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31/10/2018

Fatiguée, tellement fatiguée.

ailleurs,urne,amitié

Depuis que nous sommes revenus, nous sommes fatigués.
Fatigués de rester dans le froid, d'attendre des gens.
Gens qui font bien leur métier : parler de gens qu'ils n'ont pas connus.

Fatiguée de vivre dans une maison qui n'est pas la mienne.
Fatiguée d'essayer d'aider ma sœur sans succès.
Il n'est pas facile d'accepter que désormais elle sera
 seule dans une grande maison et dans une région où elle ne connaît personne.
Elle devra s'habituer au silence..

Et recommencer lundi, constater que sceller une urne dans un trou, le voir bouché avec du joint à baignoire est pire que tout.
Serrer dans mes bras la toute jeune fille qui a perdu sa mère
Réussir à la faire rire et rentrer chez soi avec un sentiment d'impuissance.

Alors, hier aller boire le café chez une amie, qui n'a pas une grande forme mais qui commence à relever la tête, trouver qu'elle a une petite mine mais que ses idées sont claires.

N'avoir qu'une envie, rester tranquille, profiter du silence de la rue sans les collégiens.

 

29/10/2018

L'épouvantail

lakevio.jpg

Ecrire un Conte, pour enfants ou adultes, intitulé L'épouvantail, 

en y incluant les dix mots suivants :

 

épouvantail (évidemment !)

cendre

escargot

tombereaux

pourchassait

fondra

minuscule

vantard

amorce

Sud-africaine

L'épouvantail.

Voilà...  

 

 Il était une fois, un lundi... Un épouvantail qui avait froid.
Il grelottait à faire fuir des corbeaux qui ricanaient de sa présence.

Un groupe d'enfants passait par là avec à sa tête un vantard.
Le meneur n'est pas toujours le plus fort, c'est bien souvent le beau parleur.
C'est l'instigateur des bêtises, c'est lui qui les amorce et les autres exécutent.
Le gamin qui fait toujours figure de sauveur.
Il suggéra de réchauffer l'épouvantail et le faisant brûler...
Il pensait bêtement "seul le collier fondra"...

Vous voyez que les gamins sont des petits adultes : ils sont souvent aussi bêtes que les grands.
Le sol était sec, les flammes étouffèrent les cris du malheureux épouvantail.
Il n'en resta qu'un petit tas de cendre...

Un escargot minuscule qui passait par là, décida de venger l'épouvantail.
L'amorce d'une idée lui vint lorsqu'il aperçut des tombereaux de fumier dans un coin de la ferme,

Un chat pourchassait sa queue, il l'évita et demanda l'aide à une Sud-Africaine qui passait par là, c'est un conte pas une histoire logique, à eux deux, ils déversèrent le fumier sur les gamins, arrosant particulièrement sur le meneur.

La Sud-africaine pourchassait l'escargot, les gamins piaillaient, les animaux riaient.
Le conteur doit se dépêcher car un rendez vous au Père Lachaise l'attend aujourd'hui.
Oui, encore...

28/10/2018

SNCF, cest possible.

départ,retour,sncf,c'est facile

On est parti rapidement.
Plus exactement, on a acheté des billets et pris le métro...

L'Ours nous attendait déjà à la gare.
J'ai voulu boire un café.
Devant le premier comptoir il y avait une queue digne d'une boulangerie soviétique.
Le second café ne servait pas de café à emporter pour ne pas faire concurrence au premier.

Finalement, nous sommes montés dans le train où nous avons attendu, attendu, attendu...
Presque une heure pour apprendre que notre train ne partirait pas, qu'il fallait rejoindre un quai lointain où un autre train attendait qui a fini par démarrer.

Le train s'arrêta dans une gare, j'avais gardé le souvenir d'un arrêt long, je suis donc descendue chercher des cafés.
J'ai dû regagner mon wagon juste avant le départ car l'arrêt avait été raccourci pour éviter un remboursement à la SNCF.

Nous sommes enfin arrivés à destination. On nous attendait.
La suite vous connaissez, ce n'est ni drôle, ni agréable.

Puis nous avons voulu rentrer chez nous.
Une grève nous en a empêchés alors nous avons attendu la fin de la grève.

Hier soir, nous avons repris la route de Paris dans un train sans chauffage.
Il ne faisait pas chaud et nous étions partis sous un soleil estival.
Nous avons décidé de nous installer en première classe où il faisait à peine moins froid.

En retard à l'arrivée dans Paris embouteillée et en travaux.
Je sens que je n'ai pas fini de vous parler du fonctionnement de la SNCF...

14/10/2018

Mon premier chez moi.

Je venais d'avoir dix huit ans et j'ai claqué la porte de chez mes parents.

Je suis partie chez ma grand'mère, la mère de mon père, qui m'a hébergée.

Je ne pouvais même pas imaginer que ma grand'mère avait une vie bien à elle, j'avais dix huit ans, tout le monde me paraissait vieux...

Ma grand'mère, qui connaissait la terre entière, a trouvé une chambre, pas un studio, non, une piaule.
C'était rue Saint-Séverin, sur la "rive gauche" pour une lectrice qui se reconnaîtra.

J'ai dû trouver un travail pour pouvoir continuer mes études.

La rue Saint Séverin puait le graillon. J'habitais juste à côté d'une salle "d'art et d'essai" qui a bien sûr disparu.

Mon immeuble était moche et je passais devant les poubelles de la pizzeria pour y entrer. Heureusement j'habitais au dernier étage, je n'ai jamais voulu manger dans cette pizzeria...

J'ai quitté l'endroit avant de savoir si le plafond allait me tomber dessus ou si le plancher allait céder sous mes pas.
Je n'ai jamais su...

Pourtant, j'ai d'excellents souvenirs de cette période.
Sauf la première nuit.
J'ai pleuré.
C'était la première fois que j'étais vraiment seule...

Rive Gauche, Paris, souvenirs

12/10/2018

Merci Télérama.

télérama,courrier des lecteurs

Courrier des lecteurs :

Si les personnes âgées n'existaient pas, il faudrait les inventer.
Pour augmenter leur contribution à la GSG , restreindre leur retraite mais aussi pour les solliciter, de plus en plus, par la voix-voie des ondes pour des donations, des legs, des testaments.

Rien à ajouter.