciller, genre : "Moi non plus, je ne suis pas contente de vous".
Fort satisfaite d'elle -comme son père et son grand-père...-, elle s'applaudit à chaque progrès, inutile de dire, qu'elle se retrouve souvent assise lorsqu'elle tente de marcher seule...
Cliquer pour mieux voir.
09:21 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : petite soeur, amour, délice, non pas orgue
21/08/2014
Sur les traces d'Heure-bleue
Que fait elle ? Que devient-elle ?
En ce mois d'Août pluvieux, venteux, sablonneux et même malaisé, je lis.
Je viens de finir une trilogie, le dernier tome parle de Watteau.
Peintre plus torturé que sa peinture, il meurt de la tuberculose à trente six ans.
Mon bouquin aurait pu s'appeler : "Angélique et Watteau".
Les enfants sont toujours en vacances.
Aucune photo ne peut être mise sur ce blog, on les voit tous et c'est interdit.
La petite nous promet des lendemains qui chantent...
Elle a mordu son père qui voulait l'habiller.
Elle a donné une claque à sa sœur qui, trop gentille, avait ramassé un jouet jeté avec rage.
Je viens de commencer "la vérité sur l'affaire Harry Quebert", huit-cent-cinquante pages de bonheur ?
Demain, je dois aller à la Paris.
Si je suis courageuse, je vous raconterai tout.
Enfin... Presque tout...
09:33 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (20)