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03/10/2018

Petit panier aux amandes.

Vous avez rencontré l'homme de votre vie.
Il est juif, pas vous.
Vous voulez vous convertir pour prouver votre amour.
"Ton peuple sera mon peuple, ton dieu sera mon dieu" comme on dit dans ces cas là.
Vous avez tout faux !
La conversion par amour n'est jamais retenue.
Imaginez que votre époux volage vous quitte, et ça arrive souvent.
Vous ne serez qu'une juive de plus et célibataire !
Le chat du Rabbin, c'est déjà, ou seulement, le tome 8, vous parle d'amour, de judaï
sme, et d'un homme de 40 ans qui ne peut aimer que des "shiksé" parce qu'il ne veut pas quitter sa môman.

BD, le chat du Rabbin, judaisme

02/10/2018

Toi aussi ma fille.

Un dimanche après midi, je suis allée au cinéma avec le Goût.
Je ne sais plus qui avait gardé l'Ours, il était certainement en vacances.

Nous avions déjeuné au restaurant, je me sentais un peu lourde.

Nous sommes allés voir Pirates, un film de Polanski.
L'image était magnifique.
Le bateau faisait de l'effet sur la mer bleue.
Hélas, il manquait un détail : le scénario.
En digne fille de mon père je me suis endormie.
Brusquement, une voix féminine s'est élevée dans la salle, criant "Minou, baisse la télé !"
L'époque avait changé.
On était passé de la radio à la télé mais le cinéma après déjeuner faisait toujours dormir le père et la fille...

cinéma, sommeil, pirates

01/10/2018

C'était la dernière séance

lakevio.jpg

Regardez l'ouvreuse de ce petit cinéma de quartier !
Elle sait qu'elle va disparaître.
Elle habite le quartier.
Je ne sais pas si elle travaille au "Royal Monceau".
Il est grand ce cinéma, pour sortir, on passe sous la salle, par les abris de la dernière guerre.
Les enfants courent, la guerre, ils ne connaissent pas, ils ne savent même pas que les tickets de rationnement existent encore.
En y repensant, je pense qu'il s'agit plutôt du "Royal Villiers".
C'est comme ça dans ce quartier, les cinémas sont "royaux", le "Royal Villiers" est plus petit que le "Royal Monceau", il a des loges, des rideaux rouges et des publicités payées par les commerçants du quartier.

C'est long d'attendre le film.
On compte les publicités. On regarde un documentaire animalier.
On regarde même l'attraction de l'entracte, un pauvre magicien qui n'arrive pas à faire sortir le lapin de son chapeau...

Ce doit être un dimanche après midi.
Je suis là, avec mes parents. Les deux ensemble, c'est plutôt rare car le dimanche mon père fait la sieste en écoutant la radio.
Je me souviens du film, "L'auberge du sixième bonheur".

J'adore ! Ma mère aussi. Mon père s'endort...
Chic, il ne ronfle pas, du coup ne fait pas de réflexion car il n'est pas bon public.
C'est le moment du film où on retient son souffle.
C'est là qu'une voix s'élève, une voix qui porte.
Mon père demande à ma mère "Baisse la radio !"

Je vois encore le sourire de l'ouvreuse...