29/11/2017
La famille théosophique.
Hélène Blavasky pourrait bien redevenir une de de nos idoles modernes.
Elle a fondé la Famille Théosophique.
C'est une secte, qui lui a permis d'acquérir un immeuble à Paris, au 4,Square Rapp dans le VIIème arrondissement.
Elle a été mariée deux fois.
Sans jamais consommer ses mariages.
Elle est allée jusqu'à épouser son deuxième mari en oubliant de divorcer du premier.
Elle pratiquait "l'écriture automatique".
Un sacré panache, ça ne voulait pas toujours dire grand chose mais elle était peut être gênée par la pluie de roses qui tombait pendant qu'elle écrivait.
Magicienne la dame ?
Je ne sais pas.
Féministe la dame ?
Je ne sais pas.
Je sais seulement qu'elle détestait les hommes.
Comment je connais cette famille théosophique ?
J'ai travaillé à peine un mois chez eux dans leur librairie du square Rapp.
On y vendait des livres avec des photos de fées.
C'est un exercice difficile car les fées sont très timides et se cachent lorsqu'on veut les prendre en photo.
On y vendait dans cette librairie des livres sur les Chamans et autres guérisseurs par la pensée.
Je me demande si ça ne sentait pas l'encens.
La raison menacée par tant de "spiritualisme", j'ai fait venir le Goût pour qu'il constate que je n'exagérais pas et je me suis sauvée.
C'est depuis ce jour que j'ai du mal avec tous ces trucs qui finissent en "isme".
09:58 | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : eécriture automatique, mariage blanc
27/11/2017
Il était une fois.
Dans le petit bois de Saint Amand, pigeons volent et lapins creusent.
Parmi sept petit lapins, famille élargie et recomposée, on trouve une petite lapine au poil si doux que ceux qui connaissent mes lapins, pensent immédiatement à une soierie.
Mes sept petits lapins vivent heureux.
Ils ne connaissent pas les hommes.
Ils se méfient des pièges, de l'herbe au glyphosathe et se cachent pendant la saison de la chasse.
Un jour, ou peut-être une nuit, nos lapins s'arrêtent devant un champ de carottes.
Le lapin le plus gros va en éclaireur.
Il les trouve étranges ces carottes.
On dirait qu'elles ont rencontré un nuage radioactif, plutôt hostile, comme truc.
Les sept petits lapins tournent autour des carottes.
L'odeur douceâtre qu'elles dégagent les fait hésiter.
Le plus téméraire car dans les contes de fées il y a toujours un téméraire, décide de goûter ces étranges carottes.
- C'est excellent ! S'écrie t-il
C'est la ruée, étrange ou pas, c'est un festin mais l'effet tranchant de cette orgie gustative ne tarde pas à se faire sentir, il faut éliminer et surtout ne pas bouger.
L'explication de cette histoire avec queue de lapin, c'est qu'il faut dominer ses instincts.
Mes lapins tirèrent une leçon de cette histoire, ne pas manger n'importe quoi et apprendre l'écriture inclusive pour éviter les frictions.
10:14 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : carottes, lapin, liberté, lakevio
26/11/2017
Délivrée, libérée
"Ce qui ce conçoit bien s'énonce clairement
et les mots pour le dire arrivent aisément."
J'ai vécu mai 68, j'ai cru à la liberté et je me suis bien amusée.
J'ai même eu la chance d'être raccompagnée chez moi en voiture.
Avec chauffeur s'il vous plaît !
C'est le "patron des patrons" de l'époque qui raccompagnait "la petite de la conférence".
Cet homme, fort galant et qui avait l'âge d'être mon grand père, a pris la peine de m'expliquer que notre génération ne devrait pas pavoiser car on nous reprendrait tout.
C'est fait, ils ont même repris plus.
Mais je ne suis pas une victime et je refuse de l'être.
Comme tout un chacun, j'ai vécu des moments pas drôles du tout.
Je n'interviendrai plus dans cette bagarre contre les hommes.
Sauf une fois, grave, je ne me suis jamais sentie menacée par un homme.
Ils font partie de ma vie, comme les femmes.
Je ne me suis jamais sentie exploitée, débordée parfois.
Je laisse donc la place aux damnés de la terre pour continuer le combat.
Pour ma part, on demande des bénévoles aux Restos du Cœur.
Je pense que je serai plus utile.
10:49 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : soutien gorge au feu, mai 68
25/11/2017
Pour vous c'est de l'hébreu.
La preuve par l'hébreu que vous avez tort avec votre écriture inclusive.
L'hébreu est une langue compliquée, qui prend en compte, le féminin et le masculin.
Si j'envoyais une lettre, en admettant que je puisse l'écrire, mon interlocuteur, même s'il ignore tout de moi, apprendra que je suis une femme des les premiers mots.
C'est simple comme bonjour :
- Le Goût dira : "Ani rotsé", je veux au masculin.
- Heure-bleue dira : "Ani rotsa" je veux au féminin.
Même les chiffres ont un féminin et un masculin.
La preuve ?
Trois chaises, trois ans.
Oui, on lit de droite à gauche.
Ça se prononce :
"shlosha kissot, shalosh shanim".
Ce n'est plus de l'écriture inclusive ! Allez-vous vous écrier.
C'est un modèle tout court pour toutes les femmes opprimées de la terre qui souffrent de la prédominance du masculin sur le féminin.
On cause au féminin au Moyen Orient, le pays ou coule le lait et le miel...
La parité s'arrête là.
La violence domestique fait des ravages là-bas comme partout.
Pouvoir dire "j'ai mal" au féminin, ne change rien à la violence des coups.
Alors, je persiste et je signe : Avant de vouloir massacrer notre langue, on ferait mieux d'éduquer les hommes et les femmes.
Mais ça, ça coûte beaucoup plus cher...
09:46 | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : féministe, fariboles; économie de moyens
23/11/2017
Je suis féministe mais...
Je suis féministe mais...
Mais je ne crois pas que la "lutte" des femmes pour l'égalité -je n'aime pas non plus le mot "lutte"- passe par des "e" ajoutés, auteur(e) me fait bondir.
Les révolutions ont toujours été faites par des bourgeois, en l'occurrence des bourgeoises.
Lorsqu'on vit avec un RSA, on se moque des mots.
On souhaite que les Restos du Cœur ouvrent toute l'année.
On souhaite que le fumier, celui qui nous a laissé avec les mômes et a organisé son insolvabilité, se fasse écraser par un camion.
Je suis féministe parce que j'ai élevée par une femme qui m'a appris que je ne devais pas attendre mon salut d'un homme.
Que je devais travailler pour être in-dé-pen-dan-te !
Je crois toujours que si une femme a le malheur de vivre avec un homme violent, un qui cogne, un qui surveille, elle doit avoir une possibilité réelle de le quitter .
Si une femme vit avec quelqu'un comme ça, elle pense à sa survie et à ses gamins.
C'est pas un "e" qui va changer sa vie mais un travail rémunérateur.
Ce ne sont pas des assistantes sociales qui se contentent des apparences et des : "Chuis maladroite, je me cogne souvent".
Sa liberté, on la gagne avec le nerf de la guerre : L'argent.
Et pour gagner de l'argent, il faut travailler et être correctement rémunérée.
Alors pour le coup je suis plus pour l'égalité des salaires que pour ajouter un "e" à auteur.
Ça c'est un combat qui a de la gueule.
Plus que l'écriture inclusive et qui va être plus difficile à mener.
Alors, vous mes sœurs, menez les vrais combats !
Exigez la parité des salaires et des positions !
Apprenez la liberté à vos filles !
Et ne les montez par contre les hommes, on gagne à être allié pas ennemi.
09:55 | Lien permanent | Commentaires (47) | Tags : femmes, hommes, balagan, justice, rêve