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30/08/2017

Paris au mois d'août.

Août tire à sa fin et, pour la première fois, je n'en suis pas mécontente.

J'ai trouvé ce mois long, chaud et solitaire.
Il n'est pourtant pas plus solitaire que d'habitude.
Il est plus chaud, c'est de plus en plus courant.
Retrouver la pollution et la respiration qui va avec, ça n'a pourtant rien d'intéressant.

Ce matin, il fait déjà chaud.
Hier il faisait plus chaud qu'à Tel-Aviv.
Je le sais, j'ai vérifié.
Il faut dire qu'Israël plante des arbres alors que dans mon coin ils les abattent pour construire des immeubles.

Suis je assez vieille pour penser que "c'était mieux avant" ?
Je ne crois pas.
Mais je n'ai plus d'enfant à la maison.
Je ne prépare pas de rentrée des classes.
Je n'ai pas le nez dans les nouveautés.
Je n'ai même pas envie de traîner à Paris.
La moiteur de cette fin d'été me rend casanière et je n'ai rien de nouveau à raconter.

Un barbecue sympa chez les enfants, un fer à repasser à rendre à l'enseigne qui me prévient par mail que j'ai un cadeau de 0.01€.

Juste attendre la pluie pour revivre car les vieilles plantes ont besoin d'être arrosées.

Paris, Août, René Fallet

 

28/08/2017

Breakfast at Tiffany's

lakevio.jpg

Madame dort encore.
Je me suis installée tranquillement devant mon petit déjeuner pour réfléchir.

Je devrais être en train de m'activer au lieu de regarder dans le vide et d'oublier cet œuf qui m'attend.
Ma tâche ne va pas être facile...
Ce matin, je suis allée comme d'habitude dans la chambre de Monsieur.
Je ne vais pas dans sa chambre pour lui apporter son thé.
Ça, son valet s'en charge.
Non, je vais dans sa chambre pour lui offrir d'autres services.
Monsieur prétend m'aimer.
Moi, j'aime les économies.
Je rêve de m'offrir une boutique de modiste.

Sauf que ce matin, Monsieur s'est écroulé sur moi et il est mort.
Belle mort mais qui n'arrange pas mes affaires...

J'ai fait un peu de ménage puis je me suis sauvée.
J'attends le valet de Monsieur, qui connait nos arrangements.
Il va bientôt découvrir Monsieur.
De lui dépendra ma survie.
C'est une bonne place, pour lui comme pour moi et Madame est facile à gruger.

Nous devrions nous en tirer si les enfants n'arrivent pas en courant pour demander leur part...

27/08/2017

Merci pour ce moment...

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Lorsque j'ai ouvert mes mails et que j'ai trouvé ce cadeau somptueux, j'ai été plus qu'émue.
Quasiment au bord des larmes, éperdue de reconnaissance, je me suis dit "Mais que vais-je faire de tout ça ! "

Aujourd'hui, un centime ce n'est pas rien, surtout venant d'un groupe admirable et sachant que chaque fois que j'entre dans un des ses magasins avec mes petites-filles, je ne ressors jamais les mains vides.

J'avais déjà constaté que Monoprix nous proposait les produits qu'il veut vendre mais plus ceux que je veux acheter.

Si vous avez des idées pour que je puisse m'éclater, n'hésitez pas à me les soumettre...

25/08/2017

Un jour prochain, pas si prochain, en fait...

Mon ordinateur va mourir.
Il refuse les dernières mises à jour.
Il n'est plus vraiment coopératif.

Il a vu naître Merveille.
Une Merveille qui grandit.
Une Merveille à la dent dure et la langue pointue.
Une Merveille aimante avec sa sœur.
Une sœur P'tite Sœur qui se laisse aimer.
Une sœur qui n'imagine même pas qu'on puisse ne pas l'aimer.

Les deux se sont intéressées à tout, à la nourriture des animaux, aux espèces menacées.
Toutes sont en fait menacées.
Et toutes menacées par une seule espèce, l'Homme.

Je crois qu'il ne sera plus possible d'emmener Merveille seule à Paris car P'tite Sœur a compris l'utilité des grands parents.
Elle a été longue à nous accepter mais aujourd'hui, elle rattrape le temps perdu.
Nous ?
Et nous, nous nous couchons sur les rotules et nous endormons comme des masses.
Comme le panda roux du Jardin des Plantes...

les filles,le temps qui passe,la vie

 

23/08/2017

Lumière d'août.

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Pour la première fois le mois d'août me semble interminable.
On dirait que tous les commerçants, même à Paris, ont choisi de fermer en même temps.

Mon coin, qui n'était déjà pas remuant, est quasiment mort.
Il nous faut faire des kilomètres pour trouver du pain.
Heureusement aujourd'hui, on conduit les filles au Jardin des Plantes.

Pour moi, les "mais Mamiiie ! " de Merveille.
Pour le Goût "les secrets".
P'tite Sœur nous dira "j'en ai marre de...", manger, marcher, attendre, etc.
Puis elle attrapera "la maladie des jambes" pour que le Goût la porte sur les épaules.
Et ce sera bien...